La fidélité créative

La « fidélité créative à la tradition » de François et la totale impuissance de la religion de Vatican II

« Car, Vous le savez bien, Vénérables Frères, ces implacables ennemis du nom chrétien, tristement entraînés par on ne sait quelle fureur d’impiété en délire, ont poussé l’excès de leurs opinions téméraires à ce point d’audace, jusque là inouï, qu’ils n’ouvrent leur bouche que pour vomir contre Dieu des blasphèmes (Ap.13,6) ; qu’ouvertement et par toutes les voix de la publicité, ils ne rougissent pas d’enseigner que les sacrés mystères de notre religion sont des fables et des inventions humaines, que la doctrine de l’Église catholique est contraire au bien et aux intérêts de la société. » (Bienheureux Pape Pie IX, Encyclique Qui Pluribus du 9 novembre 1846)

Dans son discours du 10 mai 2024 aux membres du Réseau international des sociétés de théologie catholique (INSeCT), François a évoqué trois lignes directrices pour sa théologie :

« Je voudrais souligner trois lignes directrices pour la théologie : la fidélité créative à la tradition, l’approche interdisciplinaire et la collégialité. Ce sont les ‘ingrédients’ essentiels de la vocation des théologiens catholiques au cœur de l’Église. »

Qu’entend François par « fidélité créative à la tradition » ? Dans sa description de chacune des trois lignes directrices, il a remplacé l’expression « fidélité créative à la tradition » par le concept selon lequel « la tradition est vivante » :

« Comme nous le savons tous, la Tradition est vivante. Par conséquent, elle doit accroître et incarner l’Évangile dans tous les pays et dans toutes les cultures. »

De nombreux catholiques traditionnels ont déjà entendu ce concept – généralement formulé par l’expression « tradition vivante » – et peuvent même connaître ses origines théologiques antérieures au Concile Vatican II. En assimilant la « tradition vivante » à la « fidélité créative à la tradition », François a admis ce que les partisans de la révolution de Vatican II ont nié depuis le Concile : il a rendu évident que lorsque les innovateurs utilisent l’expression « tradition vivante », ils veulent dire qu’ils s’éloignent en fait de la tradition tout en essayant « de manière créative » de maintenir une apparence d’adhésion à celle-ci.

Dans cette optique, nous pouvons mieux interpréter l’utilisation la plus controversée du concept de « tradition vivante », que Jean-Paul II a incluse dans sa lettre apostolique de 1988, Ecclesia Dei, concernant l’« excommunication » de Mgr Marcel Lefebvre pour sa consécration de quatre évêques sans l’approbation du Saint-Siège :

« 4. À la racine de cet acte schismatique, on trouve une notion incomplète et contradictoire de la Tradition. Incomplète parce qu’elle ne tient pas suffisamment compte du caractère vivant de la Tradition qui, comme l’a enseigné clairement le Concile Vatican II, « tire son origine des apôtres, se poursuit dans l’Eglise sous l’assistance de l’Esprit-Saint : Il y a une croissance dans la compréhension des réalités et des paroles qui sont transmises. Cela se fait de différentes manières. Cela se fait par la contemplation et l’étude des croyants qui méditent ces choses dans leur cœur. Cela vient du sens intime des réalités spirituelles dont ils font l’expérience. Et elle vient de la prédication de ceux qui ont reçu, en même temps que leur droit de succession dans l’épiscopat, le charisme sûr de la vérité » ».

Du point de vue de Mgr Lefebvre, Jean-Paul II utilisait « le caractère vivant de la tradition » de la même manière que François parle de « fidélité créative à la tradition ». Si Jean-Paul II avait utilisé cette dernière expression, il aurait perdu toute crédibilité auprès de ceux qui, en fin de compte, étaient d’accord avec lui.

De manière quelque peu ironique, Ecclesia Dei de Jean-Paul II a fourni un exemple concret de la manière dont les innovateurs mettent en œuvre leur « fidélité créative à la tradition » :

« Je voudrais en outre attirer l’attention des théologiens et des autres experts en science ecclésiastique afin qu’ils se sentent interpellés eux aussi par les circonstances présentes. En effet, l’ampleur et la profondeur des enseignements du Concile Vatican II requièrent un effort renouvelé d’approfondissement qui permettra de mettre en lumière la continuité du Concile avec la Tradition, spécialement sur des points de doctrine qui, peut-être à cause de leur nouveauté, n’ont pas encore été bien compris dans certains secteurs de l’Église. »

Nous pouvons résumer les points de ce paragraphe comme suit :

• Vatican II a enseigné des choses qui ne sont pas immédiatement conciliables avec la tradition catholique.
• C’est pourquoi Jean-Paul II a appelé les théologiens et les experts à « s’engager à nouveau dans une étude plus approfondie » afin de révéler comment les enseignements du Concile s’inscrivent dans la continuité de la tradition catholique.

• Jean-Paul II a déclaré que cela était nécessaire parce que certaines des doctrines du Concile étaient « nouvelles » et donc pas encore « bien comprises par certains secteurs de l’Église ».

• Jean-Paul II – qui était lui-même un expert influent du Concile – a lancé cet appel à une « étude plus approfondie » plus de vingt ans après la conclusion du Concile.


En d’autres termes, Jean-Paul II a demandé aux théologiens et aux experts de s’engager dans une « fidélité créative à la tradition » afin d’aider les sympathisants de Mgr Lefebvre à comprendre pourquoi ils ne devraient pas s’opposer au « nouvel » enseignement du Concile. Mais n’est-ce pas là quelque chose que les théologiens et les experts auraient dû faire pendant le Concile, avant d’imposer les nouveaux enseignements à l’Église ?

Pour apprécier le grave scandale de ce concept de « fidélité créative à la tradition », il suffit de considérer les termes de la Constitution dogmatique de Vatican I, Pastor Aeturnus :

« En effet, l’Esprit Saint a été promis aux successeurs de Pierre, non pour qu’ils fassent connaître, par sa révélation, quelque doctrine nouvelle, mais pour que, par son assistance, ils gardent religieusement et exposent fidèlement la Révélation ou le dépôt de la foi transmise par les Apôtres« .


Jean-Paul II a admis que le Concile a enseigné une « nouvelle doctrine », qui n’avait pas de continuité évidente avec la tradition catholique (sinon, les théologiens n’auraient pas eu besoin de rechercher cette continuité, plus de vingt ans après le Concile). Selon Vatican I et l’ensemble de la tradition catholique, le Saint-Esprit ne guide pas l’Église dans cette activité – et, en fait, il est blasphématoire d’affirmer que le Saint-Esprit a guidé le Concile dans l’élaboration et la promulgation de nouvelles doctrines.

Étant donné que le Saint-Esprit ne guide pas l’Église dans la promulgation de nouvelles doctrines qui n’ont pas de continuité légitime avec la tradition catholique, il ne faut pas s’étonner que la nouvelle orientation découlant de Vatican II n’ait pas produit les effets promis par les innovateurs. Cependant, le problème est bien plus grave que le simple fait de ne pas produire les effets souhaités : le processus d’élaboration du nouvel enseignement de Vatican II a transformé la religion qui en a résulté en une religion faite par l’homme plutôt que par Dieu. Ce faisant, la nouvelle religion de Vatican II a perdu toute la puissance de l’enseignement actuel.

Bien qu’il y ait, bien sûr, des raisons surnaturelles pour que la religion artificielle de Vatican II perde le pouvoir sanctificateur de la sainte religion catholique, nous pouvons facilement identifier des raisons purement naturelles pour qu’elle devienne comparativement impuissante. Comme nous le savons d’après les derniers mots de l’Acte de foi, nous croyons aux vérités de la foi catholique parce que Dieu les a révélées :

« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper. »

Les catholiques croient aux vérités catholiques parce que Dieu les a révélées. Mais nous savons que l’on ne peut pas en dire autant de la religion de Vatican II, car ses « vérités » contredisent de nombreuses façons ce que l’Église a toujours enseigné, ce qui ferait de Dieu un trompeur. Ainsi, le motif premier de la foi catholique est absent de la religion Vatican II, parce qu’elle vient de l’homme et non de Dieu.

En outre, Paul VI et ses successeurs ont permis à la majorité des catholiques qui suivent la religion de Vatican II de rejeter ses enseignements en toute impunité, du moins ceux que la religion de Vatican II retient de la religion catholique dont elle s’est écartée. Par exemple, nous avons tendance à applaudir Paul VI pour avoir maintenu l’enseignement de l’Église sur la contraception ; mais en réalité, il n’a guère encouragé les catholiques à suivre cet enseignement. Ainsi, la promulgation d’Humanae Vitae par Paul VI a eu pour effet de démontrer de manière concluante que Rome ne se souciait pas vraiment de savoir si quelqu’un suivait la religion.

Le Synode sur la synodalité pousse tout cela jusqu’à sa conclusion logiquement absurde et malveillante, de sorte que nous pourrions formuler les motifs de croyance respectifs de l’Église catholique et de l’Église synodale comme suit :


Église catholique : « Je crois à ces vérités et à toutes celles que la sainte Église catholique enseigne parce que Vous les avez révélées, Vous qui ne pouvez ni Vous tromper ni nous tromper. »

Église synodale : « Je choisis parmi les idées que l’Église synodale enseigne parce qu’elles sont fabriquées par des catholiques hétérodoxes qui ont rejeté ce que l’Église catholique a toujours enseigné. »

La différence entre les deux n’est pas subtile. Et les résultats sont encore plus évidents : aucune personne raisonnable ne croit vraiment à la religion synodale, qui est simplement une forme avancée de la religion de Vatican II. La religion synodale vient de l’enfer et mène à l’enfer, mais nous devrions lui être reconnaissants de nous montrer la folie méchante de la « fidélité créative à la tradition », qui est simplement une manière plus honnête de décrire la façon dont les innovateurs ont pensé à la « tradition vivante ».

