Faire le bon diagnostic

Réponse à l’appel de mille militaires.

Avant de vous laisser découvrir ce Contre Appel rassurant signé par d’anciens gradés des trois corps d’armée et publié par Valérie Bugault, Contre Appel qui démontre que dans notre pays il existe encore des esprits sains et intègres, je veux juste faire quelques remarques sur « l’appel » précédent d’une vingtaine de généraux et des militaires en retraite, « appel » presque enfantin, auquel on a sans doute accordé trop d’importance, mais auquel il convient de répondre pour démontrer que les vrais patriotes ont une vision différente de l’état du pays et qu’il convient d’en tenir compte aussi.Eric Montana

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Avant de vous laisser découvrir ce Contre Appel rassurant signé par d’anciens gradés des trois corps d’armée et publié par Valérie Bugault, Contre Appel qui démontre que dans notre pays il existe encore des esprits sains et intègres, je veux juste faire quelques remarques sur « l’appel » précédent d’une vingtaine de généraux et des militaires en retraite, « appel » presque enfantin, auquel on a sans doute accordé trop d’importance, mais auquel il convient de répondre pour démontrer que les vrais patriotes ont une vision différente de l’état du pays et qu’il convient d’en tenir compte aussi.

Alors je vais mettre moi aussi les pieds dans le plat et dire des choses qui fâchent car lorsqu’on est incapable de faire le bon diagnostic, on ne peut en aucun cas proposer le bon remède, surtout quand ce remède consiste à provoquer une guerre civile qui détruirait le pays et la vie de millions d’entre nous. Halte aux pyromanes !

D’abord, faisons un examen minutieux de l’état du malade, en l’occurrence de la République. Qu’est-ce qui rend notre pays aussi malade pour que certains proposent de casser le thermomètre pour guérir la maladie ?

Notre République est une imposture ! Une création maçonnique au service des Francs Maçons et de leurs complices. Nous nous revendiquons être une démocratie alors que nous ne sommes qu’une ploutocratie déguisée pour tromper les citoyens. Nous nous prétendons être la patrie des Droits de l’homme alors que nous n’en respectons aucun et que dans notre pays, nous avons plus de devoirs, de contraintes, d’obligations que de droits. Un pays régi par 533.000 lois et décrets est un pays où tout est fait pour compliquer les choses simples et restreindre les libertés !

Notre République est une ripou-blique rongée par la corruption jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat et l’opération Covid vient de démontrer la collusion qui existe entre pouvoirs financiers, lobbys pharmaceutiques, lobbys communautaristes et personnel politique. Entre conflits d’intérêts et corruption, le poisson Ripoublique pourrit par la tête !

Alors, bien sûr, comment faire pour que les citoyens ne focalisent pas leur attention sur ce cancer qui ronge et détruit à petits feux notre pays ?

C’est simple, on créé un bouc émissaire ! Et si possible un bouc émissaire faible et sans défense, sans pouvoir et sans influence : les damnés de la République sur le dos desquels on fait porter toutes les responsabilités de la déliquescence du pays : les Musulmans !

Ce procédé vieux comme le monde est mis en application avec zèle et minutie dans cette Ripoublique au bord de l’explosion.

Alors, ce ne sont pas les éléments de langage débiles qui manquent. De ‘l’islamo-gauchisme » à « l’islamo-fachisme » au « radicalisme » et autres « fondamentalismes » les esprits libres et nos compatriotes musulmans sont attaqués de tous les côtés par les sionistes d’abord et par leurs adeptes ensuite. Des « territoires perdus de la République » en passant par les « zones de non droit« , tout fait ventre chez ces aveugles. Tels des perroquets sans cervelle, ils répètent les mots que l’on a inventé pour eux, avec tout le vice et toute la malveillance qui caractérisent ses inventeurs

Depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée, suivi par Hollande et Macron, les mêmes poncifs, la même réthorique puante, les mêmes clichés, les mêmes amalgames relayés par des médias aussi puants et aussi malhonnêtes que les politiques et les intellectuels de basse-cour.

Si notre pays va si mal ce n’est pas à cause de l’imposture maçonnique « républicaine », non…

Ce n’est pas parce que les fondations de la maison France sont pourries, non…

Ce n’est pas parce que cette fausse démocratie fabrique toujours plus d’inégalités, plus de misère et plus d’injustices, non…

Ce n’est pas parce que nous avons la classe politique la plus corrompue qui soit, non…

Ce n’est pas parce que cette République est devenue la propriété privée de ceux qui l’ont phagocytée à leur profit exclusif et ont placé leurs serviteurs dans toutes les institutions de l’Etat, armée et police comprises, non…

Ce n’est pas parce qu’à force de la piller et de la dépouiller il ne reste plus que des os à ronger pour les citoyens, non…

Ce n’est pas parce que l’Union européenne favorise les tensions et le désordre, en nous obligeant à accueillir plus d’immigrés que nous ne pouvons en recevoir, non…

Ce n’est pas parce que tout est fait pour nous diviser, nous opposer, détruire la nation pour la conduire vers le Nouvel Ordre Mondial, quitte à nous faire subir des attentats sous faux drapeau, non…

Ce n’est pas parce que notre France a renoncé à une politique indépendante et souveraine au service de ses habitants et a délégué toutes ses prérogatives régaliennes à un super Etat européen où gouvernent des anonymes sans aucune légitimité politique, au service exclusif de la finance messianique apatride, non…

Nos militaires ne font pas ce constat là. Ils ne voient pas l’éléphant dans notre magasin de porcelaines. Non. Si notre pays va si mal selon eux, c’est parce qu’il y a quelques djellabas, trop de mosquées, quelques femmes voilées, trop de babouches et trop de kébabs…

Quand on a des généraux à l’image de nos politiciens, incapables d’identifier l’ennemi véritable, il ne faut pas s’étonner si malgré notre puissance militaire, nous perdons toutes les guerres et si notre pays a perdu prestige et influence dans le monde entier ! Quand nos militaires filtrent les mouches pour mieux avaler des chameaux, on aurait plutôt envie de leur offrir des microscopes pour remplacer leurs lunettes ! Quand les sages montrent la lune, regardent-ils le doigt ? On est en droit de se poser la question à la lecture de cet « appel » digne de la maternelle !

On se demande si ceux qui focalisent leur attention sur la communauté musulmane de France qui concentre la partie de la population la plus touchée et la plus défavorisée par les dysfonctionnements de cet Etat malade, ont un cerveau ou s’ils ne sont pas complètement abrutis par les diagnostics de Zemmour, de Goldnadel et de Finkielkraut qui ont pour fonction d’alimenter la haine, avec des arguments aussi puants de mauvaise foi que leur haleine !

Et ce sont ces gens là, ces patriotes de papier, ces agents doubles qui servent à alimenter la réflexion de nos généraux et de nos militaires ? C’est donc ça leur source d’inspiration ? Les fabricants de mots clés, d’éléments de langage, des manipulateurs de la vérité et de la pensée ?

Si le niveau de réflexion de certains de nos militaires est aussi bas et d’aussi mauvaise qualité, alors il vaut mieux que « la grande muette » reste muette car leur appel à la guerre civile démontre non seulement un manque de perspicacité,  une capacité de réflexion dérisoire mais aussi une incapacité chronique à analyser la situation de notre pays avec bon sens, objectivité, réalisme et honnêteté.

Les mauvais docteurs ne guérissent jamais leurs patients, ils les achèvent ! Mais heureusement, il existe dans notre pays des bons docteurs qui ne sont pas des imposteurs !

Lisez…

Jugeant qu’il y a péril en la maison France, vingt officiers généraux de la deuxième section et plus de mille militaires en retraite ou du cadre de réserve ont lancé un appel aux instances gouvernementales.

Voici sans esprit de polémique l’opinion émise à titre personnel par un groupe de citoyens qui ont en commun d’avoir servi à une période active de leur vie comme officiers dans l’une des trois Armées. C’est à ce titre qu’ils partagent une inquiétude concernant le présent et l’avenir de la France qu’à terme plus ou moins rapproché ils lègueront à leur descendance.

Ce faisant aucun ne revendique pour autant la représentation de l’opinion des militaires d’active ni ne suggère un quelconque engagement de la part de ces derniers, eux qui sont dédiés à servir activement et souvent au péril de leur vie leur nation considérée comme un tout.

« L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent ».

(…)

« Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables ».

Ces militaires font un constat que l’on ne peut que partager dans sa généralité mais apparait plus discutable quand on en vient au choix plus précis des dits dangers.

Quant à la solution pour éradiquer le grand péril, il apparait n’être qu’un vœu pieux.

En effet quand on veut soigner un mal il convient de distinguer les symptômes et la racine du mal proprement dite et donc de distinguer le traitement de confort comme disent les médecins du traitement curatif. Ils sont complémentaires. Le premier sans le second est inopérant et, le plus souvent, le second n’est pas humainement supportable sans l’apport du premier.

C’est dans cette approche que réside notre désaccord car si nous partageons la définition de ces dangers ils nous apparaissent comme les simples symptômes d’un mal plus profond à la racine duquel il convient de s’attaquer si l’on veut que la France survive.

N’est-il pas illusoire de demander à ceux qui instillent le poison de façon probablement consciente et sans doute en toute sincérité de bien vouloir changer de seringue pour nous instiller le contre-poison ?

Dans sa grande majorité la classe politique de notre pays servie par un système parlementaire plus que séculaire a été depuis des décennies dévoyée par la haute finance qui détient les cordons de la bourse et la maîtrise des grands médias et qui décide donc de qui sera ou non élu, servie en cela par toutes sortes de relais que sont parmi d’autres Bilderberg, Davos, le CRIF et les fratries.

Cette classe politique que Jean Pierre Chevènement alors lucide avait qualifiée de pareille-au-même, servie par une administration solide et déférente, n’est là que pour faire exécuter les dictats de ceux qui détiennent le pouvoir c’est à dire la haute finance, dictats relayés par l’organisation de la communauté européenne composée de plus de 25 000 fonctionnaires qui n’ont été élus par personne mais sont investis de l’autorité que leur confèrent les traités.

