Le complot de la déduction

Schneider : Les mesures Covid indiquent un gouvernement mondial – ce n’est pas une théorie du complot

La réaction au coronavirus montre « les signes d’un gouvernement mondial », a déclaré l’évêque Athanasius Schneider à Gloria.tv (20 septembre, vidéo en allemand ci-dessous).

Il admet qu’il n’y a pas de preuve évidente de cela, car les planificateurs d’une telle dictature sont assez intelligents pour agir secrètement. Néanmoins, pour Schneider, il existe des « indices solides » pour un gouvernement mondial qui ne peuvent pas être simplement rejetés comme « théorie du complot ».

Il fait référence à des personnalités influentes qui ont déclaré, il y a déjà des années, que la mise en place d’un nouveau gouvernement mondial nécessiterait une épidémie.

En outre, tous les habitants de la planète sont désormais traités comme des enfants, y compris en ce qui concerne les codes vestimentaires et les règles telles que les masques et la distanciation sociale, souligne Schneider, « Un scénario se développe sous nos yeux qui montre clairement les traits d’un gouvernement mondial« .

Et si l’esclavage commençait par le masque ?

https://gloria.tv/post/Cnj9v3YZUgnM63tTFMwnKowVA

Le complot de la déduction

De l’auto-démolition

Mgr Viganò: le Christ-Roi a été « détrôné » non seulement «de la société mais aussi de l’Église»

12 août 2020

 »L’archevêque Carlo Maria Viganò, dans une méditation prononcée lors de la récente réunion annuelle du personnel de LifeSiteNews, a décrit à quel point la royauté du Christ est importante et comment elle a été minée dans la société, sous l’influence de forces maçonniques. Mais aussi dans l’Église, a-t-il ajouté, la monarchie papale et avec elle la royauté du Christ ont été sapées depuis le Concile Vatican II.

«Et quand Paul VI déposa le triple diadème royal avec un geste ostentatoire», expliqua le prélat italien dans sa méditation, «comme s’il renonçait à la monarchie sacrée par procuration, il enleva aussi la couronne de Notre-Seigneur, confinant Sa Royauté à une sphère purement eschatologique. Comme preuve de cette diminution de la royauté sociale du Christ – également au sein de l’Église – Mgr Viganò indique que la liturgie de la fête du Christ-Roi a été déplacée à la fin de l’année liturgique, lui donnant ainsi une dimension plus eschatologique, y donnant moins de sens dans notre vie quotidienne.

Dans la première partie de sa réflexion, que Mgr Viganò a livrée par téléphone à une quarantaine de membres de l’équipe de LifeSiteNews, lors de la réunion annuelle du 6 août, il a évoqué la fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur de ce jour-là. Se référant au passage scripturaire parlant de cet événement, ainsi qu’à d’autres passages scripturaires, le prélat italien a alors établi la royauté du Christ sur l’humanité. Il a explicitement choisi ce sujet pour sa méditation avec LifeSiteNews, «parce que je crois que d’une certaine manière le point focal de notre et de votre engagement en tant que catholiques peut y être résumé; non seulement dans la vie privée et familiale mais aussi et surtout dans la vie sociale et politique

Avec cela, le prélat nous a rappelé que toute l’humanité est appelée à suivre le Christ et ses commandements, ou, comme le dit la prière du Notre Père, «Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel». Mgr Viganò nous a donc appelé à «raviver notre foi en la royauté universelle de notre divin Sauveur», et il a ajouté plus tard qu’il «n’est pas possible de remettre en question le caractère royal de l’œuvre de Jésus-Christ. Il est roi.

Après avoir établi et rappelé ces faits cruciaux, Mgr Viganò a ensuite décrit notre situation actuelle. «La fureur de l’ennemi, qui hait la race humaine», expliqua-t-il, «se déchaîne principalement contre la doctrine de la royauté du Christ, parce que cette royauté est unie dans la personne de Notre-Seigneur, vrai Dieu et vrai homme. La laïcité du XIXe siècle, alimentée par la franc-maçonnerie, a réussi à se réorganiser en une idéologie encore plus perverse, puisqu’elle a étendu le déni des droits royaux du Rédempteur non seulement à la société civile mais aussi au Corps de l’Église

C’est-à-dire que non seulement la royauté du Christ a été de plus en plus niée dans la société civile, mais aussi dans l’Église catholique. Ici, Mgr Viganò a souligné le Concile Vatican II qui a sapé, en affaiblissant le principe de la monarchie papale (c’est-à-dire en renforçant l’aspect de la collégialité), la Royauté du Christ, puisque le Pape est le Vicaire du Christ sur terre.