Il semble que Dieu permette tout cela afin que davantage d’âmes réalisent que l’humble fidélité à la tradition est le chemin qu’Il veut que nous suivions. Michael Matt a récemment donné un exemple de cette humble fidélité dans l’hommage qu’il a rendu à son père, Walter Matt :

« Mon père avait l’habitude de se qualifier d’éditeur « à la pioche et à la pelle ». Il ne réinventait pas la roue. Il s’est simplement attaché à la foi catholique traditionnelle et ne l’a jamais lâchée. C’était un journaliste dont chaque ligne démontrait qu’il était un catholique qui vivait dans le monde, mais pas du monde. Il ne se souciait pas de ce que le monde pensait de lui ; il ne se souciait que de ce que Dieu pensait. C’était un homme qui appelait un chat un chat, peu importe qui l’utilisait pour enterrer Dieu. »

Walter Matt a créé The Remnant mais ne s’est pas considéré comme le fondateur d’un nouveau mouvement religieux – il n’a pas « réinventé la roue ». Au contraire, alors que la quasi-totalité du monde catholique abandonnait la foi ou en poursuivait une version frelatée, il s’est « enchaîné à la foi catholique traditionnelle et ne l’a jamais lâchée ». Il l’a fait parce que la tradition catholique actuelle a été fidèlement transmise au cours des siècles par le Christ et ses apôtres. Ce n’est pas le contenu de la foi qui importe, c’est le fait qu’elle vienne de Dieu.

Les simples catholiques qui adhèrent humblement à ce que l’Église a toujours enseigné ont été persécutés par Rome depuis Vatican II, et pourtant leurs communautés n’ont cessé de croître dans tous les domaines importants au cours de cette période : nombre de personnes qui assistent à la messe chaque semaine, nombre d’églises, vocations à la prêtrise et à la vie religieuse, mariages et baptêmes. Pour ceux qui prêtent attention à la manière dont Jésus-Christ nous a dit de juger – par les fruits que nous voyons (Mt 7,16-20) – cela nous dit tout ce que nous avons besoin de savoir. La foi catholique n’est pas impuissante ou hors de propos aujourd’hui, loin de là ; c’est la religion ridicule et blasphématoire de Vatican II qui est impuissante et hors de propos, et qui n’est bonne qu’à être abattue et jetée au feu (Mt 7,19). Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !

Robert Morrison 13 mai 2024 The Remnant

La fidélité créative

Opus Dei le cheval de Troie de l’oecuménisme spirituel

L’œcuménisme spirituel, la voie vers l’unité

Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, est intervenu ce matin dans le cadre des 42èmes Journées des Questions Pastorales, organisées par le Centre Sacerdotal Montalegre et la Délégation diocésaine de l’œcuménisme de l’archevêché de Barcelone auxquelles participent plus de 450 personnes avec des représentants de plusieurs confessions.

« Les chrétiens doivent tous travailler pour atteindre la pleine communion que le Seigneur nous demande ». C’est avec cette introduction que l’archevêque de Barcelone, Mgr Lluis Martinez Sistach, a ouvert les 42èmes Journées des Questions Pastorales.

La conférence du cardinal Kasper a été l’évènement principal de la journée. Dans son intervention, il a affirmé qu’au cours des quarante dernières années « le dialogue œcuménique a fait de grands pas » qui ont rendu possible « des approches substantielles en plusieurs domaines et d’arriver à un consensus dans certains cas ». Dans ce bilan positif il y a la récente visite du pape Benoît XVI au patriarche œcuménique et la visite à Rome de l’archevêque d’Athènes et de toute la Grèce que le cardinal Kasper qualifie d’ « historiques ».

« Malgré tous ces progrès si encourageants, il faut avouer, qu’au-delà des difficultés particulières, normales, qui font partie de la vie, le dialogue est dans une impasse. Ceci dit, il y a toujours des colloques, des rencontres, des visites et un échange de courriers » déclare le cardinal qui constate que parmi les raisons de cette situation, il y a le fait que « après avoir dépassé de nombreux malentendus et être arrivé à un consensus fondamental, nous nous heurtons maintenant au noyau dur de nos différences ecclésiologiques » et qui poursuit en pariant sur un œcuménisme spirituel, « cœur du mouvement œcuménique », qui n’est pas tant centré sur les dialogues théologiques que sur « la prière œcuménique commune, la conversion personnelle et la réforme institutionnelle, la pénitence et l’effort pour la sanctification personnelle ».

Et c’est dans ce sens qu’il a encouragé les confessions chrétiennes à « une coopération en faveur de la vie, de la justice, des droits de l’homme et de la paix ». Grâce à cette collaboration, dit-il, « nous nous connaissons de mieux en mieux et nous grandissons ensemble »

Kasper a précisé, pour finir, l’objectif du dialogue œcuménique : « Il ne s’agit pas d’une fusion comme celles que pratiquent les grandes entreprises internationales dans notre monde globalisé ; ce n’est pas non plus un système complexe, au niveau spéculatif ou institutionnel, où les contraires s’annulent, suivant une dialectique hégélienne. Et la différence de fond entre dialogue et dialectique se situe à ce niveau-là. Certes, le dialogue essaie de dissiper les malentendus et de dépasser les divisions entre les partenaires, pour atteindre la réconciliation. Or, la réconciliation proprement dite n’efface pas l’altérité de l’autre, ne l’absorbe ni ne l’aspire pour la faire disparaître. Au contraire, la réconciliation reconnaît l’autre en son altérité. On ne parvient pas à l’unité et à la charité lorsque l’identité de l’autre est annulée ou absorbée, mais au contraire, lorsque celle-ci peut être enfin pleinement confirmée ».

À l’occasion de cette intervention, il a présenté son livre Œcuménisme spirituel, guide pastoral sur la pratique de l’œcuménisme. 

Présentation de la 3ème assemblée œcuménique

C’est lors de la rencontre œcuménique qui a eu lieu à Barcelone, dans le cadre des 42èmes Journées de Questions Pastorales, qu’a été présentée la 3ème assemblée œcuménique européenne (AEE).

La 3ème Assemblée Œcuménique Européenne a été présentée dans le cadre de la 42ème Jurnée des Questions Pastorales, à Barcelone. Il s’agit d’une initiative conjointe du conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) – catholiques – et de la conférence des églises européennes (CEC) qui regroupe les confessions chrétiennes hormis l’Église catholique, et a pour objectif de contribuer à une plus grande compréhension mutuelle, et au rapprochement des différentes confessions chrétiennes. La phase finale aura lieu à Sibiu (en Roumanie), avec le déroulement, du 4 au 9 septembre, de neuf forums de dialogue sur les défis historiques de l’Église dans le Vieux Continent. 

Le professeur Pedro Rodriguez, délégué de la prélature de l’Opus Dei en cette 3ème AEE, a présenté aux personnes présentes cette Assemblée Œcuménique.

Catholiques, orthodoxes, protestants : à la recherche de points d’union

Sous le conseil du cardinal Kasper qui demande de chercher des points d’union dans le travail pastoral, la rencontre œcuménique a eu lieu autour d’une table ronde interconfessionnelle, centrée sur la réponse des chrétiens à une société laïciste. Parmi les participants, on trouve son Excellence Dimitri Tsiamparlis, vicaire général de l’archevêque métropolitain d’Espagne et du Portugal de l’Église orthodoxe grecque du patriarcat œcuménique de Constantinople, Mgr Adolfo Gonzalez Montes, évêque d’Almeria et président de la commission des relations interconfessionnelles de la conférence épiscopale espagnole, Mgr Carlos Lopez Lozano, évêque de l’Église espagnole réformée épiscopale, le Révérend Antonio Cruz Suarez, pasteur de l’Église évangélique unie et le professeur Domènec Melé, directeur du département d’éthique de l’IESE.

Mardi 20 février, il y a eu une deuxième table ronde interconfessionnelle, centrée sur les actions en faveur des plus démunis avec l’intervention du Révérend Josep Monells, ex-directeur européen d’AGAPE, Association internationale protestante, le professeur Salvador Bacardit, délégué de Caritas de Barcelone et le vicaire épiscopal Josep Masabeu, le directeur du centre Braval de Barcelone, le père Aurel Bunda, prêtre orthodoxe et le révérend Javier Garcia, pasteur évangélique et directeur européen d’AGAPE.

Différentes confessions

On peut citer aussi, entre autres, la présence à cette rencontre de : Mgr Joan Carrera, évêque auxiliaire de Barcelone, Mgr Pere Tena, évêque auxiliaire émérite de Barcelone, Mgr Joan Eric Vives, évêque de la Séo d’Urgell et secrétaire de la CET ; Mgr José Angel Saiz, évêque de Tarrasa, Mgr Roma Casanova, évêque de Vic ; l’abbé  Antoni Pujals, vicaire délégué de la prélature de l’Opus Dei à Barcelone ; le père Joan Botam, président du centre œcuménique de Catalogne ; le docteur Antonio Matabosch, représentant catholique du groupe de travail stable des religions ; le père Joan Garcia, de l’Église orthodoxe du patriarcat de Serbie ; le père Vladimir Abrosimov, de l’Église orthodoxe du patriarcat de Moscou ; le père Aurel Bunda, de l’Église orthodoxe du patriarcat de Roumanie ; le révérend Antonio Cruz Suarez, pasteur de l’Église évangélique unie ; le révérend Felipe Carmona, pasteur évangélique et Guillem Correa, du centre évangélique de Catalogne ; Jorge Mario Burdman, de la communauté israélite de Barcelone et Mario Saban, de la communauté israélite de Barcelone.

Le Centre Sacerdotal Montalegre

Le Centre Sacerdotal Montalegre est promu par la Société Sacerdotale de la Sainte Croix, une association de prêtres intrinsèquement unie à la Prélature de l’Opus Dei. Cette association propose aux prêtres diocésains un accompagnement spirituel, pour les encourager dans leur activité pastorale, et pour promouvoir l’unité entre les prêtres, autour de leur évêque.