Alors qu’il s’agisse d’immigration, de délitement de la nation et de la multiplication des zones de non-droit, de violence et de montée de la haine entre communautés, la classe politique aux manettes ne fait que suivre la feuille de route qui lui est dictée devant aboutir à la destruction de la nation très ancienne que nous sommes, obstacle symbolique au mondialisme montant qu’il convient de faire disparaître.

Ce qui met mortellement en péril la France, c’est tout simplement le libéralisme effréné qui est inscrit dans le marbre des traités dits européens se traduisant par la désindustrialisation du pays tout autant que par l’abaissement de notre langue, l’emploi du globish par les médias, la publicité envahissante et … le chef de l’État lui-même, c’est aussi la destruction de l’outil de l’énergie nucléaire et la politique d’auto-flagellation au plus haut niveau et en toute occasion, c’est encore le délitement de l’éducation nationale et de la politique de santé publique, c’est enfin la mise en résidence surveillée de 66 millions de Français avec port obligatoire de la muselière.

C’est tout cela que souligne notre servile alignement sur la doctrine politique et militaire anglo-saxonne que concrétisent notre appartenance à l’OTAN et notre souveraineté perdue.

Chers camarades militaires voilà ce que nous pensons être de notre devoir de vous répondre.

Votre appel parle à juste titre de Gilets jaunes. Et si c’était la voie qui permette enfin d’attaquer le mal à la racine tout en appliquant les mesures que vous préconisez pour le traitement de confort dont notre nation ressent un très urgent besoin ?

Rappelons cette brève citation du alors Président Charles De Gaulle : « Les Français ont besoin d’un projet ». En aucun cas d’une guerre civile. 

Sous signature de :

> Claude Gaucherand, contre-amiral (2S)

> Alain Corvez, colonel -Terre (er)

> Bernie Le Van Xieu, colonel-Terre (er)

> Jean-Marie Lauras, colonel (Air) (er),

> Jean Marie Six, IGA (2S),

> Jacques Hogard, colonel-Terre (er),

> Michel Debray, vice-amiral (2S),

> Olivier Frot,commissaire colonel-Terre (er)

> Michel Lucas, colonel-Terre (er)

> Hubert de Gevigney, contre-amiral (2s)

> Philippe Bourcier de Carbon, capitaine de frégate (er)

> Vivian Gauvin, lieutenant-colonel (Air) (er)

> Jean Baptiste de Fontenilles, colonel Terre (er)

> Regis Chamagne, colonel (Air) (er)

Source : Valérie Bugault

Note de la rédaction : Tous les maux de la France viennent de l’oubli des promesses de son baptême, de l’oubli du règne du Christ-Roi, de son apostasie.

Faire le bon diagnostic

L’art de faire des zombies

Comment les politiques anti-Covid ont changé l’anthropologie

Stefano Fontana
La NBQ
25 avril 2021

Le covid change l’anthropologie. Quel genre d’homme veut-on voir émerger des ruines de la politique anti-Covid? Un individu dépourvu de relations: le médecin généraliste n’est pas consultable, les membres de la famille sont des ennemis potentiels. De plus, les enfermements s’appliquent à tous, que l’on vive dans une ville ou dans un village. C’est un homme-masse désincarné auquel il faut changer sa façon de travailler et d’apprendre, de pleurer les morts, de prier. Un homme hétérodirigé, dépendant de la machine sanitaire et politique, sans conscience, parce que dangereuse, qui fera coïncider la vérité avec les données institutionnelles, attentif à ce qu’il dira et à qui.

La vision de l’épidémie de Covid 19 est au fond une vision anthropologique. Les mesures sociales et sanitaires sont prises à la lumière d’une conception de l’homme. Ne croyez pas que la contagion qui dure depuis un an n’a pas d’incidence anthropologique : il ne s’agit pas seulement de virus, nous l’avons compris depuis un certain temps déjà. Quelle vision de l’homme se trouve au cœur du récit dominant, et quel homme veut-on voir émerger des ruines des politiques anti-covid menées par ceux qui détiennent les leviers du pouvoir?

A voir comment les choses se sont passées et comment elles se passent encore, leur vision de l’homme est celle de la modernité, sans faille : l’homme est un individu, le virus affecte les individus, les politiques anti-virus visent les individus et sont mises en œuvre par un autre Grand Individu, l’Etat. C’est un individu sans lien qui, seul, se trouve face à la machine du système de santé qui, comme beaucoup l’ont dit, de Foucault à Illich en passant par Jünger, est avant tout une machine politique et seulement accessoirement une machine sanitaire.

L’idée de base est que l’individu doit dépendre de la machine sanitaire pour pouvoir dépendre de la machine politique. L’individu est considéré comme n’ayant aucune ressource, comme une pure unité numérique nue devant la Grande Machine dirigée par le ministre de la Santé. Il n’a aucune ressource, il doit être guidé, il n’a aucune information sur la contagion, les experts doivent la lui donner, il ne sait pas où aller, il faut envoyer une ambulance et l’envoyer à l’hôpital, c’est-à-dire à l’intérieur de la Grande machine. Il ne faut pas le vacciner pour activer ses anticorps naturels, il faut le vacciner en permanence, pour qu’il dépende de la vaccination.

Qu’il s’agit de la vision de l’homme en tant qu’individu non lié, on peut aussi le comprendre par le fait que les relations qui l’entourent ont été éliminées pour des raisons hygiéniques mais surtout pour des raisons politiques. Le médecin généraliste ne peut pas être consulté, les membres de la famille sont des ennemis potentiels, le traitement à domicile ne peut pas être effectué parce qu’il n’y a pas de protocoles, la famille a été pénalisée et si une petite aide économique a été accordée, c’est uniquement parce que les mères ne pouvaient pas travailler à cause du confinement et non pour la famille en tant que telle: une compensation pour les travailleurs individuels et non une aide pour la famille. La vision est donc celle d’un individu-masse, anonyme et égal à tous les autres. Les confinements et les limitations étaient et sont valables pour tous, que l’on vive dans une ville de 3 millions d’habitants ou dans un village de campagne de 800 âmes. Les écoles ont été fermées aussi bien dans le centre de Milan, où les gens se rendent à l’école entassés dans les transports publics, qu’à Alonte, une petite ville de la province de Vicenza, où les gens se rendent à l’école à pied, seuls ou accompagnés de leur mère. Les politiques anti-Covid ont supposé un homme-masse désincarné et à désincarner.

Un homme, donc, vu comme un appendice passif du système, comme individu et comme homme-masse. Et en plus, comme un homme malléable. Dépourvu de nature propre et indiscutablement humaine, mais malléable, plastique, potentiellement changeant comme la matière en évolution. Toutes ses habitudes ont été mises de côté, considérées seulement comme des habitudes modifiables à volonté. Parmi elles, certaines n’étaient pas de simples habitudes, mais avaient trait à la vie humaine, à la vraie vie. Sanctifier les fêtes, visiter les parents et les amis malades, faire des œuvres de charité en présence des autres et non à distance, envoyer les enfants à l’école… ce ne sont pas des habitudes interchangeables. Ils veulent que nous changions notre façon de travailler et d’apprendre, de pleurer les morts et de prier, de nous souvenir de notre passé et de nous marier. « Rien ne sera plus comme avant » est le slogan de la re-création de l’homme nouveau.

La vision de l’homme modelable s’accompagne de celle de l’homme hétérodirigé, privé de conscience et de responsabilité parce que dangereuse pour la santé publique. Nous serons dotés de nombreux nouveaux « laissez-passer », tant sur papier qu’électroniques, et les « cartes vertes » avec lesquelles le pouvoir guidera nos pas se multiplieront. Nous devrons considérer comme vraies les recherches financées par Bill Gates et nous réjouir que le virologue Amici [ndt: Mario Amici, voir cet article de Riccardo Cascioli Covid at home] et le médecin Gulisano aient été exclus des journaux télévisés publics. Nous devrons agir comme dieu [minuscule!] l’ordonne, même s’il ordonne des choses absurdes. Nous ferons en sorte que la vérité coïncide avec les données institutionnelles. Nous devrons faire attention à ce que nous disons et en présence de qui.

Enfin, la question la plus importante. L’anthropologie de ceux qui gèrent les politiques anti-covid est celle d’un homme athée : un individu solitaire, malléable et hétérodirigé précisément parce qu’il est athée. Surtout, il est craintif et effrayé parce qu’il est athée. Avec Lourdes et les sanctuaires dédiés à Notre-Dame du Salut fermés, les prêtres célébrant avec des masques et des désinfectants pour les mains, les volontaires des carabiniers dans les allées, peu d’espaces ont été réservés à l’esprit et les rites religieux ont été remplacés par des rites sanitaires.

L’homme est un individu sans rapport, terminal passif du système, modelable par le pouvoir, homme-masse hétérodirigé, bloqué par la peur induite, salutairement athée. Toutes choses déjà dites par Thomas Hobbes [philosophe anglais, 1588-1679, auteur de « Léviathan »], le père (désespéré) de la politique moderne.

L’art de faire des zombies

Pourquoi veut-on à tout prix vous « vacciner » ?

« Contrôler à distance le cerveau humain via des vaccins ARNm » par le Docteur Charles Morgan en conférence à l’Académie militaire de West Point. Vidéo.

Publié le par brianajane

Le 13 juin 2018, le Dr Charles Morgan, un expert en neurobiologie de l’Université de Yale, de la DARPA et de la CIA, a donné une conférence devant les étudiants de l’Académie militaire de West Point (USMA). Il a parlé de la capacité de modifier l’ADN à des fins de contrôle de l’esprit. [1] Le Dr Morgan montre et raconte aux étudiants d’élite de l’armée américaine comment les technologies connues sous leurs acronmymes CRISPR (Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées) et DREADDS (Designer Receptor Exclusively Activated by Designer Drugs) peuvent « concevoir n’importe quoi ».