Le prélat a déclaré ceci:

 »Cette attaque a été consommée avec le renoncement par la papauté au concept même de cette royauté par procuration ( »vicariante ») du Pontife Romain, apportant ainsi au cœur même de l’Église les exigences de démocratie et de parlementarisme qui avaient déjà été utilisées pour saper les nations et l’autorité des dirigeants. Le Concile Vatican II a considérablement affaibli la monarchie papale à la suite du déni implicite de la royauté divine du Souverain Sacrificateur éternel, et ce faisant, a infligé un coup de maître à l’institution qui jusqu’alors avait été un mur de défense contre la sécularisation de la société chrétienne. »

En affaiblissant la «souveraineté du Vicaire», les «droits souverains du Christ sur son corps mystique» ont été affaiblis. Ici, Mgr Viganò évoque un acte important et symbolique du Pape Paul VI le 13 novembre 1964, lorsque le Pape a enlevé sa couronne papale de sa tête et l’a placée sur l’autel, devant 2000 évêques. Comme le dit un article d’Aleteia : «Après une messe à laquelle assistaient 2000 évêques, le pape se leva de sa chaise et posa solennellement sa tiare sur l’autel. Selon les informations de l’époque, le Pape Paul VI aurait été poussé à faire le geste par des discussions sur la pauvreté dans le monde lors des réunions du Concile œcuménique Vatican II.

L’archevêque Viganò, dans ses méditations, a commenté cet événement comme suit: «Et quand Paul VI déposa le triple diadème royal d’un geste ostentatoire, comme s’il renonçait à la monarchie sacrée par procuration, il enleva également la Couronne de Notre-Seigneur, confinant Sa Royauté à une sphère purement eschatologique. La preuve en est les changements significatifs apportés à la liturgie de la fête du Christ-Roi et son transfert à la fin de l’année liturgique.

Le prélat a alors également réfléchi à la question de savoir si les Pères du Concile savaient qu‘«ils ont en fait évincé Notre-Seigneur Jésus-Christ, le dépouillant de la Couronne de sa Royauté sociale? Cet acte a cependant eu de graves conséquences. Aux yeux de Mgr Viganò, «l’autorité conférée par Notre-Seigneur au prince des apôtres a pratiquement disparue». Au lieu de parler avec autorité et infailliblement, les papes post-conciliaires ont plutôt choisi de parler «en faveur de la pastoralité qui a créé les conditions de formulations équivoques qui sont fortement soupçonnées d’hérésie sinon carrément hérétiques».

L’archevêque italien et ancien nonce papal de Washington, DC. a conclu:  »Nous ne nous trouvons donc pas seulement assiégés dans la sphère civile, dans laquelle pendant des siècles les forces obscures ont refusé le doux joug du Christ et imposé la tyrannie haineuse de l’apostasie et du péché sur la nations; mais aussi dans la sphère religieuse, dans laquelle l’Autorité se démolit et nie que le Roi Divin règne aussi sur l’Église, ses pasteurs et ses fidèles. »

La conséquence de cet abandon de la Royauté sociale du Christ est, selon Mgr Viganò, la tyrannie:  »Dans ce cas également, le doux joug du Christ est remplacé par la tyrannie haineuse des Innovateurs, qui avec un autoritarisme pas différent de celui de leurs homologues laïques, imposent une nouvelle doctrine, une nouvelle morale et une nouvelle liturgie dans laquelle la seule mention de la royauté de Notre-Seigneur est considérée comme un héritage maladroit d’une autre religion, d’une autre Église. »

Cette nouvelle Église peut être caractérisée par «le clergé qui scandalise les fidèles par sa conduite morale répréhensible, répandant l’hérésie depuis les chaires, favorisant l’idolâtrie en célébrant la pachamama et le culte de la Terre-Mère au nom d’un écologisme qui provient d’une matrice clairement maçonnique, » ajoute-t-il.

Mais l’archevêque Viganò ne nous laisse pas sur ces idées pénibles; au contraire, a-t-il déclaré, «nous avons la joie et l’honneur de reconstruire». Il y a «une nouvelle génération de laïcs et de prêtres» qui «participent avec zèle à cette œuvre de reconstruction de l’Église pour le salut des âmes». Ils se permettent, faibles et humbles qu’ils soient, d’être «utilisés par Dieu comme des instruments dociles entre ses mains». Avec notre humilité et notre docilité, a expliqué le prélat, nous pouvons contrer ceux qui «se rebellent contre le Roi dans une illusion de toute-puissance, prononçant leur propre non serviam». Ici, Notre-Dame sera à nos côtés. Mgr Viganò a poursuivi en disant qu’«il ne peut y avoir de royauté du Christ sans la douce et maternelle royauté de Marie».»

Source (en anglais, mais qui contient le texte intégrale de l’allocution de Mgr Viganò).

De l’auto-démolition

Le gouvernement des fous

Le commencement de la sagesse est la crainte de Dieu, donc l’absence de crainte de Dieu que professent nos gouvernants est le début de la folie, ce qui est bien révélé en ce temps de confinement, de mascarade pour tous.

Toute sagesse vient du Seigneur, elle est avec Lui à jamais.

Qui peut compter le sable de la mer, les gouttes de la pluie et les jours du passé?

Qui peut atteindre les hauteurs du ciel, la largeur de la terre, la profondeur de l’abîme et la sagesse?

La sagesse a été créée avant toutes choses, et la lumière de l’intelligence dès l’éternité.

La source de la sagesse, c’est la parole de Dieu au plus haut des cieux, ses voies sont les commandements éternels

A qui a été révélée la racine de la sagesse, et qui a connu ses desseins profonds?