Opus Dei le cheval de Troie de l’oecuménisme spirituel

Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire




QUAND LES TRAÎTRES GOUVERNENT, LES PATRIOTES SONT DES PARIAS


Si les États-Unis n’étaient pas la chienne de la juiverie organisée (communisme et sionisme), la croisade de Charles Coughlin contre son satanisme serait enseignée dans toutes les écoles publiques.

Hollywood ferait des superproductions sur lui, au lieu de Barbie et du communiste Robert Oppenheimer.

Tout au long du 20e siècle, les voix qui s’approchaient un peu trop près du cœur du Nouvel Ordre
Nouvel Ordre Mondial ont été réduites au silence, calomniées et discréditées. L’une de ces voix était le père Charles Coughlin (1891-1979) Prêtre catholique romain né au Canada, Coughlin a été l’un des premiers à utiliser la radio pour atteindre un grand nombre de personnes durant
l’époque du New Deal de Roosevelt, dans les années 1930. Le père Coughlin a dit la vérité dans des domaines clés, ce qui lui a valu d’être relégué du « mauvais » côté de l’histoire dans les
officiels.
À l’origine FDR, marionnette de Wall Street, Coughlin a déclaré : « New Deal est le
et « Dieu dirige Franklin Roosevelt ». Cependant, il changea rapidement d’avis. Coughlin est devenu un fervent partisan de la réforme monétaire et l’un des premiers partisans de l’abolition de la Réserve fédérale.

Avec l’avènement de l’émission de radio de Coughlin, il commence à toucher des millions de personnes par semaine et, en 1934, il était devenu l’orateur catholique le plus important en matière d’économie et de politique.

Roosevelt lui-même envoya Frank Murphy et le père de JFK, Joseph P. Kennedy, pour tenter de le « calmer ». Coughlin les ignore et commence à dénoncer FDR comme une marionnette de Wall Street. Coughlin commence également à soutenir le leader populiste de Louisiane Huey Long, leader populiste de Louisiane, qui fut assassiné par les Illuminati.

Le père Coughlin était un opposant majeur aux deux têtes hégéliennes du Nouvel Ordre
Ordre mondial, le capitalisme monopolistique et le communisme. Il a déclaré en 1935
« J’ai consacré ma vie à lutter contre l’odieuse pourriture du capitalisme moderne parce qu’il vole au travailleur les biens de ce monde.

Mais coup pour coup, je frapperai contre le communisme, parce qu’il nous vole du bonheur de l’autre monde ».

En effet, Coughlin était par nature anti-mondialiste et soutenait le mouvement « America First » dont Charles Lindbergh était une figure de proue, « Moins d’intérêt pour l’internationalisme et plus d’intérêt pour la prospérité nationale» était le slogan de la campagne de l’organisation de Coughlin, l’Union nationale pour la justice sociale. De tels propos attirent sur le franc-tireur le mépris du Nouvel Ordre Mondial sur ce prêtre catholique au franc-parler.

COUP D’ARRÊT
À son apogée, l’émission de radio de Coughlin était extrêmement populaire, les auditeurs inondant son bureau de 80 000 lettres par semaine. On estime que près d’un tiers de la nation était à l’écoute à l’époque. Cependant, la popularité de Coughlin lui valut de puissants ennemis. L’Église catholique romaine elle-même ne l’approuvait pas et le Vatican voulait le faire taire. L’administration
Roosevelt était déterminée à faire taire le « prêtre de la radio ».

Elle y est parvenue en contournant le 1er amendement. L’administration a décidé que
la liberté d’expression ne s’appliquait pas à la radiodiffusion car la radio était une ressource nationale limitée » et devait être réglementée comme un “bien public”.

De nouvelles réglementations ont été mises en place, exigeant que les radiodiffuseurs réguliers obtiennent des permis d’exploitation. Coughlin s’est vu refuser un permis et a été contraint de cesser d’émettre.

Il a tenté de contourner le problème en achetant du temps d’antenne, mais cela s’est avéré incroyablement coûteux et réduisait ses ressources et sa capacité à atteindre les gens. Coughlin s’est alors résigné à publier des éditoriaux dans son propre journal, intitulé Social Justice.

L’administration Roosevelt agit de manière de manière prévisible et révoqua ses privilèges postaux, ce qui le rendit impuissant d’envoyer le journal aux abonnés. Son influence s’en trouva paralysée.
En outre, l’attaque de Pearl Harbor et l’entrée dans la Guerre mondiale ont retourné l’opinion publique contre les anti-interventionnistes comme Coughlin et la propagande officielle du gouvernement les a qualifié de « collabos ».

C’est ainsi que Coughlin est tombé dans l’oubli, passant sa retraite à se faire discret et à écrire des pamphlets anticommunistes jusqu’à sa mort en 1979.

Son église, le sanctuaire national de la Petite Fleur à Royal Oak, Michigan, est toujours debout aujourd’hui et a été déclarée sanctuaire national par la conférence épiscopale des États-Unis en 1998.Les textes d’histoire moderne le présentent comme un démagogue et un antisémite aux sympathies fascistes. Ce n’est pas surprenant, car ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire.
et les Illuminati sont les vainqueurs depuis un certain temps déjà.

CONCLUSION
Le père Charles Coughlin était un fervent activiste anti-O.N.M. et a fait preuve d’un courage et d’une bravoure inébranlables dans sa croisade pour exposer ceux qui dirigent le gouvernement de l’Ombre. Il a pointé du doigt la structure du pouvoir, les banquiers centraux et le gouvernement de l’ombre, et a appelé à abolir leur centre de contrôle, la de contrôle, la Réserve fédérale. Pour cela, il doit être félicité et considéré comme un exemple pour tous les patriotes qui accordent de l’importance à Dieu, à la liberté et à la patrie.

L’histoire de Coughlin s’accompagne également d’une certaine dose de pessimisme. Après tout, si un homme qui a attiré l’attention d’un tiers de la nation n’a pas réussi à changer les choses, quelles sont nos chances de le faire aujourd’hui ? Quelle chance avons-nous de le faire aujourd’hui ?

Reb Culhane

Reb Culhane est le pseudonyme d’un étudiant de 21 ans à Denver, Colorado.

du 11 décembre 2009

Source Henry Makow

Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire

Sainte Jeanne d’Arc priez pour nous, priez pour la France quelle recouronne son Roi

Litanies de sainte Jeanne d’Arc

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Notre-Dame de l’Assomption, patronne principale de la France, priez pour nous.

Saint Michel Archange, patron et spécial protecteur de la France, priez pour nous.
Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et Martyre, priez pour nous.
Sainte Marguerite d’Antioche, Vierge et Martyre, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, choisie par Dieu à Domrémy, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, avertie par Saint Michel archange et ses anges, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, docile à l’appel de Dieu, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, confiante et soumise à vos Voix, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle de vie familiale et laborieuse, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle de vos compagnes, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, fidèle dévote à Notre-Dame de Bermont, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, qui faisiez vos délices de la Sainte Eucharistie, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle de générosité au service de Dieu, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, exemple de fidélité à la Vocation divine, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle d’union dans l’action, priez pour nous. Sainte Jeanne d’Arc, vierge et guerrière, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle de bravoure et de pureté dans les camps, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, modèle de nos soldats, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, compatissante envers tous ceux qui souffrent, priez pour nous. Sainte Jeanne d’Arc, salut d’Orléans, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, gloire de Reims, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, libératrice de la Patrie, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, trahie et prisonnière à Compiègne, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, pure et patiente en votre prison, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, héroïque et vaillante devant vos juges, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, seule avec Dieu à l’heure du supplice, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc, martyre de Rouen, priez pour nous.

Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse de Lisieux, patronnes de la France, priez pour nous.

Tous les saints et saintes de France, intercédez pour nous.

Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, ayez pitié de nous

V. Priez pour nous Sainte Jeanne d’Arc.

R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Ô Dieu qui avez suscité d’une manière admirable la Vierge de Domrémy, Sainte Jeanne d’Arc, pour la défense de la Foi et de la Patrie, faites, nous vous en prions, que par son intercession l’Église triomphe des assauts de ses ennemis et jouisse d’une paix durable. Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il.

Sainte Jeanne d’Arc priez pour nous, priez pour la France quelle recouronne son Roi

La théologie du corps : une pastorale à risques

Par l’abbé Claude Barthe

Alors que le concile Vatican II avait ouvert une brèche libérale dans l’ecclésiologie, l’encyclique Humanæ vitæ de Paul VI du 25 juillet 1968 se porta en défense de la morale traditionnelle concernant l’usage du mariage. Elle souleva de ce fait une opposition en tempête parmi les théologiens et les épiscopats du monde. Contre ce dissensus, une défense de la doctrine du mariage se développa à nouveaux frais, c’est-à-dire en cherchant à la rendre acceptable par le monde actuel en tournant à son profit l’exaltation contemporaine du corps et de la sexualité. Non sans risques.

Rappel sur les trois biens du mariage

Il convient, pour bien fixer les idées en ce domaine, de se reporter à la synthèse thomiste, laquelle, comme toute la grande tradition médiévale, dépend de l’établissement par saint Augustin, contre les manichéens, de la doctrine des trois biens du mariage : proles, fides, sacramentum, les enfants, la fidélité (la foi donnée pour l’union des corps), le sacrement[1].

Or, contrairement aux affirmations aujourd’hui répétées, cette synthèse – certes exigeante par le simple fait qu’elle a une visée vertueuse – est tout le contraire de « négative ». Le bien primaire, au sens de fondamental, du mariage humain, institution naturelle élevée par Jésus-Christ à la dignité de sacrement, est dans les enfants, leur engendrement continué dans leur éducation, qui spécifie l’humanité de l’institution, comme l’explique saint Thomas dans la Somme contre les Gentils[2]. Il y a une « ordination objective du mariage à sa fin première, qui est contenue dans sa nature », dira la Rote romaine dans un jugement particulièrement important, du 22 janvier 1944[3].