Le Dr Morgan montre comment DREADDS peut être « infusé » dans l’ADN des êtres humains pour contrôler notre comportement. Ces récepteurs Designer activés exclusivement par des drogues de synthèse peuvent créer de nouvelles cellules. Ils peuvent produire de nouveaux souvenirs et comportements chez leurs sujets humains. Ils peuvent également l’utiliser pour effacer ou même modifier votre mémoire. La technologie CRISPR peut être utilisée pour tuer uniquement certaines races de personnes via l’édition d’ADN.

Le Dr Morgan dit aux étudiants de la Modern War University de West Point que « la technologie appelée CRISPR rend un certain nombre de choses immédiatement disponibles … Vous pouvez concevoir n’importe quoi. Vous pouvez concevoir une chose unique qui n’en tuerait qu’un. Ce que vous faites lorsque vous créez des plasmides et les mettez dans des cellules, cela envoie un signal et indique quelle partie de l’ADN doit se dérouler, se déplier et produire un produit. C’est l’avenir de la médecine. »

Le Dr Morgan demande : « Que pourriez-vous faire avec cette technologie si vous travailliez dans le domaine de la sécurité et du renseignement? » Les cellules « peuvent être conçues pour des activités et des objectifs spécifiques. Elles peuvent être placées stratégiquement. Elles peuvent être contrôlées à distance ». Ainsi, ces contrôleurs de cellules « peuvent avoir des choses activées dans le cerveau des autres ».

En 2011, la technologie semblait commander au niveau cellulaire « la diffusion programmée des informations à la demande ». En 2018, le pouvoir de remplacer par le sang, le cerveau et les cellules les propres souvenirs et choix d’un être humain par la réalité de substitution des contrôleurs dépassait déjà tout conditionnement comportemental imposé par les téléphones portables. Pour le Dr Morgan, les nouvelles capacités mènent à des améliorations de la prestation et de l’exhaustivité. « Pourquoi auriez-vous un système numérique alors que vous pouvez avoir un système ADN? », demande-t-il.

Le Dr Morgan est assez explicite dans son diaporama : « Les cellules peuvent être conçues pour des activités et des objectifs spécifiques. Les cellules peuvent être placées stratégiquement. Elles peuvent être contrôlées à distance. » La nouvelle technologie permet à ses contrôleurs « d’activer les choses dans le cerveau des autres ». Plus loin, le docteur, maintenant titulaire à l’Université de New Haven, imagine comment la combinaison de « systèmes ADN » avec « l’informatique quantique » peut former « une menace vraiment assez étonnante et à la fois mortelle ». Ainsi, les doses d’ARNm de Pfizer et Moderna peuvent atteindre un dernier arrêt dans l’agenda mondial d’un peuple au pouvoir. [2] https://www.youtube.com/embed/cTtIPBPSv0U?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent

L’ADN pourra contrôler votre corps et votre esprit

Le vaccin COVID est un vaccin à ARNm qui est un tout nouveau type qui n’a encore jamais été approuvé, homologué et distribué à grande échelle. Il modifie l’ADN de votre corps et reproduit et contrôle votre corps. C’est extrêmement dangereux à bien des égards. Le Dr Morgan révèle qu’ils peuvent désormais stocker et cacher des images et des films dans l’ADN et des bactéries, il dit également que seulement 1 gramme d’ADN humain peut stocker l’équivalent de 7 milliards de iPADS, pensez-y, juste 1 gramme, c’est absolument étonnant! ! Il dit que les informations et les images peuvent également être stockées dans des bactéries sur le corps humain qui peuvent ensuite être placées dans un plat et lorsque ces mêmes bactéries se reproduisent, leur progéniture sera également codée avec les mêmes informations. Il dit également qu’il est possible de programmer une cellule et de la diriger pour cibler n’importe quelle partie du corps, y compris le cerveau qui peut alors également être reprogrammé et contrôlé à partir d’une force extérieure.

Cela signifie que le vaccin Covid-19 peut contenir toute la technologie que vous entendrez dans cette vidéo. Le niveau de précision de cette technologie est tel que des nanobots miniatures de la taille des particules de poussière peuvent être programmés pour attaquer n’importe quelle partie du corps pour délivrer une charge utile ou un virus directement dans la circulation sanguine, les organes, le cerveau, les yeux, etc. Elle peut également rester en sommeil dans n’importe quelle partie du corps vers laquelle elle a été dirigée et peut y rester sans être détectée jusqu’à ce que le signal électronique approprié soit délivré pour la réactiver.

Comme l’écrit le propriétaire de la chaîne “End Times Watchman” : « Si vous êtes chrétien, vous devez savoir que ces vaccins permettront aux Lucifériens de changer votre ADN et de modifier votre perception de Dieu. En fait, vous serez programmé pour le détester ! La Bible prévient que les nations et les peuples de la terre détesteront le christianisme biblique et persécuteront les chrétiens croyant à la Bible et c’est ainsi que cela va se passer. Ils modifieront la perception de chaque personne qui prend ces vaccins démoniaques modifiant l’ADN. C’est une guerre spirituelle, elle a été annoncée dans la Bible il y a près de 3000 ans et se déroule maintenant sous nos yeux ! Il convient également de mentionner qu’ils peuvent EFFACER des souvenirs et en installer des FAUX. Imaginez simplement si cela est utilisé pour tromper les habitants de la terre en adorant la bête, et bien sûr, CELA LE SERA, car c’est exactement ce pour quoi il a été créé. »

Michael Yeadon, ancien employé de Pfizer et chercheur, ainsi que le médecin allemand Wolfgang Wodard, ont récemment envoyé une pétition à l’Agence européenne des médicaments, demandant à l’EMA d’arrêter les essais cliniques du vaccin COVID-19 de Pfizer. Ils ont dit que le vaccin pourrait bloquer une protéine qui est cruciale dans la formation d’un placenta, et les médecins ont affirmé que cela pourrait « entraîner une infertilité des femmes vaccinées ». Par conséquent, il est possible qu’un autre objectif du vaccin soit d’empêcher la naissance de nouveaux Blancs, un objectif que la Chine, Bill Gates et George Soros tentent d’atteindre.

La Chine veut être la superpuissance CRISPR du monde

CRISPR-baby2

Le Dr Charles Morgan raconte les progrès de la Chine continentale dans la manipulation de l’ADN. Il imagine « l’informatique quantique » en combinaison avec une telle manipulation. « C’est donc là que se trouve la course … La fusion des systèmes d’ADN avec l’informatique quantique sera vraiment une menace incroyable et à la fois mortelle. » Le directeur du renseignement national américain, John Ratcliffe, a déclaré que la Chine utilisait l’outil d’édition de gènes CRISPR (Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées) pour modifier les embryons humains pour créer une nouvelle génération de « super soldats » capable de combattre plus dur, plus longtemps et plus efficacement [3] :

« Ils veulent qu’ils soient les plus grands et ils veulent aussi qu’ils soient les plus forts, c’est pourquoi ils sont engagés dans l’édition de gènes — essayant littéralement de modifier l’ADN pour rendre les soldats, les marins et les aviateurs plus forts et plus puissants. (…) Les renseignements sont clairs : Pékin a l’intention de dominer les États-Unis et le reste de la planète économiquement, militairement et technologiquement. (…) Il n’y a pas de frontières éthiques à la poursuite du pouvoir de Pékin. (…) La Chine représente la plus grande menace pour l’Amérique et le reste du monde libre depuis la Seconde Guerre mondiale. » [4]

La République populaire de Chine (RPC) collecte l’ADN des personnes depuis des années. [5] La Chine envisage d’utiliser ces informations pour créer des armes biologiques conçues pour cibler des groupes ethniques spécifiques (Blancs: États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Israélites). [6] Ils ont également trouvé des moyens d’obtenir l’ADN des Américains en achetant des entreprises américaines qui ont des profils ADN, en subventionnant l’analyse ADN pour les sociétés d’ascendance, et aussi en piratant toute organisation qui a des profils ADN. Par exemple, en 2015, il a été découvert que la RPC avait piraté Anthem, la deuxième plus grande compagnie d’assurance aux États-Unis. [7]

Il est clair que cette technologie sera utilisée dans les guerres futures et est déjà en cours de développement par la Chine. [8] Vision nocturne, super force, esprits de ruche, contrôle de l’esprit, super mémoire (hypermnésie, hyperthymesie), suppression de mémoire, faux souvenirs, cryptage ADN, animaux et insectes espions secrets …

Ligne 01

À propos du Dr Charles Morgan

Dr Charles Morgan

Au cours de 20 ans à l’Université de Yale et à l’Unité d’études neurobiologiques du Centre national du trouble de stress post-traumatique, les recherches neurobiologiques et médico-légales du Dr Morgan l’ont établi comme un expert international du trouble de stress post-traumatique (SSPT), de la mémoire des témoins oculaires et dans la performance humaine dans des conditions de stress élevé. Il est psychiatre légiste et a témoigné en tant qu’expert de la mémoire et du SSPT au Tribunal international des crimes de guerre, à La Haye. Le Dr Morgan est un expert en la matière dans la sélection et l’évaluation des opérations militaires spéciales et des unités de mission spéciales des États-Unis.

Son travail a permis de mieux comprendre la psycho-neurobiologie de la résilience chez les soldats d’élite et a contribué à la mission de formation des programmes spéciaux de l’armée.

Pour son travail dans la communauté des opérations spéciales, le Dr Morgan a reçu le prix de l’armée américaine pour le service patriotique en 2008. En 2010, le Dr Morgan a reçu la médaille et le prix Sir Henry Welcome pour ses recherches sur l’amélioration des performances cognitives sous stress chez le personnel des opérations spéciales. En 2011, le Dr Morgan s’est déployé en Afghanistan à titre de conseiller opérationnel au sein de l’Asymmetric Warfare Group.