A qui la science de la sagesse a-t-elle été révélée et manifestée, et qui comprend la richesse de ses voies?

Il n’y a qu’un sage grandement redoutable, assis sur son trône: c’est le Seigneur.

C’est lui qui l’a créée; il l’a vue et il l’a nombrée.

Il l’a répandue sur toutes ses oeuvres, ainsi que sur toute chair, selon la mesure de son don, il l’a donnée libéralement à ceux qui l’aiment.

La crainte du Seigneur est gloire et honneur, et joie, et couronne d’allégresse.

La crainte du Seigneur réjouit le coeur; elle donne gaieté, joie et longue vie.

Celui qui craint le Seigneur s’en trouvera bien à la fin, et il trouvera grâce au jour de sa mort. L’amour de Dieu est une glorieuse sagesse; à ceux à qui il se montre, Dieu communique la sagesse, pour qu’ils le puissent contempler.

Le commencement de la sagesse est de craindre Dieu; elle est formée avec les fidèles dans le sein de leur mère.

Elle s’est préparé chez les hommes une éternelle habitation; elle demeurera fidèlement avec leur race.

La plénitude de la sagesse est de craindre le Seigneur; elle rassasie de ses fruits ceux qui la possèdent.

Elle remplit toute sa maison de choses désirables, et ses greniers de ses produits.

La couronne de la sagesse, c’est la crainte du Seigneur; elle fait fleurir la paix et les fruits de salut.

Le Seigneur l’a vue et l’a manifestée; et toutes deux sont des dons de Dieu.

Il fait pleuvoir à flots la science et la lumière de l’intelligence, il exalte la gloire de ceux qui la possèdent.

La racine de la sagesse, c’est de craindre le Seigneur, et ses rameaux sont une longue vie.

La crainte du Seigneur bannit le péché, et celui qui s’y attache détourne la colère.

L’homme injuste et emporté ne saurait être justifié, car la fougue de sa colère amène sa ruine.

L’homme patient attend jusqu’au temps voulu, et ensuite la joie lui est rendue.

Il cache jusqu’au temps voulu ses paroles, et les lèvres des fidèles raconteront sa prudence.

Les trésors de la sagesse renferment des maximes de prudence, mais la piété envers Dieu est en abomination au pécheur.

Désires-tu la sagesse? Garde les commandements, et le Seigneur te l’accordera.

Car la sagesse et l’instruction, c’est la crainte du Seigneur, et ce qui lui plaît, c’est la fidélité et la mansuétude.

Ne te refuse pas à la crainte du Seigneur, et ne t’approche pas de lui avec un coeur double.

Ne sois pas hypocrite devant les hommes, et prends garde à tes lèvres.

Ne t’élève pas toi-même, de peur que tu ne tombes, et que tu n’attires sur toi la confusion. Car le Seigneur révélera ce que tu caches, et te précipitera au milieu de l’assemblée, parce que tu ne t’es pas adonné à la crainte du Seigneur, et que ton coeur est plein de fraude.

Mon fils, si tu entreprends de servir le Seigneur, prépare ton âme à l’épreuve.

Rends droit ton coeur et sois constant. et ne te précipite pas au temps du malheur.

Attache-toi à Dieu et ne t’en sépare pas, afin que tu grandisses à ta fin.

Tout ce qui vient sur toi, accepte-le, et, dans les vicissitudes de ton humiliation, sois patient.

Car l’or s’éprouve dans le feu, et les hommes agréables à Dieu dans le creuset de l’humiliation.

Aie foi en Dieu, et il te relèvera; rends tes voies droites, et espère en lui.

Vous qui craignez le Seigneur, attendez sa miséricorde, et ne vous détournez pas, de peur que vous ne tombiez.

Vous qui craignez le Seigneur, ayez foi en lui, et votre récompense ne se perdra pas.

Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie et la miséricorde.

Considérez les générations antiques, et voyez: qui jamais a espéré au Seigneur et a été confondu? Qui est resté fidèle à sa crainte et a été abandonné?

Qui l’a invoqué et n’a reçu de lui que le mépris?

Car le Seigneur est compatissant et miséricordieux; il remet les péchés et délivre au jour de l’affliction.

Malheur aux coeurs timides, aux mains sans vigueur, au pécheur qui marche dans deux voies!

Malheur au coeur sans vigueur, parce qu’il n’a pas foi en Dieu! Aussi ne sera-t-il pas protégé.

Malheur à vous qui avez perdu la patience! Que ferez-vous au jour de la visite du Seigneur?

Ceux qui craignent le Seigneur ne sont pas indociles à ses paroles, et ceux qui l’aiment gardent fidèlement ses voies.

Ceux qui craignent le Seigneur cherchent son bon plaisir, et ceux qui l’aiment se rassasient de sa loi.

Ceux qui craignent le Seigneur préparent leurs coeurs, et tiennent leurs âmes humiliées devant lui,

en disant: Nous tomberons entre les mains du Seigneur, et non entre les mains des hommes; car autant il a de puissance, autant il a de miséricorde. (Si 1 ; 2, 1-18)

Le gouvernement des fous