Dans son commentaire de la 1ère épître de saint Paul aux Corinthiens, 7, 2 (« Mais à cause de la fornication, que chaque homme ait son épouse, et chaque femme son mari »)[4], saint Thomas montre que les deux premiers biens, tout naturels qu’ils puissent être dans les mariages non sacramentels des non-chrétiens, sont ordonnés, le premier – la génération – à la vertu de religion, puisqu’il s’agit de se prêter à l’œuvre créatrice de Dieu et de lui donner des enfants pour sa louange, et le second à la vertu de justice (Suppl. q. 41 a. 4). Dans le mariage chrétien, l’échange des consentements est le sacramentum, représentation de l’union du Christ avec son Église (Ép 5, 32). La grâce sanctifie la procréation et donne à la l’union des époux une valeur d’indissolubilité sacrée : on ne peut davantage séparer un époux de sa femme que le Christ de son unique Épouse.

C’est peut-être dans la Somme contre les Gentils, au l 4, c 78, que se trouve le plus beau texte thomiste sur la question. Il y est rappelé que la res, la réalité sacrée ou grâce signifiée par le signe sacramentel du mariage (à savoir, le consentement des époux) est la participation à l’union du Christ et de l’Église, grâce médicinale d’autant plus importante que les réalités charnelles et terrestres du mariage ne les détachent pas du Christ et de l’Église.

L’union charnelle est bonne (et donc méritoire), si elle n’est pas désordonnée (Suppl. q. 41 a. 4), sans pour autant être indispensable pour qu’existe l’union essentielle du mariage[5]. C’est le sacrement qui sanctifie l’union charnelle et non l’union charnelle qui conditionne le sacrement.

La théologie du corps de Jean-Paul II

Toute la revendication libérale dans l’Église concernant le mariage, à partir des années soixante du siècle dernier, avait précisément consisté, à l’inverse, à valoriser l’union charnelle des époux en elle-même, déconnectée de la fin de procréation, pour légitimer la contraception, stérilisation de la femme en vue de rendre impossible la procréation, ce qui avait été condamné par Pie XII en 1958[6] et le fut dans Humanæ vitæ en 1968[7].

Jean-Paul II prit le relais et fut sans conteste le grand défenseur d’Humanæ vitæ et plus largement du mariage et de la famille. Mais au lieu d’insister sur l’argumentation essentielle de l’encyclique – la contraception est une violation de la loi naturelle –, estimée peu compréhensible par les mentalités contemporaines, il préféra une démonstration anthropologique dans la perspective personnaliste qui était la sienne, développée autour de l’affirmation de la personne comme sujet et non comme objet dont on se sert pour des fins personnelles.

Dans cette vue, il développa une « théologie du corps », déjà présente dans son ouvrage, Amour et responsabilité[8], tout au long des catéchèses du mercredi consacrées au thème du mariage et de la sexualité du 5 septembre 1979 au 28 novembre 1984[9].

L’union entre l’homme et la femme au sein de la communion d’amour qu’ils se portent est principalement l’image de Dieu dans l’humanité depuis l’origine, miroir de la communion d’amour entre les personnes divines : « Cela […] constitue même l’aspect théologique le plus profond de tout ce que l’on peut dire sur l’homme » (Tdc, p. 167). Affirmation qui représente une nouveauté considérable, dans la mesure où ce n’est plus seulement par son âme spirituelle que l’homme est dit à strictement parler image de Dieu, comme l’exposait par exemple saint Thomas (Somme théologique, 1a q. 93, a. 6). « L’homme, poursuit Jean-Paul II, est devenu image et ressemblance de Dieu non seulement à travers sa propre humanité mais aussi à travers la communion des personnes que l’homme et la femme constituent dès le début » (toujours Tdc, p.167, soulignement de Jean-Paul II).

Dès lors, le mariage est un « sacrement primordial », qui exprime de manière privilégiée l’être trinitaire de Dieu (Tdc, p. 471). Et cette valorisation se focalise sur l’union corporelle, l’homme étant créé comme don exprime ce qu’il est par le don sponsal (Tdc, p. 185) : « L’union sponsale de l’homme et de la femme par le corps est le signe originel et effectif par lequel la sainteté est entrée dans le monde[10]. »

Par ce détour anthropologique, Jean-Paul II retrouvait la condamnation de la concupiscence, de l’adultère, et de la contraception, de même qu’une défense de la pureté, mais avec une manière de s’exprimer qui n’était pas limpide : « La transposition des moyens artificiels rompt la dimension constitutive de la personne, prive l’homme de la subjectivité qui lui est propre et fait de lui un objet de manipulation » (Tdc, p. 554, souligné par Jean-Paul II).

Quoi qu’il en soit, cette théologie, rappelant le non de l’Église à la contraception, est décriée comme « irréaliste » par les contempteurs de la morale traditionnelle[11], ce qui est à mettre à son crédit. Il reste qu’elle peut paraître imprudente dans la mesure où elle sacralise des plaisirs corporels, de soi inférieurs aux plaisirs spirituels et intellectuels, mais plus véhéments (saint Thomas, ST, Ia IIæ, q. 31, a. 5). Et surtout son personnalisme appuyé minimise concrètement le fait que la fonction reproductrice de l’homme est uniquement destinée à la vie terrestre (« Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel », Mt. 22, 30), cette fonction ordonnant les époux au service de la Cité qu’ils perpétuent. Le plus gênant dans les développements de Jean-Paul II étant peut-être le fait qu’il ne donne pas l’appellation spécifique d’« état de perfection » à la virginité consacrée, mais plus largement à la réunion des trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance en vue de la perfection (Tdc, p. 405).

Les risques que cette théologie comportait vont s’accentuer chez ceux qui vont ensuite traiter de ce thème, perdant notamment pour certains la pudeur chrétienne nécessaire en cette matière dans laquelle se manifeste fortement la blessure de la nature humaine. On a l’impression que la littérature concernant la théologie du corps, qui vise un public catho-modéré attaché aux valeurs de la famille chrétienne, s’est donné pour mission de désinhiber ce public censé marqué par une morale « janséniste ».

Hypertrophie du corps et de la sexualité

Yves Semen, huit enfants, par son ouvrage La sexualité selon Jean-Paul II[12], véritable vulgate pour les préparations au mariage de tendance classique, voire traditionnelles est devenu commentateur – et amplificateur – quasi officiel en France de la théologie du corps de Jean-Paul II. La théologie du corps wojtylienne a, selon lui, a ouvert une véritable révolution en ce domaine, permettant de défendre l’Église contre les critiques qui la présentent comme hostile à l’épanouissement sexuel et de la dédouaner de sa fâcheuse réputation de mépris du corps.

La thèse qui ressort de son ouvrage, dont il importe de relever des points très positifs[13], peut se résumer en cinq points, qui sont autant de développements des discours de Jean-Paul II :

1°/ À l’origine, l’homme est devenu image et ressemblance de Dieu trinitaire par la communion, spécialement sexuelle, entre homme et femme, car « le sexe, avec tout ce qu’il signifie, n’est pas un attribut accidentel de la personne ». Certes, il s’agit pour Y. Semen de critiquer la puissante et influente idéologie du « genre », qui voudrait que les différences sexuelles et les rôles divers qu’elles conditionnent soient le produit des cultures et de leurs évolutions. Par ailleurs, il n’est pas question de nier que la marque de la Trinité créatrice, selon un grand thème augustinien, se retrouve dans l’ensemble de la création. Le couple humain est donc un des exemples de ces « vestiges », important il est vrai, puisque ordonné à la continuation de la création, la procréation, mais pas imago de Dieu pur esprit à la manière de l’âme spirituelle. La perspective personnaliste d’Y. Semen faisant écho à celle de Jean-Paul II, dans une métaphysique du don pour laquelle l’action donatrice spécifie l’être et non l’inverse, et fait que l’on est par le don, que l’on existe par la communion. Et ce don est permis par « la différence sexuelle [qui] nous constitue comme personne en nous permettant la complémentarité nécessaire au don de nous-mêmes » (pp. 95, 96).

2°/ De sorte que l’inversion des fins du mariage est clairement affirmée : le corps sexué n’est pas ordonné comme tel, d’abord à la procréation, mais à la communion entre personnes, la fécondité qui en résulte étant une « surabondance de l’amour » : « Le corps humain avec son sexe et par son sexe est fait pour la communion des personnes. Le fruit de cette communion, comme son rayonnement, est la fécondité en une autre personne, mais on ne peut pas, sans trahir le sens de la vocation conjugale du corps, réduire la sexualité à la fonction procréative : ce qui est premier c’est la communion ; la procréation est seconde, car elle est fruit de la communion. En ce sens elle est le gage de la vérité de la communion » (pp. 109-110). On note – outre l’optimisme qui postule qu’en tout mariage il y a amour de communion – le sophisme qui transforme une priorité instrumentale en une priorité essentielle en affirmant que, puisque l’union charnelle précède la procréation, c’est qu’elle est première. La communion d’abord corporelle agit à la manière d’un sacrement, en ce qu’elle signifie et produit la communion spirituelle. Quidalors du mariage de Marie et Joseph ?

3°/ L’« érotisme sacré » du Cantique des cantiques serait une confirmation de cette thèse, selon un thème qui a eu une grande vogue dans les prédications de mariage. En fait, toute la tradition interprétative traditionnelle avait insisté sur le sens symbolique du texte, au point de faire de la métaphore du mariage d’Israël avec son Dieu le sens littéralde ce livre, le sens spirituel ou allégorique se trouvant dans le fait que ce mariage mystique d’Israël est lui-même figure des épousailles du Christ et de l’Église ou du Christ avec l’âme chrétienne. Au contraire, pour Yves Semen, le sens littéral est bien charnel, érotique même, précisant qu’il s’agit d’érotisme « au sens profond du terme, extrême, et en même temps, d’une pureté totale » (p. 105).