À l’heure actuelle, le Dr Morgan enseigne le cours sur la sexualité humaine pour le programme de médecin associé, YSM ainsi que des cours optionnels liés à la médecine légale dans les évaluations de crédibilité et les évaluations indirectes. (Yale School of Medicine)

__________

RÉFÉRENCES :
  1. MWI Video : « Dr. Charles Morgan on neurobiology and war ». Modern War Institute, 15 June, 2018.
  2. Don Paul : « Pfizer’s, Moderna’s mRNA Shots: Aren’t Needed, Won’t Protect, Do Harm, May Change DNA Forever ». Don Paul – We Are Rev.
  3. Alex Keown : « Is China Using CRISPR to Create Super Soldiers? ». BioSpace, December 04, 2020.
  4. Amelia Wynne : « Army of the biologically enhanced ‘super soldiers’: China is using ‘gene editing’ to make the military ‘stronger and more powerful’, Director of National Intelligence John Ratcliffe has warned ». Daily Mail, 8 December 2020.
  5. Antonio Regalado : « China’s CRISPR twins might have had their brains inadvertently enhanced ». MIT Technology Review, February 21, 2019.
  6. Marc Prosser : « Inside China’s Play to Become the World’s CRISPR Superpower ». SingularityHub, August 18, 2019.
  7. Teny Sahakian : « China is collecting the world’s DNA and the reason is sinister: Gordon Chang ». Fox News, 4 December, 2020.
  8. I Saw The Light Ministries : « The Assyrian Invasion of The Nations ». This article was first published in 2008. Last updated/edited: Dec. 8, 2020.

Guy Boulianne, Journaliste Indépendant : https://guyboulianne.com/2021/04/26/conference-du-dr-charles-morgan-a-lacademie-militaire-de-west-point-controler-a-distance-le-cerveau-humain-via-des-vaccins-arnm/


Pourquoi veut-on à tout prix vous « vacciner » ?

L’ignorance du seul vrai Dieu est la source de tous les maux

De l’abbé Claude Barthe dans Res Novae :

Notre propos dans cet article n’est pas d’examiner des projets politiques qui pourraient avoir en vue, même lointainement, un idéal de chrétienté, mais seulement d’examiner comment le catholicisme d’aujourd’hui, plongé dans une situation d’ultra-laïcité, considère ou plutôt ignore la doctrine du Christ-Roi. Pour saisir le formidable hiatus historique auquel il est confronté, on peut mettre en regard le symbole exprimé dans le narthex de la basilique Saint-Pierre de Rome, par la présence, à droite et à gauche, des statues cavalières de deux « évêques de l’extérieur », Constantin et Charlemagne[1], manifestant ce que l’Église attendait des pouvoirs civils chrétiens : qu’ils soient les protecteurs de l’Église et comme des introducteurs de leurs peuples vers le royaume éternel ; et à l’inverse, le refus symbolique du Président Chirac, à Rome, le 29 octobre 2004, d’insérer dans la constitution de l’Europe la mention, pourtant presque honteuse tant elle était modeste, de ses « racines chrétiennes ».

L’impossible laïcité

Rémi Brague dans son ouvrage Sur la religion[2]qui certes apporte des éléments tout à fait opportuns dans le débat sur la présence envahissante de l’islam, exprime sur le fond, de manière assez radicale, la négation devenue commune de la doctrine du Christ-Roi, laquelle, pense-t-il n’a jamais eu de réalité. Selon lui, « l’Église et État n’ont jamais été séparés, parce qu’ils n’ont jamais été unis », il suppose donc que l’État serait par nature neutre. Et du coup, il prend en bonne part le terme de « séparation » de l’intitulé de la loi de 1905, qui abrogeait les dispositions du concordat de 1801[3].

Et cependant, les pouvoirs religieux et civil sont inséparables et distincts, comme le naturel l’est du surnaturel, du fait que l’un et l’autre exercent une emprise globale sur les mêmes individus qui ne sont pas, de manière schizophrène, spirituels d’une part, et d’autre part temporels, plus précisément politiques, puisqu’ils sont des êtres politiques comme dit Aristote[4]. Pouvoirs inséparables et distincts, et jusqu’à un certain point autonomes[5] – à la différence de la fusion indistincte que prône l’islam.

Au reste, rendant ainsi à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, l’homme, dans les deux cas obéit à un pouvoir qui vient de Dieu (Rm 13, 1), dans l’ordre naturel pour le gouvernement de la Cité, et dans l’ordre surnaturel pour le gouvernement de l’Église. Mais César (les détenteurs du pouvoir civil), à l’image du père de famille, ne saurait être neutre, et a des devoirs religieux comme père de la Cité[6] et, comme tel, il doit créer toutes les conditions favorables pour que ceux dont il est chargé s’engagent librement dans la voie du salut éternel. Léon XIII, dans Immortale Dei du 1er novembre 1885,explique que l’homme, destiné par Dieu à la béatitude éternelle que l’Église lui donne les moyens d’obtenir, a également grand besoin de la Cité terrestre pour parvenir à la perfection. C’est en effet le propre de la société civile (dans la mesure où elle cherche à poursuivre son but propre, c’est-à-dire de régler les réalités humaines selon la loi de Dieu), de conduire les membres de la Cité à mener sur la terre « une vie calme et paisible » (1 Tm 2, 2) en leur procurant le bien de la paix, le respect du juste, le cadre d’une vie honnête. Lorsque, au contraire, les institutions ne se réfèrent pas à la loi du Christ, c’est le salut du grand nombre qui est en péril. Et pire encore, lorsque ces institutions se sont données une essence laïque, hostile, du moins étrangère par nature à la loi du Christ.

Cette laïcité de l’État paraît aujourd’hui à ce point irréversible[7] que les esprits les mieux intentionnés en viennent à défendre la liberté du catholicisme au nom de la laïcité, en précisant qu’ils se réfèrent à une « bonne » laïcité, tel Patrick Buisson inspirant à Nicolas Sarkozy le concept de « laïcité positive » dans son discours au Palais du Latran du 20 décembre 2007. Il reprenait les termes de Benoît XVI qui, dans un message du 17 octobre 2005 à Marcello Pera, Président du Sénat italien, prônait « un État sainement laïc » ayant à organiser « une laïcité positive, qui garantisse à tout citoyen le droit de vivre sa foi religieuse avec une liberté authentique » [8].

La modernité comme chrétienté inversée

En réalité, la modernité appliquée aux rapports de la société et de la religion :

  1. veut un État neutre en matière religieuse, laïque, c’est-à-dire « techniquement » athée. Cette neutralité laïque, issue de la Révolution française, est si contraire à la nature que les États issus des révolutions anglo-saxonnes ont longtemps cherché des accommodements (Églises d’État, invocation de Dieu dans la constitution) en définitive illusoires dès lors que la loi civile est soumise au relativisme du contrat social.
  2. Réduit l’Église, dans le cadre de cette laïcité, à être une association spirituelle ou philosophique parmi les autres[9], au mieux la première de ces associations lorsque la religion des catholiques est encore celle de la majorité des citoyens, selon ce que constatait le Concordat signé entre Bonaparte et le Saint-Siège[10].

Les États d’avant la modernité politique, même lorsqu’ils n’étaient pas catholiques, assuraient les conditions civiles de la vie religieuse. Les structures qui ont pris leur place, à savoir les États laïques modernes, insérés dans l’enchevêtrement complexe de pouvoirs économiques et supra-étatiques aussi athées qu’eux, sont conduits à organiser eux aussi la vie civile de l’Église, parce que c’est dans l’ordre des choses. Ils le font tyranniquement, avec plus ou moins de violence. Quant à la parole de l’Église, elle est seulement admise – et encore sous réserve – que pour les catholiques, comme un règlement d’association qui s’applique uniquement ad intra. Le royaume du Christ n’est autorisé à s’étendre que dans le secret de l’esprit et du cœur des croyants et d’eux seuls, comme si tous les hommes n’avaient pas vocation à devenir disciples du Christ[11].

Mais il y a plus. En réalité, cette configuration nouvelle retourne comme un gant une situation qui fut de chrétienté. L’État moderne, celui né de la Révolution, prend une position en surplomb par rapports aux religions et donc par rapport à la religion du Christ. C’est ce qu’a affirmé, aussi crûment que sottement dans la forme, Gérald Darmanin, ministre français de l’intérieur, le 1er février 2021, sur France-Inter : « Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier qu’ils sont parfaitement compatibles évidemment avec les lois de la République, que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ». Ce qui visait l’islam, mais retombait à plomb sur le catholicisme. L’État moderne prend la place de l’Église, non seulement parce qu’il organise seul les rites sociaux publics, mais surtout parce qu’il l’évince à son profit des domaines où sa parole donnée au nom du Christ doit légitimement intervenir pour la société.

Un catholicisme démissionnaire

Ce que l’on nomme « la crise sanitaire » a permis de constater à quel point était profond le ralliement du catholicisme aux libertés modernes. Dans le monde entier, avec des degrés et des variantes, mais aussi quelques belles exceptions, les épiscopats nationaux, se sont soumis aux directives étatiques concernant l’exercice du culte, sans défendre le principe de sa liberté intrinsèque (quitte à l’assortir, au nom du bien commun, de règles de prudence sanitaire). En France, en Italie, et en d’autres pays les évêques ont même anticipé les mesures gouvernementales de restriction ou d’interdiction du culte public, allant même jusqu’à interdire de leur propre chef la célébration des baptêmes et des mariages !

Il n’est venu alors à la pensée d’aucun Successeur des Apôtres qu’il avait un pouvoir propre, totalement indépendant du pouvoir de César, et a fortiori du « monstre froid » sorti de la Révolution, en ce qui concerne le domaine spirituel, et que c’était à chacun des évêques, et à personne d’autre, de fixer les règles de l’exercice du culte, en tenant bien entendu compte des autres nécessités – sanitaires en l’espèce – du bien de la Cité. A supposer que l’épidémie de Covid devienne aussi grave et dramatique que celle de la peste noire au XIVe siècle, les évêques pourraient avoir à décider, sur le conseil des autorités publiques, de l’interruption provisoire du culte public. Mais eux seuls seraient en droit de le faire.