4/ De sorte que les péchés commis dans le mariage le sont par oubli du don. Le péché est défini en ce domaine comme une dissociation entre la sexualité et l’aspiration au don. D’où cette symétrie erronée : comme il y a péché dans l’usage du mariage réduit à la seule jouissance hédoniste, il y aurait péché dans l’usage du mariage réduit à la simple utilité de la procréation. Et aussi : « Si on a souvent insisté sur la proscription de tous les actes qui visent à exclure la signification procréative, on a peut-être omis de dénoncer de la même manière et en vertu de la même norme éthique les actes qui portent atteinte à la signification unitive » (p. 197, c’est nous qui soulignons). Et il y aurait « adultère » aussi bien dans la convoitise de la femme d’autrui, que dans la convoitise envers sa propre femme dans l’union sans communion[14].

5/ Avec, de facto, une minoration de la vocation à la virginité consacrée, qu’Yves Semen ne sait trop comment spécifier. Certes, il souligne, à juste titre, que la virginité consacrée est une nuptialité prophétique, anticipant ce que le mariage représente. Mais comme il survalorise l’union charnelle dans la qualification de la communion entre époux, c’est finalement l’union charnelle qui est sublimée dans la communion des saints en Dieu, et non pas la communion spirituelle entre époux.

La catho-sexologie

Cette sublimation catholique de l’union charnelle, devient triviale en d’autres ouvrages. Ni le titre, ni le contenu de celui d’Olivier Florant et Denis Sonet, Ne gâchez pas votre plaisir, il est sacré. Pour une liturgie de l’orgasme[15], ne s’embarrassent de décente discrétion. Une liturgie : dans un entretien organisé par Benjamin Coste dans Famille chrétienne, 27 mai 2006, « Couples, ne gâchez pas votre plaisir », pour Olivier et Marie-Noëlle Florant, cinq enfants, qui ont fondé le site Chrétiens avec vous, sexologues pour vous, ces derniers comparent la relation conjugale à la messe, ce qui est tout de même très réducteur pour le sacrifice eucharistique.

Évoquons au passage, bien qu’il traite de sexualité sans référence à la théologie du corps, le livre d’entretien de Mgr Emmanuel Gobilliard, aujourd’hui évêque de Digne, et de Thérèse Hargot, sexologue « catholique », Aime et ce que tu veux, fais-le ![16]. Thérèse Hargot, qui fut proche de la Manif pour Tous et qui développe, il est vrai, des thèmes intéressants (par exemple son opposition à la pilule contraceptive et sa plaidoirie en faveur des « méthodes naturelles », pp. 168 et s.), considère la problématique morale du permis et du défendu comme un carcan : « Écrire dans le catéchisme [le CEC] que la masturbation est “un acte intrinsèquement et gravement désordonné” […] c’est moraliser une découverte normale et même nécessaire pour se donner à l’autre. »

Mais l’immodestie atteint des sommets, si l’on peut dire, avec Fabrice Hadjadj, dix enfants, philosophe très inséré au sein monde catholique classique et même traditionnel, dans son essai : La profondeur des sexes. Pour une mystique de la chair[17]. Une critique de cet ouvrage est faite par Catherine Énisa dans Une mystification des catholiques fidèles[18], dont elle donne un résumé sur Riposte catholique (Comment l’Immoralisme s’infiltre chez les catholiques : la « mystique de la chair » de Fabrice Hadjadj). La crudité appuyée et assumée sur un mode humoristique passe toute frontière puisque, comme le dit Catherine Énisa, cette « mystique de la chair » va jusqu’à une érotisation blasphématoire du mystère de l’Incarnation et de celui de la Vierge Marie. Fabrice Hadjadj reprend en outre, en des termes dont nous faisons grâce au lecteur, la thèse de Jean-Paul II et d’Yves Semen sur la communion mari/femme image de Dieu : « Sans doute l’âme d’abord est-elle à l’image de Dieu, mais il faut en conséquence que le corps le soit aussi, puisqu’elle en est la forme (p. 271). » De là l’image de la Trinité dans la configuration corporelle de l’homme et de la femme pour la continuation de l’espèce, d’où naît un troisième (p. 273).

On peut appliquer à cette littérature dont nous ne donnons ici qu’un aperçu les paroles de Pie XII, dans le discours aux sages-femmes du 29 octobre 1951 : « Hélas ! des vagues incessantes d’hédonisme envahissent le monde et menacent de submerger dans la marée croissante des pensées, des désirs et des actes toute la vie conjugale, non sans créer de sérieux dangers et un grave dommage pour la fonction première des époux. Cet hédonisme antichrétien, trop souvent, on ne rougit pas de l’ériger en doctrine, […] comme si, dans les rapports conjugaux, toute la loi morale se réduisait à l’accomplissement régulier de cet acte, et comme si tout le reste, de quelque façon qu’on le fasse, se trouvait justifié par l’effusion de l’amour mutuel, sanctifié par le sacrement de mariage, digne de louange et de récompense devant Dieu et la conscience. »

« Créer un climat favorable à l’éducation de la chasteté »

Il convient assurément, aujourd’hui plus que jamais, que la prédication chrétienne sur le mariage et sa préparation insiste sur sa sainteté, qui ne peut briller qu’au sein d’une éducation à la chasteté et à la pudeur, auxquelles saint Paul adjurait ses chrétiens : « Qu’on n’entende [entre vous] ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance » (Ép 5 4). Humanæ vitæ, ce document qui résonne dans le post-Concile comme un document « d’avant », rappelle justement l’attention « des éducateurs et de tous ceux qui ont des tâches de responsabilité pour le bien commun de la société sur la nécessité de créer un climat favorable à l’éducation à la chasteté, c’est-à-dire au triomphe de la saine liberté sur la licence par le respect de l’ordre moral. »

Il convient aussi de développer le thème de saint Thomas, tirant en quelque sorte la signification du mariage vers celle de la virginité, dans son commentaire de la 1ère épître aux Corinthiens (7, 29-31), pour expliquer qu’il faut replacer en permanence toutes choses dans l’ordre voulu par Dieu : tous, même les époux, sont appelés à vivre, en quelque sorte virginalement, « car elle passe la figure de ce monde », c’est-à-dire qu’ils ont à pleinement assumer tous les devoirs conjugaux, dans le seul dessein d’honorer Dieu[19].

C’est ce que fait le P. Serafino Lanzetta dans son livre, Semper Virgo. La verginità di Maria come forma[20], dont l’édition française paraîtra chez Via Romana au mois de mai de cette année 2024. Il y insiste sur le fait que le plus haut degré de cette configuration que doit réaliser tout chrétien à la forme mariale est en premier celle des personnes consacrées ou des clercs voués au célibat, qui « suivent l’Agneau là où il va » (Ap 14, 4), mais qu’elle existe aussi très réellement chez les époux et épouses chrétiennes, dont l’état dans le mariage est en quelque sorte élevé par l’état de virginité consacrée. Contre ceux qui « exaltent tellement le mariage au point de le préférer même à la virginité, et déprécient, à cause de cela, la chasteté consacrée à Dieu et le célibat ecclésiastique » (Pie XII, Sacra virginitas, 25 mars 1954), le P. Lanzetta réaffirme ainsi la valeur supérieure de la virginité religieuse et de la chasteté parfaite pour le service Dieu, car l’état de perfection est spirituellement moteur pour l’état commun du mariage.

C’est peu dire qu’une revalorisation de la virginité consacrée est pastoralement urgente. Pie XII remarquait dans la même encyclique Sacra virginitas, qu’elle représentait un accomplissement plus parfait, bien qu’il ne soit pas sacramentel d’Éphésiens 5, 25-30 (le mariage symbolise l’union du Christ et de l’Église) : « Les vierges manifestent et rendent comme publique la parfaite virginité de leur mère l’Église elle-même et la sainteté de son étroite union avec le Christ. C’est pour cela que, très sagement, ont été écrites les paroles dont se sert le pontife en suivant le rite de la consécration des vierges et en suppliant Dieu en ces termes : “Afin qu’il y ait des âmes plus sublimes, qui, dans l’union de l’homme et de la femme, dédaignent la réalité charnelle pour désirer le mystère qu’elle représente, et au lieu d’imiter ce qui se pratique dans le mariage, aspirent à ce qu’il symbolise”. »

Abbé Claude Barthe


[1] « À coup sûr, ce n’est pas seulement la fécondité, dont le fruit est l’enfant, ni seulement la pudicité, dont le lien est la fidélité, c’est encore un certain sacrement du mariage qui est confié aux fidèles mariés. » (saint Augustin, De nuptiis et concupiscentia, Desclée de Brouwer, 1974, p. 79).

[2] l 3, c. 122, repris dans Supplément à la Somme théologique, q. 41, a. 1, ad 1.

[3] Dans Le Mariage, Les enseignements pontificaux, Desclée, 1960, p. 4*.

[4] Commentaire de la première épître aux Corinthiens, traduction Jean-Éric Stroobant de Saint-Éloi, Cerf, 2002, p. 212 – Et aussi : Suppl. q. 49 a. 2.

[5] L’« être » du mariage est parfait dès l’échange des consentements sans même son « opération », à savoir son usage charnel (Suppl q. 42, a. 4 ),  Certes, un mariage non consommé pourrait être dissous par l’Église, mais un mariage vécu dans la virginité, comme celui de Marie et Joseph, aussi exceptionnel qu’il soit, est un vrai mariage.

[6] Par « emploi de médicaments [ayant] pour but d’empêcher la conception en empêchant l’ovulation » (discours du 12 septembre 1958).

[7] « Est pareillement à exclure, comme le Magistère de l’Église l’a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu’elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l’homme que chez la femme. »

[8] Paru en Pologne en 1960 – Parole et Silence, 2014.

[9] Elles sont introduites et regroupées par Yves Semen dans Jean-Paul II. La théologie du corps (Cerf, 2014). Ouvrage référencé Tdc dans la suite du texte.

[10] Yves Semen, dans Jean-Paul II. La théologie du corps, op. cit., Introduction, p. 25.

[11] Élodie Maurot,  « La “théologie du corps” de Jean-Paul II, une vision de la sexualité audacieuse mais idéalisée », La Croix, 23 mars 2023.