Maintenir les « prétentions » de l’Église

Les « ouvertures » du concile Vatican II sont à la source « magistérielle » de cette attitude démissionnaire, même si elle a existé dans la pratique bien avant et de bien des manières. Lorsque la déclaration Dignitatis humanæ sur la liberté religieuse en son n. 2 affirmait que « tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public [c’est nous qui soulignons], seul ou associé à d’autres », elle renonçait à l’idéal de la nation « baptisée », quitte à ce que cette nation, pour éviter de plus grands maux, applique la tolérance à la diffusion d’autres cultes et d’autres doctrines[12]. L’« hypothèse »[13], lors du dernier concile, est devenue « thèse », recul considérable du point de vue de la confession de la foi, le principe plus général des droits de l’Église étant abandonné. Du coup, Mgr de Moulins-Beaufort, président de la CEF, a pu écrire dans sa lettre publique au Président Macron : « Nous n’avons jamais réclamé un privilège ou une exemption des règles communes. Nous avons simplement demandé que les règles communes à toute la société s’appliquent à tous les cultes ». Et il continuait : « Il [l’État] doit veiller à valoriser les corps intermédiaires tout en les rappelant à leurs responsabilités »[14]. L’Épouse du Christ prend rang parmi les « corps intermédiaires » de la société nationale.

Nous avions déjà évoqué, le 19 mai 2020 (https://www.resnovae.fr/la-liberte-intrinseque-du-culte-divin/), les remarques pertinentes du politologue Olivier Roy, dans un article du Nouvel Observateur du 8 mai 2020 : « Même si l’Église a été très consciente de sa minorisation dans la société, elle s’est crue immune de la religiophobie montante. Elle la prend aujourd’hui en pleine figure : la police traque des messes « clandestines », évidemment dénoncées par les voisins, comme s’il s’agissait de « vulgaires musulmans » ! Elle a cru que sa loyauté envers la laïcité républicaine lui conserverait cette primauté que même le protocole républicain lui accordait jusqu’ici […] Comment l’Église réagit-elle ? Et bien justement en se présentant comme une communauté particulière, celle des consommateurs de biens sacrés : « nous voulons la messe, la confession, l’hostie ». Elle fait donc appel à la liberté religieuse inscrite dans la loi et dans la constitution : droit non seulement de croyance et d’opinion, mais aussi de pratique dans un cadre collectif. Mais en se réclamant des Droits de l’Homme et du Droit des minorités, elle entérine non seulement sa marginalisation, mais aussi son « auto-sécularisation » ».

Au contraire, l’affirmation théorique des droits de l’Église importe aujourd’hui au plus haut point. Tel un « prétendant » à une couronne dont on l’écarte – si tant est qu’il existe aujourd’hui des princes qui prétendent vraiment –, l’Église doit manifester qu’elle ne renonce jamais à ses droits natifs, prête à saisir toutes les occasions pour les faire respecter. Faisant ce qui est concrètement possible pour les exercer en profitant de la liberté que lui concède un appareil politique qui les ignore, elle ne doit jamais renier l’intégralité des principes – l’affirmation de sa liberté d’Épouse du Christ – en les rappelant opportunément, spécialement en exhortant les catholiques de se garder de la tentation inhérente à l’usage « technique » des libertés modernes, qui est d’adhérer peu ou prou à ces libertés[15].

L’ignorance du seul vrai Dieu est la source de tous les maux

Un fruit du concile pastoral

Le Schisme allemand

The Wanderer
20 avril 2021

Les médias, et pas seulement ceux catholiques conservateurs mais aussi les laïques, mettent en garde depuis plusieurs mois contre l’imminence d’un éventuel schisme allemand qui se produirait à la suite du synode que l’église de ce pays est en train de réaliser. Nous verrons ce qu’il adviendra, mais la situation semble être irréversible. Je propose quelques réflexions à ce sujet:

I. Bien que la rupture progressive des Allemands avec la foi catholique vienne de loin, ce n’est pas par hasard qu’elle a explosé avec le Pape François.

Je pense qu’il est possible d’établir un parallélisme historique utile pour comprendre la situation, en tenant compte du passé péroniste du pontife. Quand, à la fin des années 60 et au début des années 70, Perón était en exil à Madrid et voulait revenir au pouvoir en Argentine, il n’a écarté aucun moyen, parmi lesquels l’alliance avec la Jeunesse péroniste, qui était plus proche de la jeunesse marxiste. Ils firent en sorte d’engendrer une agitation permanente dans le pays et des actes de violence quasi quotidiens qui contribuèrent à affaiblir le gouvernement de Lanusse et à prédisposer l’opinion publique à accepter que le seul à pouvoir résoudre le chaos était Perón. Et c’est ainsi qu’il revint et fut à nouveau élu président.

Pourtant, quelques mois plus tard, il insulta publiquement, depuis le balcon de la Casa Rosada, ces jeunes qui l’avaient aidé à reprendre le pouvoir, les exclut du mouvement péroniste et assura que le peuple « tonnera une leçon ». Et il y eut une leçon des deux côtés: une guerre sale qui a coûté la vie à des milliers d’Argentins et dont le pays paie encore les conséquences et de l’autre côté, demandez aux centaines de vieillards qui passent leurs derniers jours en prison, dans l’attente d’un procès où ils savent qu’ils seront reconnus coupables, pour avoir fait cette guerre. En bref, Perón a utilisé la jeunesse péroniste pour atteindre le pouvoir et, lorsqu’elle a cessé de lui être utile, il l’a jetée et et a fait « tonner le châtiment » sur elle.

Bergoglio a fait quelque chose de similaire. Afin d’atteindre le maximum de pouvoir dans l’Eglise, il n’a pas hésité à utiliser tous les cardinaux qui pouvaient lui être utiles, des latino-américains, qui voteraient pour lui par affinité culturelle, aux américains, qui voteraient pour lui par naïveté. Et aussi les Allemands les plus radicalement progressistes qui avaient l’illusion que le magistère du nouveau pontife sanctionnerait leurs aspirations les plus profondes: suppression du célibat des prêtres, ordination sacerdotale des femmes, évolution de la morale sexuelle, etc. Bergoglio, en revanche, en bon jésuite et en bon péroniste, une fois qu’il a atteint son but et s’est assis sur le trône de Pierre, a essayé de s’en débarrasser, non pas à la manière de Perón, mais en traînant les pieds sur les paiements et les exigences que les Allemands réclamaient. Et, bien sûr, ça n’a pas marché. Ou bien cela a fonctionné comme pour le Général: les jeunes expulsés se sont radicalisés dans les groupes armés et ont entamé une longue période de terreur et d’assassinats. Les Allemands, comprenant qu’ils sont utilisés, font leur propre révolution.

La différence est que François ne pourra pas « tonner le châtiment ». Dans un article paru il y a quelques jours [cf. NCR, A Theological Virus Is Spreading, 16 avril], Michael Warsaw demandait à Rome de faire quelque chose pour arrêter le schisme allemand avant qu’il ne soit trop tard. Et il comparait la situation à ce qui s’est passé avec Luther. Dans ce cas, Rome a réagi lentement et, quand elle l’a fait, il était trop tard. Mais même si c’était tardif, ce fut efficace. Une bonne partie de la chrétienté a été perdue, mais une autre partie a été préservée. Le pape disposait d’un pouvoir de décision et d’une autorité, et du soutien d’une bonne partie des évêques qui souhaitaient être fidèles à l’orthodoxie et même des gouvernants qui n’hésitaient pas à utiliser leurs armes pour contenir l’hérésie.

Mais aujourd’hui, de quelle autorité dispose Bergoglio pour imposer son autorité en faveur de l’orthodoxie? Ce personnage, qui a passé tout son pontificat à flirter avec tous les hérétiques et hérésiarques du monde, n’a pas la moindre capacité à exiger l’obéissance ou l’adhésion doctrinale. Un bon test de la capacité d’autorité restante du Saint-Siège aura lieu le 10 mai, lorsque 2 500 prêtres et « agents pastoraux » allemands béniront publiquement tous les couples de même sexe qui le souhaitent, au mépris des normes du Vatican. L’important ne sera pas le nombre d’adhésions ou de bénédictions, mais la réaction de l’épiscopat allemand et de Rome. Je pense que personne ne dira rien, et surtout pas le pape François, non seulement parce que la dernière chose qu’il souhaite est de se faire mal voir des progressistes internationaux, mais aussi parce qu’il sait qu’ils ne lui obéiront pas.

Bergoglio sait que si les évêques allemands finissent par proclamer les changements doctrinaux prévus, il aura les mains liées. Va-t-il les « ménager » comme il l’a fait avec beaucoup d’évêques conservateurs en les expulsant de leur siège ? Il savait pouvoir compter sur l’obéissance de Mgr Rogelio Livieres ou de Mgr Pedro Martinez, et que les fidèles de Ciudad del Este ou de San Luis courberaient la tête avec soumission devant le nouveau berger qui leur était envoyé. Et il sait aussi que les Allemands ou les Autrichiens résisteront à toutes les miséricordes pontificales, qu’ils ne quitteront pas leurs sièges et que les fidèles défieront l’autorité papale.

D’autre part, les Allemands affirment que leur « voie synodale » soumettra les enseignements de l’église à un vote et respectera les décisions de la majorité. Et ils demandent, au nom des « normes d’une société démocratique », que les « recommandations et décisions prises par la majorité soient également acceptées par ceux qui ont voté différemment. » Quelle autorité peut avoir Bergoglio, alors? Il y a quelques jours, il a affirmé: « Les gouvernements et même moi en tant que dirigeant, sommes les commis de ce que Dieu nous envoie à travers ce qu’il nous délègue. Quand il n’y a pas de consultation du peuple, il n’y a pas de souveraineté« . Ignore-t-il les décisions souveraines du « peuple de Dieu en pèlerinage en Allemagne » sur ce qui doit être cru et pratiqué? Impossible.

Même si Bergoglio venait à décéder dans les prochains mois, son successeur aurait-il l’autorité nécessaire pour arrêter le schisme? J’en doute. L’autorité pontificale est affaiblie; le relativisme que nous a légué Vatican II, que Jean-Paul II a exposé au monde lors de la rencontre d’Assise et que François ne se lasse pas d’illustrer jour après jour depuis huit ans, a sapé toute possibilité d’imposer l’autorité du progressisme.