[12] Presses de la Renaissance, 2004, Abeille-Plon 2020. Les références sont ici données dans l’édition de 2004.

[13] Par exemple, Yves Semen n’hésite pas à rappeler que l’usage systématique du mariage dans les périodes non fécondes peut devenir illicite pour les époux s’il est motivé par le refus égoïste de donner la vie sans raison proportionnée (La sexualité selon Jean-Paul II, op. cit., p. 198).

[14] Référence est fait par Y. Semen à l’audience du 8 octobre 1980, dont il accentue au maximum les propos en affirmant que l’essence de l’adultère est dans le caractère du désir et non pas dans le fait que ce désir porte sur la femme d’autrui. La sexualité selon Jean-Paul II, éd. 2004, op. cit., pp. 146-147.

[15] Presses de la Renaissance, 2006.

[16] Albin Michel, 2018.

[17] Seuil, 2008, réédition Points 2014.

[18] Presses de la Délivrance, 2024.

[19] Commentaire de la première épître aux Corinthiens, op. cit., p. 240.

[20] Casa Mariana Editrice, 2019.

La théologie du corps : une pastorale à risques

Ténèbres du paganisme

Zoroastrisme : cette ancienne religion a encore de fervents adeptes

Religion ancestrale née en Asie centrale, le zoroastrisme s’efforce d’entretenir la flamme de la foi.

En Ouzbékistan, des citadelles antiques renferment les ruines d’un temple du feu bâti par les zoroastriens, pour qui ...

En Ouzbékistan, des citadelles antiques renferment les ruines d’un temple du feu bâti par les zoroastriens, pour qui cet élément est sacré.

Un matin de décembre 2023, Aaria Boomla quitte son lit dans une maison d’hôte de la petite ville côtière d’Udvada, en Inde. 

La fillette s’habille, se brosse les dents et récite tout bas les versets qu’elle apprend depuis des mois. Aînée de deux enfants, elle est, à 7 ans, sur le point de devenir adepte, comme le reste de sa famille, de l’une des plus anciennes religions du monde. 

Le soleil se lève dans une atmosphère chaude et brumeuse quand Aaria, ses proches et des amis gagnent à pied le temple de l’Atash Bahram d’Udvada, un grand bâtiment en pierre blanche et en bois, ceint de hauts murs. Devant l’entrée principale, flanquée de deux immenses taureaux ailés à tête d’homme, un gardien veille à ce que seules les personnes répondant aux exigences de pureté rituelle puissent entrer dans l’enceinte de ce « temple du feu» –l’un des lieux les plus sacrés d’Inde.

La tradition veut que les ancêtres zoroastriens d’Aaria soient arrivés sur le littoral du Gujarat il y a 1 300 ans pour échapper aux persécutions religieuses de musulmans arabes qui envahissaient la Perse. Ici, au bord de la mer d’Arabie, ils ont fait renaître les principes et les rites de leur religion, dont un feu provenant de seize flammes aux origines aussi variées qu’une forge et un éclair. Ce feu brûle sans discontinuer depuis, consciencieusement entretenu par des prêtres voilés de blanc appelés mobeds. Aujourd’hui, il ne brûle plus que pour un nombre sans cesse déclinant de croyants.

Le mobed (prêtre) Farzin Yezishne procède à une bénédiction à Karachi, au Pakistan. Son voile préserve ...

Le mobed (prêtre) Farzin Yezishne procède à une bénédiction à Karachi, au Pakistan. Son voile préserve la pureté du feu.

À l’intérieur du temple, Aaria se baigne dans de l’eau sacrée, boit trois gorgées d’urine de taureau purifiée, enfile des vêtements blancs, puis rejoint les mobeds. Ils sont rassemblés autour du feu, qui brûle dans un vase d’argent. 

Des prières s’élèvent dans une langue qui n’est plus parlée au quotidien depuis 3500 ans, mais dans laquelle Aaria récite: «Je confesse vénérer le créateur Ahura Mazda, être une disciple de la religion révélée par le prophète Zarathoustra. » 

La fillette et sa famille font partie d’une petite communauté de plus en plus réduite, celle des zoroastriens orthodoxes, qui vivent là où la religion est apparue et s’est développée. Il reste moins de 100000 disciples dans l’ancien Empire perse et ses alentours, aujourd’hui l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Mais, depuis un siècle, le zoroastrisme a voyagé loin de son berceau, jusque dans des villes comme Los Angeles, Mexico et Stockholm: de nouvelles communautés progressistes s’y sont formées, pour qui toute personne suivant les préceptes de l’ancien prophète Zarathoustra peut être considérée comme zoroastrienne. 

Le Zoroastrisme repose sur quelques grands principes – le bien et le mal, la résurrection et l’au-delà. Il s’articule autour de trois piliers : Humata, Hukhta, Hvarshta –«bonnes pensées, bonnes paroles, bonnes actions ». 

Selon la légende, Zarathoustra (Zoroastre, en grec) était un prêtre désenchanté d’une religion polythéiste qui, après s’être immergé dans un cours d’eau, aurait reçu une révélation d’Ahura Mazda, l’Être suprême. Nul ne sait réellement où ni quand Zarathoustra aurait vécu. En s’appuyant sur l’Avesta, texte sacré zoroastrien, de nombreux chercheurs évoquent l’Asie centrale, peut-être les territoires actuels de l’Afghanistan ou du Tadjikistan, entre 1700 et 1000 av. J.-C. Il n’aurait d’abord eu qu’un seul disciple, son cousin. Mais, au vie siècle av. J.-C., le zoroastrisme était devenu indissociable de l’Empire perse des Achéménides, l’une des plus anciennes et plus grandes puissances mondiales. À terme, les préceptes de Zarathoustra allaient atteindre les fastueuses plaques tournantes de la route de la Soie en Chine occidentale, comme de minuscules temples des Balkans. 

La croyance zoroastrienne en un être suprême, ainsi qu’en l’opposition du bien et du mal, a profondément influencé les religions abrahamiques –le judaïsme, le christianisme et l’islam. Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse des Achéménides, a libéré les juifs en captivité à Babylone en 539 av. J.-C. et les a ramenés à Jérusalem, où ils ont reconstruit leur temple. Leur contact avec le zoroastrisme en Babylonie et en Perse a contribué, selon de nombreux universitaires, à consolider certains fondements de la foi juive, notamment l’existence d’un au-delà et du Jugement dernier. Les Grecs anciens, eux, ont remarqué la sagesse des mages zoroastriens, ce qui a inspiré l’épisode des Rois mages dans le Nouveau Testament. Et les chercheurs soulignent les similitudes, chez les zoroastriens et les musulmans, des cinq prières quotidiennes et des ablutions rituelles qui accompagnent chacune d’elles.

À Mumbai, en Inde, des mobeds parsis discutent après le navjote (cérémonie d’initiation) de Shayaan Gazdar, ...

À Mumbai, en Inde, des mobeds parsis discutent après le navjote (cérémonie d’initiation) de Shayaan Gazdar, 7 ans. Chez les parsis les plus orthodoxes, seuls les enfants de parents zoroastriens peuvent participer aux rituels religieux.

Le dieu zoroastrien n’est pas une divinité qui sanctionne ou avec laquelle on négocie. Il n’existe pas de péché originel nécessitant un repentir. Il s’agit plutôt d’un dieu indifférent au bien-être des hommes au quotidien. Mais il revient à ces derniers de défendre l’asha (vérité, droiture, ordre) et de combattre la druj (corruption, mensonge, chaos). Après la mort, l’âme –l’urvan – retrouve sa divinité protectrice – la fravashi– et gagne la «Maison des chants» (paradis) ou un purgatoire. Vient enfin l’ultime bataille, qui voit le bien triompher du mal, et les morts ressusciter dans un monde idéal sans guerres, ni famines, ni désirs matériels. 

Les enseignements de Zarathoustra ont, en un sens, fourni un cadre aux religions abrahamiques, explique Jamsheed Choksy, professeur au département d’études sur l’Eurasie centrale à l’université d’Indiana, à Bloomington, aux États-Unis. «Cela commence par la discussion sur le bien et le mal, et sur le rôle des êtres humains, c’est-à-dire le fait qu’on ne se contente pas de traverser la vie. Puis, à l’autre bout, il y a la récompense, selon laquelle justice sera faite; le mal sera vaincu. » 

Pour qui ne pratique pas le zoroastrisme, cette communauté n’est que très peu accessible. Des règles strictes de pureté interdisent aux non-initiés d’entrer dans le temple de l’Atash Bahram d’Udvada, ou dans tout autre temple du feu de la ville.

Source National Geographic

Contra : Il n’y a qu’une seule vraie religion, un seul Nom par lequel l’on puisse être sauvé: Jésus, le Verbe de Dieu incarné

Ténèbres du paganisme

Sic veniet


Homélie sur l’Ascension du Seigneur

Et inimici domini domestici ejus.

La maison du maître sera son ennemie. Mt 10, 36


Trop souvent, nous regardons ce monde avec l’attitude et les espoirs de ceux qui le considèrent comme un lieu de permanence et non un passage vers le but céleste, alors que nous savons que notre pèlerinage sur cette terre a pour destination inéluctable l’éternité : une éternité de béatitude dans la gloire du Paradis ou une éternité de damnation dans l’obscurité.