La comparaison avec ce qui s’est passé au XVIème siècle avec Martin Luther est intéressante. Si un frère augustin a pu obtenir le soutien, pour une raison quelconque, des princes de la moitié de l’Allemagne, que ne pourra faire un épiscopat puissant comme celui de l’Allemagne? Il n’aura pas l’aide militaire des États laïques, mais il aura leurs chaleureuses félicitations pour avoir participé à l’extension des droits propres à la culture démocratique moderne. Et avec le soutien également d’une bonne partie des fidèles qui voient en Rome l’ancienne gardienne d’un ordre complètement périmé.

L’éventuel schisme allemand se répandra comme une traînée de poudre, à la même vitesse qu’Internet, dans le monde entier. Et il ne serait peut-être pas surprenant que des paroisses françaises ou américaines, par exemple, adhèrent au schisme. Leurs évêques pourraient-ils les réprimer, déposer leurs curés ou menacer leurs paroissiens d’interdit? Je ne le pense pas. Ces mesures ne sont utilisées que par Mgr Eduardo Taussig, évêque de San Rafael [en Argentine), pour punir ceux qui osent commettre le sacrilège sanitaire de donner la communion dans la bouche.

Le pontificat du pape François est déjà un pontificat raté et fini, même si nous ne connaissons pas encore la profondeur de l’abîme dans lequel il va tomber.

Note de la rédaction : Le schisme allemand ne fait que suivre celui du Concile par rapport à la Tradition. Les éléments subversifs du Rhin se jetant dans le Tibre évoluent dans la logique révolutionnaire de Luther. Tant dans la liturgie que dans la doctrine, l’église conciliaire est hérétique et schismatique, il faudrait donc plutôt parler du schisme dans le schisme…..

Un fruit du concile pastoral

LES MASQUES TOMBENT

20 avril 2021 (LifeSiteNews) – Du 6 au 8 mai 2021, se tiendra la cinquième Conférence internationale du Vatican, intitulée Explorer l’esprit, le corps et l’âme. S’unir pour prévenir et s’unir pour guérir. Une initiative mondiale de soins de santé : comment l’innovation et les nouveaux systèmes de prestation améliorent la santé humaine. L’événement est organisé par le Conseil pontifical de la culture, la Fondation Cura, la Fondation Science et Foi et Stem for Life.

Michael Haynes de LifeSiteNews a fait un rapport (ici) sur les sujets qui seront abordés et les participants, dont le tristement célèbre Anthony Fauci, dont les scandaleux conflits d’intérêts ne l’ont pas empêché de prendre en charge la gestion de la pandémie aux États-Unis ; Chelsea Clinton, adepte de l’Église de Satan et fervente partisane de l’avortement ; le gourou New Age Deepak Chopra ; Dame Jane Goodall, écologiste et spécialiste des chimpanzés ; les PDG de Pfizer et Moderna ; des représentants de Big Tech ; et toute une série d’avorteurs, de malthusiens et de mondialistes connus du grand public. La conférence a recruté cinq journalistes éminents pour être modérateurs, qui sont exclusivement issus de médias de gauche tels que CNN, MSNBC, CBS et Forbes.


Cette conférence – tout comme le Conseil pour le capitalisme inclusif de Lynn Forester de Rothschild, le Pacte mondial pour l’éducation et le Panthéon interreligieux qui se tiendra en juin à Astana, au Kazakhstan – est la énième confirmation scandaleuse d’un éloignement inquiétant de la Hiérarchie actuelle, et en particulier de ses plus hauts membres romains, de l’orthodoxie catholique. Le Saint-Siège a délibérément renoncé à la mission surnaturelle de l’Église, se faisant le serviteur du Nouvel Ordre Mondial et du mondialisme maçonnique dans un contre-magistère antichristique. Les mêmes dicastères romains, occupés par des personnes idéologiquement alignées sur Jorge Mario Bergoglio, protégées et promues par lui, poursuivent aujourd’hui sans retenue leur œuvre implacable de démolition de la foi, de la morale, de la discipline ecclésiastique, de la vie monastique et religieuse, dans un effort aussi vain qu’inédit pour transformer l’Épouse du Christ en une association philanthropique asservie aux Puissances fortes. Le résultat est la superposition sur la véritable Église d’une secte de modernistes hérétiques et dépravés qui ont l’intention de légitimer l’adultère, la sodomie, l’avortement, l’euthanasie, l’idolâtrie et toute perversion de l’intellect et de la volonté. La véritable Église est maintenant éclipsée, niée et discréditée par ses propres pasteurs, trahie même par celui qui occupe le trône le plus élevé.

Le fait que l’Église profonde soit parvenue à élire son propre membre afin de réaliser ce plan infernal en accord avec l’État profond n’est plus un simple soupçon, mais un phénomène qu’il est désormais essentiel d’interroger et de mettre en lumière. La soumission de la Cathedra veritatis aux intérêts de l’élite maçonnique se manifeste dans toute son évidence, dans le silence assourdissant des Pasteurs sacrés et dans l’égarement du Peuple de Dieu, abandonné à lui-même.

Une autre preuve de cette libido serviendi dégénérée du Vatican envers l’idéologie mondialiste est le choix des orateurs pour donner des témoignages et des conférences : les partisans de l’avortement, de l’utilisation de matériel fœtal dans la recherche, du déclin démographique, de l’agenda pan-sexuel LGBT, et enfin et surtout, du récit du Covid et des soi-disant vaccins. Le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, est certainement l’un des principaux représentants de l’église profonde et du progressisme moderniste, ainsi qu’un partisan du dialogue avec la tristement célèbre secte maçonnique et un promoteur de la fameuse Cour des Gentils. Il n’est donc pas surprenant que parmi les organisateurs de l’événement figure la Fondation Stem for Life, qui se définit fièrement comme « une organisation non sectaire, non partisane et exonérée d’impôts, dont l’objectif est de créer un mouvement visant à accélérer le développement des thérapies cellulaires. »

En y regardant de plus près, le sectarisme et la partisanerie de la Conférence du Vatican sont mis en évidence par le sujet qu’elle aborde, les conclusions qu’elle cherche à tirer, ses participants et ses sponsors. Même l’image choisie pour promouvoir la Conférence est extrêmement éloquente : un gros plan de la fresque de la Création de Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine, dans laquelle la main de Dieu le Père se tend vers la main d’Adam, mais avec les deux mains recouvertes de gants chirurgicaux jetables, rappelant les règles de la nouvelle « liturgie de la santé » et laissant entendre que le Seigneur lui-même pourrait propager le virus.

Dans cette représentation sacrilège, l’ordre de la Création est subverti en une anti-création thérapeutique, dans laquelle l’homme se sauve lui-même et devient l’auteur fou de sa propre « rédemption » sanitaire. Au lieu de la bassine purificatrice du Baptême, la religion covide propose le vaccin, porteur de handicaps et de mort, comme seul moyen de salut. Au lieu de la Foi en la Révélation de Dieu, on trouve la superstition et l’assentiment irrationnel à des préceptes qui n’ont rien de scientifique, avec des rites et des liturgies qui imitent la vraie Religion dans une parodie sacrilège.

Ce choix d’imagerie a une consonance aberrante et blasphématoire, car il utilise une image connue et évocatrice pour insinuer et promouvoir un récit faux et tendancieux qui dit qu’en présence d’une grippe saisonnière, dont le virus n’a toujours pas été isolé selon les postulats de Koch (ici) et qui peut être soignée efficacement avec les traitements existants, il est nécessaire d’administrer des vaccins reconnus inefficaces et encore en phase d’expérimentation, aux effets secondaires inconnus, et dont les producteurs ont obtenu un bouclier pénal d’immunité pour leur distribution. Les victimes immolées sur l’autel du Moloch sanitaire, des enfants démembrés au troisième mois de grossesse pour produire le sérum génétique aux milliers de personnes tuées ou mutilées, n’arrêtent pas la machine infernale de Big Pharma, et il est à craindre une recrudescence du phénomène dans les prochains mois.

On peut se demander si le zèle de Bergoglio pour la diffusion du sérum génétique n’est pas également motivé par de basses raisons économiques, en compensation des pertes subies par le Vatican et les diocèses suite au verrouillage et à l’effondrement de l’assiduité des fidèles à la messe et aux sacrements. D’autre part, si le silence de Rome sur la violation des droits humains et religieux en Chine a été payé par la dictature de Pékin avec de substantielles prébendes, rien n’empêche de reproduire ce schéma à grande échelle en échange de la promotion des vaccins par le Vatican.

La Conférence prendra évidemment grand soin de ne pas évoquer, même indirectement, l’enseignement pérenne du Magistère sur les questions morales et doctrinales de la plus haute importance. À l’inverse, l’éloge flagorneur de la mentalité mondaine et de l’idéologie dominante sera la seule voix, de même que le répertoire œcuménique amorphe inspiré du Nouvel Âge.

Je note qu’en 2003, le même Conseil pontifical pour la culture a condamné le yoga, la méditation et, plus généralement, la pensée New Age comme étant incompatibles avec la foi catholique. Selon le document du Vatican, la pensée New Age « partage avec un certain nombre de groupes influents au niveau international l’objectif de supplanter ou de transcender les religions particulières afin de créer un espace pour une religion universelle qui pourrait unir l’humanité ». Un effort très concerté de la part de nombreuses institutions pour inventer une éthique globale, un cadre éthique qui refléterait la nature globale de la culture, de l’économie et de la politique contemporaines, est étroitement lié à ce phénomène. En outre, la politisation des questions écologiques colore certainement toute la question de l’hypothèse Gaïa ou du culte de la terre mère » (2.5). Il va sans dire que les cérémonies païennes avec lesquelles la basilique Saint-Pierre a été profanée en l’honneur de l’idole pachamama s’inscrivent parfaitement dans cette « politisation des questions écologiques » dénoncée par le document du Vatican de 2003, et qui est aujourd’hui au contraire promue sine glossa par le magistère dit bergoglien, à commencer par Laudato Sì et Fratelli Tutti.

A La Salette, Notre Dame nous a prévenus : « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist« . Ce ne sera pas la Sainte Église, indéfectible par les promesses du Christ, qui perdra la Foi : ce sera la secte qui occupe le Siège du Très Saint Pierre et que nous voyons aujourd’hui propager l’anti-évangile du Nouvel Ordre Mondial. Il n’est plus possible de se taire, car aujourd’hui notre silence nous rendrait complices des ennemis de Dieu et du genre humain. Des millions de fidèles sont dégoûtés par les innombrables scandales des Pasteurs, par la trahison de leur mission, par la désertion de ceux qui, par les Ordres sacrés, sont appelés à témoigner du Saint Évangile et à ne pas soutenir l’établissement du royaume de l’Antéchrist.

Je prie mes frères dans l’épiscopat, les prêtres, les religieux, et de manière particulière les fidèles laïcs qui se voient trahis par la Hiérarchie, d’élever la voix pour exprimer, avec un esprit de véritable obéissance à Notre Seigneur, Tête du Corps mystique, une dénonciation ferme et courageuse de cette apostasie et de ses auteurs. J’invite chacun à prier pour que la Divine Majesté soit émue de compassion et intervienne en notre faveur. Que la Très Sainte Vierge, terribilis ut castrorum acies ordinata, intercède devant le Trône de Dieu, compensant par ses mérites l’indignité de ses enfants qui l’invoquent avec le titre glorieux d’Auxilium Christianorum.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

20 avril 2021

Feria Tertia infra Hebdomadam II

post Octavam Paschae

LES MASQUES TOMBENT

Ils s’occupent de votre santé

« Le Vatican accueille Fauci, Chelsea Clinton, le PDG de Pfizer et des oligarques de Big Tech à une conférence sur la « santé ».

Des concepteurs de vaccins, des aînés mormons, la pro-avortement Chelsea Clinton, la défenseuse du contrôle de la population Jane Goodall, un activiste New Age, un éminent érudit musulman britannique et une actrice américaine pro-avortement connue pour avoir posé nue, sont tous des intervenants d’une prochaine conférence du Vatican sur la « santé ». Seuls deux membres du clergé catholique figurent parmi les 114 intervenants.
https://vaticanconference2021.org/
Par Michael Haynes

CITE DU VATICAN, 15 avril 2021 (LifeSiteNews) – Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé intitulée  » Exploration de l’esprit, du corps et de l’âme « , et accueillera un grand nombre de conférenciers mondialistes et partisans de l’avortement, tels que Chelsea Clinton, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins contaminés par l’avortement, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci.
La conférence, intitulée « Exploring the Mind, Body & Soul. How Innovation and Novel Delivery Systems Improve Human Health », se déroulera du 6 au 8 mai.

Un nombre incroyable de 114 orateurs sont attendus à cet événement, qui est organisé par le Conseil pontifical de la culture, la Fondation Cura, la Fondation Science et Foi (STOQ) et Stem For Life (SFLF).
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers, tels que les PDG de Pfizer et de Moderna, qui produit des pilules abortives, le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins, qui préconise l’utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche, le directeur de Google Health, David Feinberg, et le Dr Anthony Fauci, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, dont les conseils aux responsables gouvernementaux ont joué un rôle majeur dans la fermeture d’églises américaines l’année dernière.
Le directeur du NIH, Francis Collins, a une longue histoire de politiques anti-vie, et a précédemment acclamé les « avantages scientifiques » qui découlent de la recherche sur les tissus fœtaux, affirmant que de tels travaux pouvaient être menés « dans un cadre éthique ».
Il est rejoint à la conférence du Vatican par le PDG de Salesforce, Marc Benioff, qui s’est fermement aligné sur l’élite mondialiste et libérale, en interdisant les courriels des républicains et de la campagne de Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, ainsi qu’en interdisant à tous les clients de même remettre en question l’élection américaine de 2020. M. Benioff a l’habitude de promouvoir les questions relatives aux lesbiennes, aux gays, aux bisexuels et aux transsexuels (LGBT) et est décrit par le Time comme « l’un des dirigeants les plus francs » en matière de LGBT.

Prendront également la parole lors de la conférence la représentante des Nations unies et écologiste Jane Goodall, qui soutient le contrôle de la population, l’activiste new age Deepak Chopra, le guitariste rock Joe Perry, l’aîné mormon William K. Jackson, le président exécutif du British Board of Scholars and Imams, Shaykh Dr. Asim Yusuf, le mannequin pro-avortement Cindy Crawford et l’ex-préfet du Secrétariat à la communication, Monseigneur Dario Viganò.
Le Vatican accueille Fauci, Chelsea Clinton, le PDG de Pfizer et des oligarques de Big Tech à une conférence sur la « santé ».
Des concepteurs de vaccins, des aînés mormons, la pro-avortement Chelsea Clinton, la défenseuse du contrôle de la population Jane Goodall, un activiste New Age, un éminent érudit musulman britannique et une actrice américaine pro-avortement connue pour avoir posé nue, sont tous des intervenants d’une prochaine conférence du Vatican sur la « santé ». Seuls deux membres du clergé catholique figurent parmi les 114 intervenants.
https://vaticanconference2021.org/
Par Michael Haynes

CITE DU VATICAN, 15 avril 2021 (LifeSiteNews) – Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé intitulée  » Exploration de l’esprit, du corps et de l’âme « , et accueillera un grand nombre de conférenciers mondialistes et partisans de l’avortement, tels que Chelsea Clinton, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins contaminés par l’avortement, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci.

La conférence, intitulée « Exploring the Mind, Body & Soul. How Innovation and Novel Delivery Systems Improve Human Health », se déroulera du 6 au 8 mai.
Un nombre incroyable de 114 orateurs sont attendus à cet événement, qui est organisé par le Conseil pontifical de la culture, la Fondation Cura, la Fondation Science et Foi (STOQ) et Stem For Life (SFLF).
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers, tels que les PDG de Pfizer et de Moderna, qui produit des pilules abortives, le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins, qui préconise l’utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche, le directeur de Google Health, David Feinberg, et le Dr Anthony Fauci, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, dont les conseils aux responsables gouvernementaux ont joué un rôle majeur dans la fermeture d’églises américaines l’année dernière.
Le directeur du NIH, Francis Collins, a une longue histoire de politiques anti-vie, et a précédemment acclamé les « avantages scientifiques » qui découlent de la recherche sur les tissus fœtaux, affirmant que de tels travaux pouvaient être menés « dans un cadre éthique ».

Il est rejoint à la conférence du Vatican par le PDG de Salesforce, Marc Benioff, qui s’est fermement aligné sur l’élite mondialiste et libérale, en interdisant les courriels des républicains et de la campagne de Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, ainsi qu’en interdisant à tous les clients de même remettre en question l’élection américaine de 2020. M. Benioff a l’habitude de promouvoir les questions relatives aux lesbiennes, aux gays, aux bisexuels et aux transsexuels (LGBT) et est décrit par le Time comme « l’un des dirigeants les plus francs » en matière de LGBT.

Prendront également la parole lors de la conférence la représentante des Nations unies et écologiste Jane Goodall, qui soutient le contrôle de la population, l’activiste new age Deepak Chopra, le guitariste rock Joe Perry, l’aîné mormon William K. Jackson, le président exécutif du British Board of Scholars and Imams, Shaykh Dr. Asim Yusuf, le mannequin pro-avortement Cindy Crawford et l’ex-préfet du Secrétariat à la communication, Monseigneur Dario Viganò…. »

Ils s’occupent de votre santé

Oportet illum regnare

Ou l’apostasie de l’église conciliaire :

Il est heureux que Vatican II n’enseigne pas l’indifférentisme individuel de la personne humaine vis-à-vis de la vraie religion ; c’est-à-dire la liberté morale, ou le droit de chacun, « d’embrasser la religion qu’il préfère, ou de n’en suivre aucune si aucune ne lui agrée » (Immortale Dei, P.I.N. 143) !
Mais ce que Vatican II enseigne, c’est l’indifférentisme de l’État ( ) vis-à-vis de la vraie religion ; qui aura à son tour comme conséquence à plus ou moins brève échéance l’indifférentisme individuel en matière religieuse. (C’est ce que l’expérience de nos États et sociétés modernes laïcisées nous montre.)
Montrons donc :
1) Ce qu’enseigne Vatican II (D.H. 13).
2) Que cela est contraire au « Droit public » de l’Église.
1. – Ce qu’enseigne Vatican II ex professo, sur le Droit public de l’Église, c’est-à-dire sur ses rapports avec l’État et la société civile.
– « La liberté de l’Église est un (ou « le ») principe fondamental dans les relations de l’Église avec les pouvoirs publics et tout l’ordre civil. » (A)
– « Dans la société humaine et devant tout pouvoir public, l’Église revendique la liberté au titre d’autorité spirituelle instituée par le Christ Seigneur et chargée par mandat divin d’aller par le monde entier prêcher l’Évangile à toute créature. » (B)
– « L’Église revendique également la liberté en tant qu’association d’hommes ayant le droit de vivre, dans la société civile, selon les préceptes de la loi chrétienne. » (c)
– « Dès lors là où il existe un régime de liberté religieuse… là se trouvent enfin assurées à l’Église les conditions, de droit et de fait, de l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de sa divine mission. » (D)
– « En même temps, les fidèles du Christ, comme les autres hommes, jouissent, au civil, du droit de ne pas être empêchés de mener leur vie selon leur conscience. Il y a donc bon accord entre la liberté de l’Église et cette liberté religieuse qui, pour tous les hommes et toutes les communautés, doit être reconnue comme un droit et sanctionnée dans l’ordre juridique. » (E) (D.H. 13.)
2. – Ces propositions sont contraires à l’enseignement traditionnel de l’Église sur le Droit public de l’Église.
1) « Libertas Ecclesiae est principium fundamentale. »
Non ! La liberté n’est pas le principe fondamental ni un principe fondamental en la matière. Le Droit public de l’Église est fondé sur le devoir de l’État de reconnaître la royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ( ). Le principe fondamental qui gouverne les relations entre l’Église et l’État est donc le « oportet illum regnare » de S. Paul (1 Cor 15.25) ; ce règne ne regardant pas seulement l’Église, mais devant être le fondement de la cité temporelle ; ainsi l’enseigne l’Église, voici ce qu’elle revendique comme son premier et principal droit dans la cité :
« On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie ; on n’édifiera pas la société, si l’Église n’en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et le restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : OMNIA INSTAURARE IN CHRISTO. » (S. Pie X, Lettre sur le Sillon, du 29.VIII.1910, n. 11.)