Et pour ce penchant que nous avons à vouloir croire en un illusoire Hic manebimus optime, nous considérons l’Ascension de l’Ascension de Notre Seigneur comme un événement anormal, un abandon du Sauveur qui nous laisse seuls même pas quarante jours après sa Résurrection.
La flamme du cierge pascal qui s’éteint au chant de l’Évangile s’éteint – signifiant précisément le retour du Fils Incarné à la droite du Père – nous semble, pour ainsi dire, en contradiction avec ce que nous demandions il y a quelques jours, pour les Rogations à la divine Majesté : d’accorder, de conserver et de bénir les fruits de la de la terre, de nous épargner le fléau du tremblement de terre, d’éloigner la foudre et l’orage, de nous protéger contre les dangers de la guerre. Il est difficile, il faut le reconnaître de pouvoir traverser un lieu que l’on voudrait heureux et prospère, fertile et généreux, et que l’on aimerait être. de pouvoir traverser un lieu que l’on voudrait heureux et prospère, fertile et généreux, serein et sans conflit. Encore plus difficile lorsque nous levons les yeux vers le ciel et que nous le voyons souvent strié de
des traînées par lesquelles des hommes méchants et impitoyables empoisonnent l’air que nous respirons, polluent la terre et l’air que nous respirons, polluent les champs et les sources, pourrissent ou dessèchent les récoltes, et vont même jusqu’à occulter la lumière du soleil. L’homo inimicus ne se contente pas de disperser l’ivraie là où pousse le blé : Il veut que l’ivraie soit semée et cultivée, et que le blé soit soit arraché et jeté au feu ; que le vice triomphe et que la vertu soit que la mort et la maladie soient célébrées, et la vie – même dans le sanctuaire de l’utérus ou dans l’innocence des enfants et des faibles – soit frappée, balafrée, amputée, altérée.

Nous restons incrédules et choqués devant cette subversion, parce que nous ne voulons pas accepter l’idée qu’à l’hostilité de la nature après notre chute s’ajoute maintenant la perversité supplémentaire de l’homo iniquus et dolosus, qui que la nature manipule, reproduit, imite dans des ersatz grotesques et artificiels, dans des aliments transgéniques, dans des produits de consommation courante, dans des produits de consommation courante, etc, des imitations sans âme de la création, à cause de la haine de Satan pour le Créateur d’une telle perfection gratuite. Le Seigneur se lève de cette vallée de larmes, monte au ciel in jubilatione et in voce tubæ, comme si les armées angéliques étaient heureuses de voir le Fils de Dieu à son lieu d’origine, à cette dimension éternelle et immuable dans laquelle la Très Sainte Trinité est l’unique commencement et fin des esprits élus. Mais il y monte après être aussi descendu propter nos homines et propter nostram salutem, en s’incarnant dans le sein virginal de Marie la Très Sainte, en assumant la nature humaine et la chair humaine, affrontant la Passion et la Mort sur cette Croix qui l’a qui l’a élevé au rang de Pontifex futurorum bonorum (He 9:11), Grand prêtre des biens futurs, à mi-chemin entre la terre et le ciel, jusqu’au ciel, pour créer un pont mystique. ciel, pour créer un pont mystique entre nous et Dieu. Et cette humanité assumée par Notre Seigneur dans l’Incarnation est portée comme l’étendard du triomphe du Victor Rex devant le Père éternel, et c’est pourquoi son corps très saint porte encore de façon resplendissante les Plaies de la Rédemption.

Ceci doit nous faire comprendre deux concepts extrêmement importants. Le premier : le sens de notre vie terrestre, qui est un pèlerinage vers l’éternité, un exil que nous espérons, avec la Grâce de Dieu, temporaire, avant de retrouver la vraie patrie. Et avec cette persuasion, nous devons aussi comprendre que les biens de cette terre – richesses, succès, pouvoir, plaisirs – sont des lests dont il est indispensable de se libérer si l’on veut pouvoir s’élever vers le haut, pour s’élever comme l’aigle biblique vers le Soleil divin. La seconde : la nécessité de garder un trésor de cet exil, de cette errance dans le désert vers la terre promise, en utilisant les dons et en faisant fructifier les talents que le Seigneur nous a donnés.

Nous avons reçu le Seigneur, non pas pour rendre ce n’est pas pour nous éloigner du ciel, mais pour accumuler ces trésors spirituels que ni la teigne ni la rouille ne détruisent, et que les voleurs ne percent ni ne dérobent (Mt 6,20).

Cela ne signifie pas qu’il faille mépriser la vie que la Providence nous a donnée, mais plutôt de l’utiliser dans le but qu’elle a : la gloire de Dieu, l’amour de Dieu, la paix et la justice,
la gloire de Dieu, qui s’obtient par notre propre sanctification et celle des autres, dans l’obéissance à la loi de Dieu, sicut in cœlo et in terra, c’est-à-dire dans la perspective de l’éternité qui nous attend et dans la temporalité du passage des jours. Ainsi, alors que l’harmonie divine du cosmos marque les jours et les saisons dans lesquels se déroulent les années de notre vie terrestre – et pour cela nous invoquons du Ciel les bénédictions sur nos récoltes – dans l’ordre surnaturel, nous avons les rythmes de la liturgie, qui nous permettent de contempler les Mystères divins et d’entrevoir l’éternité dans laquelle l’Agneau immaculé célèbre la Liturgie céleste, entouré des anges et des saints.

Aujourd’hui, notre âme est appelée à regarder le Seigneur qui nous précède au Paradis. demain, ressuscité dans son corps et conduit au Jugement, nous le verrons revenir dans la gloire : Hic Jesus, qui assumptus est a vobis in cœlum, sic veniet quemadmodum vidistis eum ascendentem in cœlum (Ac 1, 11) : Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra un jour de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, disent les deux Anges aux Disciples.

Et ce sera un retour où le temps, tel que nous le connaissons, cessera d’être et entrera dans l’éternité divine, précisément ce que le consummatum est prononcé par le Sauveur à l’agonie sur la Croix, ce Vendredi saint d’il y a 1991ans, s’appliquera également au monde et à toute l’humanité, étant parvenu au terme de l’épreuve. Le cierge pascal représente, comme nous l’enseigne le diacre dans l’hymne solennel de l’Exsultet, la lumen Christi, la vraie lumière du Christ : comme la colonne de feu qui a précédé les Juifs dans la traversée – sicco vestigio – de la mer Rouge, il a également précédé le Christ dans la traversée de la mer Rouge, il nous précède aussi dans notre traversée de ce monde, et dans notre fuite devant les méchants qui nous poursuivent. Nous prions pour que nous soyons trouvés dignes d’arriver à bon port, de peur d’être emportés par les eaux comme les soldats de Pharaon. Que, dans cet exode, la très sainte Eucharistie soit notre viatique, et la Vierge Immaculée notre étoile. Ainsi soit-il


+ Carlo Maria Viganò, Archevêque


9 mai 2024


In Ascensione Domini

Sic veniet

L’UE, branche maçonnique des États-Unis.


Si vous devez aller voter, et je vous en conjure, deux coordonnées éclairantes du 8 au 9 juin, au cours desquelles qui élira 76 députés italiens au Parlement européen pour un total de 720 députés, soit 15 de plus que lors de l’élection précédente 720 députés européens, il y a cinq ans.

Le vote européen, précisons-le, n’a pas été voulu par les Italiens, mais exclusivement par les politiciens, par l’homme du gouvernement de gauche, Romano Prodi, celui qui s’est attiré une longue et interminable queue de controverse, de débats et d’aversions, et c’est encore le cas aujourd’hui, également à cause de l’échange de la lire contre l’euro.

Chers lecteurs, je le dis maintenant, ne reconfirmez pas la présidente Ursula Von Der Leyen, représentante du PPE (Parti populaire européen) et de la famille socialiste, du PD-Gauche et du M5S en Italie.

Nous sommes sérieux, je crois qu’il y a peu de gens qui aiment l’Europe telle qu’elle est vue jusqu’à présent comme une entité politico-législative, avec des dispositions capricieuses d’une utilité douteuse et paradoxale. Au fil des ans, l’Italie, qui était l’un des États fondateurs de l’Europe, est devenue le serviteur imbécile d’un rouage européen basé uniquement sur l’économie et la finance, qui a fini par d’éteindre la souveraineté de l’Italie et des États en général.

L’Italie est aujourd’hui en slip, croulant sous les coups de pilon de la Commission européenne, aux mains de la présidente Ursula Von der Leyen, manœuvrée par les puissances économiques, financières, capitalistes et inhumaines, appartenant au lobby de Davos du franc-maçon Klaus Schwab. C’est en définitive la branche maçonnique de l’Amérique. Elle ne prend pas de scientifique, de philosophe, de sociologue ou de je ne sais qui, pour comprendre que l’Europe est une entité en voie de démocratisation.

S’il n’en tenait qu’à moi, qui suis-je ? moi qui ne suis rien et si je devais décider du sort de l’Italie, je n’hésiterais pas une minute à sortir notre pays de la tyrannie européenne.

Mieux vaut s’en détacher et être dans notre faiblesse, dans nos problèmes monétaires, financiers et que d’être moqués, vilipendés, insultés, écrasés, démembrés dans la fierté d’être italiens, que d’être précisément sous leur leur hache impitoyable.

Et puisque nous sommes actuellement dans un double bind, le vote de samedi et dimanche, 8 et 9 juin, à ceux qui iront protéger la souveraineté italienne, à ceux qui iront défendre la tradition et la fierté italiennes. Ne soyez pas comme la gauche italienne, à commencer par le PD, le tabouret d’Ursula Von Der Leyen, de Soros, de Gates, d’Obama, de Macron, de Clinton, de Schwab, de Rothschild, (l’un des banquiers les plus riches du monde), de Bloomberg, (milliardaire des médias des médias), de Zuckerberg, (l’un des fondateurs des réseaux sociaux et et PDG de Meta)
Ce sont quelques-uns des nombreux démiurges illusionnistes qui commandent et conditionnent l’Europe, grâce à la présidente Ursula Von Der Leyen, ils commandent l’inhumanité et la criminalité ; ils commandent de nous faire asseoir à table et nous faire avaler des aliments et des boissons cancérigènes ; ils commandent de révolutionner l’essence naturelle de l’homme.
Et puis il y a les épigones les Européens qui siègent dans les institutions qui comptent. Ils obéissent pour maintenir la ligne mortifère, moyennant de somptueuses rémunérations. Si l’on élargit l’horizon, il suffit de s’intéresser au conflit d’intérêts présent à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), du président Tedros Adhanom Ghebreyesus, d’origine éthiopienne, autre marionnette entre les mains du directoire pervers.

L’OMS est un organe de l’ONU, qui, contrairement à sa représentation en tant qu’autorité scientifique impartiale impartiale au service et à la protection de la santé des populations, peut être considéré comme le garant d’intérêts privés. Les trois quarts de ses ressources proviennent de l’industrie pharmaceutique et des fabricants de vaccins. Et l’on sait comment la question du vaccin et de la pandémie la question du vaccin et de la pandémie s’est retrouvée dans le
vin au détriment de millions et de millions de morts innocents, parmi les personnes âgées, les d’enfants, de femmes et d’adultes. CRIMINELS !!!

L’autre grande institution qui n’est ni neutre ni éthiquement correcte dans la sécurité et la paix dans le monde, il s’agit de l’ONU, gouverné par les francs-maçons et les satanistes du nouvel ordre mondial et le nouvel homme à la sauce imbécile, dont l’épigone est le Président, en obéissance, Antonio Guterres, pion entre leurs mains, celui qui allume la valeur de la paix d’une main d’une main, de l’autre allume des plans pervers de guerre, pour défendre le « bien »…du monde, comme le veut la direction maçonnique de la Silicon Valley et de Davos.

Chers lecteurs, vous l’avez bien compris, ces instances supranationales ont conditionné et continueront à conditionner les politiques européennes si le siège le plus élevé de l’Allemagne continue d’être occupée par l’Allemande Ursula Von Der Leyen, appartenant au parti socialiste, progressiste et populaire. en Italie représentée, je le répète, par les savants des Lumières de la raison le PD et la gauche, avec le M5S.

Chers lecteurs, vous l’avez bien compris, la politique d’aujourd’hui, tant intérieure qu’internationale est devenue encore plus belliqueuse et dictatoriale, parce qu’il y a des représentants du verbe mondialiste du politiquement correct, un verbe qui a besoin d’une Europe unie et de l’obéissance pour se dresser, sous peine de lourdes représailles… Sinon, comment vont-ils nous contrôler ?
Oui, le politiquement correct, la bible politique, qui a détruit la famille, le sexe biologique, pour élever jusqu’à l’hyperbole le troisième sexe, la quintessence des valeurs humaines au détriment du sexe biologique. Et s’il vous plaît, arrêtez ce pilori de la discrimination des minus habens, des idiots qui surfent sur les réseaux sociaux ou des des idiots qui surfent sur les réseaux sociaux ou des non-sensibles dont le monde est plein, grâce à l’imbroglio doctrinal des médias, gouvernés par eux, pardon, par les seigneurs grossiers, par ceux qui s’érigent en champions des droits et créent ainsi l’affaire et brisent le sexe biologique et la famille traditionnelle. Je m’interroge sur cette véhémente politique pour quelques idiots, pour l’élever à la nième puissance ? Les gens de bon sens n’ont rien contre les homosexuels. En même temps, ils ont détruit les valeurs chrétiennes, alors que l’histoire de l’Europe est fondée sur les valeurs chrétiennes, grâce à St. Benoît de Norcia, saint Cyrille et Méthode, sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, Thérèse Bénédicte de la Croix (Édith Stein), patrons de l’Europe.

Lorsque vous irez voter les 8 et 9 juin, je vous invite à voter pour des représentants italiens qui ont la capacité d’arracher l’Europe de l’Italie et d’ajouter plus d’Italie à l’Europe. Sinon, le
bel paese, peuple de saints, de poètes, de navigateurs, d’artistes, de créateurs des inventeurs, des scientifiques, de l’excellence gastronomique et vinicole, des valeurs familiales et chrétiennes
sera inscrit dans le livre de la nostalgie et de la richesse. En fin de compte, c’est toujours un vote sale, mais le moins sale possible à l’heure actuelle. La liberté n’est ni de droite ni de gauche, elle appartient à la Croix et l’auteur est fier d’être chrétien. Changeons de page s’il vous plaît et tapez du poing sur la table. Le Christ gagne toujours.


Vitantonio Marasciulo

Source Stilum Curiae

L’UE, branche maçonnique des États-Unis.

Essayons d’être honnête 

« …En 1986, en son sermon de Pâques. Il y évoquait la réunion interreligieuse d’Assise qui allait se dérouler en octobre suivant, organisée par le pape lui-même. Cette nouvelle ébranla très profondément l’ancien missionnaire d’Afrique. Aussi, devant ce «dilemme extrêmement grave », il interroge le droit canon (la loi de l’Église) de 1917, qui interdisait absolument toute participation aux faux cultes, au point de considérer comme suspect d’hérésie celui qui contreviendrait à ladite interdiction. C’est alors qu’il prononce la fameuse phrase citée en boucle par les sédévacantistes : « Il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape ». Mais, en leur malhonnêteté, ils omettent les mots qui suivent immédiatement : « car il semble à première vue – je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle – mais il semble à première vue qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement ». S’il s’interrogea ainsi publiquement sur une possibilité, il refusa de se prononcer d’une manière solennelle et formelle. Il le fit encore moins par la suite, une fois l’ébranlement passé. Un an après, il était au contraire en relation avec ces mêmes autorités, qu’il déclarait reconnaître. »

En 1988 « La Chaire de Pierre et les postes d’autorité de Rome étant occupés par des antichrists, la destruction du Règne de Notre-Seigneur se poursuit rapidement à l’intérieur même de son Corps mystique ici-bas,… » Lettre aux futurs évêques, avant les sacres, sans et contre, l’avis de Jean-Paul II.

En 1991, dans son testament spirituel : « .il ne faut pas avoir peur d’affirmer que les autorités romaines actuelles depuis Jean XXIII et Paul VI se sont faites les collaboratrices actives de la Franc-Maçonnerie juive internationale et du socialisme mondial.(Itinéraire Spirituel p.10)

« La situation dans l’Église est plus grave que s’il s’agissait de la perte de la foi. C’est la mise en place d’une autre religion, avec d’autres principes qui ne sont pas catholiques. » (Mgr Lefebvre Conf. Aux séminaristes 11 févr.1991)

L’analogie naturaliste du père de famille malade qui reste père, ou le degré zéro de la réflexion théologique, laissons faire les spécialistes.

«….Conclusion : quelle attitude pratique avoir ?

Notre situation de fils de l’Église en ces temps d’épreuve pourrait être comparée à celle d’un enfant dont le père serait atteint d’une maladie aussi grave que mystérieuse, et qui plus est contagieuse. En son délire, ce père voudrait embrasser son enfant et lui communiquer sa maladie. Il serait inconcevable qu’en raison de cette maladie, même si elle a été contractée volontairement, cet enfant renie son père. Il serait également aussi vain que dangereux pour lui, qui n’est pas médecin, de prétendre apporter un diagnostic exact sur l’étendue du mal, pour imposer ses remèdes; qu’il laisse cela aux spécialistes ! Pour sa part, qu’il se protège des agissements de son père tant que sa maladie demeure ; son père le lui aurait ordonné s’il avait été en bonne santé, précisément pour ne pas contracter son mal. À cet enfant, il revient encore, selon ses possibilités, d’implorer les spécialistes en médecine afin qu’ils se penchent sur la maladie de son père, pour le guérir.

Si toute comparaison est trompeuse, celle-ci a pour elle d’indiquer quelle attitude pratique avoir en ces temps où le siège de Pierre semble occupé par l’antéchrist. Diagnostiquer l’étendue exacte du mal n’est pas de notre ressort, et il relève de la plus élémentaire humilité de suspendre son jugement lorsqu’il s’agit de savoir si le siège de Pierre est actuellement occupé par un pape ou un anti-pape. Laissons ce jugement aux papes de demain, et implorons les « spécialistes » célestes afin qu’ils intercèdent auprès de Dieu pour l’Église qui, rappelons-le, survivra à toute cette malice : les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Mt 16, 18).


D’un point de vue pratique donc, faute d’éléments suffisants, reconnaissons le(s) pape(s) actuel(s), tout en nous préservant de l’influence mortifère qu’il(s) veu(len)t exercer sur nous. Plus de deux cents papes, habités par une foi saine et souvent sainte, ont indiqué comment vivre en chrétiens. C’est eux qu’il faut écouter, et non les mauvais pasteurs d’aujourd’hui. C’est la Tradition bimillénaire qu’il faut suivre, et non les idéologies du monde qui ont envahi les hommes de Dieu. C’est l’obéissance à foi de toujours qu’il importe de garder, et non une obéissance servile à des loups déguisés en brebis. Ces derniers, laissons Dieu les juger : Ils seront confondus, car ils ont commis des abominations ; mais ils ne savent même plus rougir, et ils ne connaissent plus la honte ! C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent ; ils s’affaisseront au jour où je les visiterai, dit Yahvé (Jr 6, 15). Et Dieu de continuer aussitôt à notre endroit : Tenez-vous sur les routes, et voyez ; informez-vous des sentiers d’autrefois : quelle est la voie du salut ? Et suivez-la, et vous trouverez du repos pour vos âmes (Jr 6, 16). » Lettre à un Fidèle Catholique de la Tradition sur le sédévacantisme » de Monsieur l’Abbé Patrick de La Rocque du Prieuré Saint-Joseph de Nice de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) pour répondre aux interrogations relatives au sédévacantisme en ces temps où le siège de Pierre semble occupé par l’antéchrist.

Il ne s’agit, évidemment pas, de vouloir imposer son opinion, c’est uniquement l’interrogation naturelle, surnaturelle et légitime, d’un fils de l’Église catholique apostolique et romaine qui cherche à savoir si son Saint Père, est le véritable Vicaire de Jésus-Christ, qui le conduit au salut, ou un mercenaire qui le fait paître dans les champs empoisonnés de la perdition.

Omnia probate quod bonum tenete 1 Th. 5, 21.

Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent : je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et nul ne les ravira d’entre mes mains. Jn 10, 27-28

Essayons d’être honnête