Cette doctrine, Léon XIII l’enseignait avant S. Pie X :
« Les chefs d’État doivent tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de leurs principaux devoirs celui de favoriser la religion, de la protéger de leur bienveillance, de la couvrir de l’autorité efficace des lois, et ne rien statuer ou décider qui soit contraire à son intégrité. » (Immortale Dei, P.I.N. 131 ; cf. aussi « Libertas », P.I.N. 203.)
Et cette religion est bien sûr la seule vraie :
« Puisque est donc nécessaire la profession d’une seule (« unius religionis ») religion dans la cité, il faut professer celle qui uniquement est la vraie, et que l’on reconnaît sans difficulté… » (Libertas, loc. cit.)
Léon XIII, comme ses successeurs, et comme déjà S. Thomas d’Aquin, voit un double fondement au devoir de l’État envers la religion : 1) l’origine divine de la société civile (Immortale Dei, P.I.N. 130), 2) la fin de l’État lui-même, le bien commun temporel, qui doit faciliter positivement aux citoyens l’accès du Ciel !
« La société civile… doit, en favorisant la prospérité publique, pourvoir au bien de citoyens de façon non seulement à ne mettre aucun obstacle, mais à assurer toutes les facilités possibles à la poursuite et à l’acquisition de ce bien suprême et immuable auquel ils aspirent eux-mêmes. La première est de faire respecter la sainte et inviolable observance de la religion, dont les devoirs unissent l’homme à Dieu. » (Immortale Dei, P.I.N. 131.)

On trouve déjà ceci chez S. Thomas :
« Donc, puisque la fin de cette vie qui mérite ici-bas le nom de vie bonne est la béatitude céleste, il appartient à ce compte à la fonction royale (lisons « à l’État ») de procurer la vie bonne de la multitude selon ce qu’il faut pour lui faire obtenir la béatitude céleste ; c’est-à-dire qu’il doit prescrire (dans son ordre qui est le temporel) ce qui y conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire. » (De Regimine Principum, L 1, ch. XV.)

Enfin, chez Pie XII :
« Or ce bien commun, c’est-à-dire l’établissement de conditions publiques normales et stables, telles qu’aux individus aussi bien qu’aux familles il ne soit pas difficile de mener une vie digne régulière, heureuse, selon la loi de Dieu, ce bien commun est la fin et la règle de l’État et de ses organes. » (Alloc. au Patriciat romain, du 8.1.1947, P.I.N. 981.)

Et qu’est-ce que la loi de Dieu, sinon celle de son Église ? Une lettre de la Secrétairerie d’État à l’Archevêque de Sao Paulo, du 14.IV.1955, résume bien cette doctrine :
« Le devoir de rendre à Dieu le tribut d’hommages et de gratitude pour les bienfaits reçus, se rapporte non seulement aux individus, mais aussi aux familles, aux nations et à l’État comme tel. L’Église, dans sa sagesse et sa maternelle sollicitude, a toujours inculqué ce devoir. Les Quatre-Temps entre autres fins en sont, dans leur langage liturgique, une preuve éloquente. Une fois affaibli ou presque perdu dans la société moderne le sens de l’Église, et vu les conséquences de l’agnosticisme religieux des États, la nécessité s’impose de rebrousser chemin, de façon à ce que toutes les nations, fraternisant au pied de l’autel, réaffirment publiquement leur croyance en Dieu et élèvent la louange due au suprême souverain des peuples. »
Quel est donc le « suprême souverain des peuples », sinon Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Quelle est cette louange de l’autel, sinon le Saint Sacrifice de la Messe, acte religieux par excellence de l’Église catholique ? ! On est loin, on le voit, de la seule « liberté de l’Église » que se borne à revendiquer Vatican II, qui prend une partie de la doctrine pour abandonner l’autre à un silence scandaleux. L’Église de Vatican II affirmait bien sa volonté de ne revendiquer que la « liberté » et d’oublier le Droit public de l’Église et le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans son message de clôture « aux gouvernants » (8.XII.1965) :
« Dans votre cité terrestre et temporelle, (le Christ) construit mystérieusement sa cité spirituelle et éternelle, son Église. Et que demande-t-elle de vous, cette Église, après deux mille ans bientôt de vicissitudes de toutes sortes dans ses relations avec vous, les puissances de la terre ; que demande-t-elle de vous aujourd’hui ? Elle vous l’a dit dans un de ses textes majeurs de ce Concile : elle ne vous demande que la liberté. La liberté de croire et de prêcher sa foi, la liberté d’aimer son Dieu et de le servir, la liberté de vivre et de porter aux hommes son message de vie. » ( )
2. Continuation du même propos.
Le passage de D.H. cité plus haut en (B) reproduit en substance un beau passage de « Quas Primas » de Pie XI, que nous nous devons de citer :
« …L’Église, en tant que constituée par le Christ comme société parfaite, revendique, en vertu d’un droit naturel qu’elle ne peut abdiquer, pleine liberté et immunité de la part du pouvoir civil, dans l’exercice de la charge qui lui a été confiée d’enseigner, de diriger et de conduire à la béatitude éternelle tous ceux qui appartiennent au royaume du Christ… » (Quas Primas, in fine.)
Mais Pie XI se garde bien de dire que l’Église ne réclame que cela ! S’il est donc indéniable que la liberté de l’Église par rapport au pouvoir civil est un de ses droits, et non des moindres, il n’est cependant pas le seul, loin de là ! La « liberté de l’Église » pourra bien être revendiquée comme un droit imprescriptible, contre les pouvoirs civils totalitaires régalistes (jadis) ou antichrétiens (actuellement) qui y attentent ; mais on ne peut la présenter, sans amputer gravement la doctrine, comme le « principe fondamental » du Droit public de l’Église ! Pie XI lui-même voit bien comment une assertion du « droit à la liberté » pour l’Église demande à être complétée par la revendication de ce qu’on peut appeler la « primauté » de l’Église, qui est une conséquence de celle de son chef, Notre-Seigneur Jésus-Christ (cf. Mt 28.18)
« Aux États, la célébration annuelle de cette fête (du Christ-Roi) rappellera que les magistrats et les gouvernants sont tenus, tout comme les citoyens, de rendre au Christ un culte public et de lui obéir… Car sa royauté exige que l’État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens aussi bien dans la législation que dans la façon de rendre la justice et que dans la formation de la jeunesse à une doctrine saine et à une bonne discipline des mœurs. » (Ibid. loc. cit.)
On ne saurait être plus fort et plus explicite !
Une objection peut surgir :
Oui, disent certains, le Pape Pie XI est très explicite ; mais le Pape n’écrirait plus cette encyclique aujourd’hui ! Les temps ont changé, nous sommes au pluralisme ! Ou encore :
« De notre temps, il n’y a plus intérêt à ce que la religion catholique soit considérée comme l’unique religion de l’État, à l’exclusion de tout autre culte. » (Proposition 77, condamnée dans le Syllabus, Dz 1777.)
« Aussi doit-on des éloges à certains pays de nom catholique, où la loi a pourvu à ce que les étrangers qui viennent s’établir puissent jouir de l’exercice public de leurs cultes particuliers. » (Ibid. prop. 78 condamnée.)
Ou encore :
« L’Église de Vatican II, par la Déclaration sur la liberté religieuse, par Gaudium et Spes, l’Église dans le monde de ce temps (titre significatif !), s’est nettement située dans le monde pluraliste d’aujourd’hui, et sans renier ce qu’il y a eu de grand, a coupé les chaînes qui l’auraient maintenue sur les rives du Moyen-Age. On ne peut demeurer fixé à un moment de l’Histoire ! » (Père Congar, « La crise dans l’Église et Mgr Lefebvre », pp. 52 sq.)
Répondons :
C’est vouloir faire plier le Droit public de l’Église devant l’état de fait. C’est même pire que cela, c’est faire de l’apostasie des nations une nécessité inéluctable de l’Histoire. Or l’Église enseigne depuis dix-neuf siècles que son Droit public est aussi immuable que sa foi, parce qu’il est fondé sur elle ; et que la seule nécessité inéluctable de l’Histoire de l’humanité, c’est que Jésus-Christ doit régner.
Par conséquent l’Église (de Vatican II, comme de Vatican I, comme de Nicée ; ou alors « l’Église de Vatican II » n’est pas l’Église de Vatican I ni de Nicée, ni l’Église du Christ) a le devoir de proclamer son Droit dans toute sa plénitude et toute sa force, à la face du monde même laïcisé, matérialiste, libéral, indifférent, agnostique ou athée ; et avec d’autant plus de force qu’il est plus laïcisé, matérialiste, libéral, indifférent, agnostique ou athée ! C’est une question de Foi ! L’Église peut-elle renoncer, hésiter à proclamer sa foi en la royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? qui est bien une vérité de foi catholique ! Pas davantage elle ne doit hésiter à proclamer son Droit public, c’est-à-dire sa primauté, sa souveraineté dans la cité humaine. Bien loin de nous faire l’écho de cette phrase apostate : « le Pape n’écrirait plus cette encyclique aujourd’hui », nous sommes persuadé que c’est aujourd’hui plus que jamais que le monde a besoin de cette encyclique ; que c’est de cette vérité fondamentale que les hommes ont soif : « oportet illum regnare » ! C’est enfin pour cette raison que nous affirmons que la bouche du prêtre, de l’évêque, ne doit avoir aujourd’hui une plus grande vérité de foi à clamer que celle-ci : « oportet illum regnare ». Nous en sommes persuadé, nous fondant sur cette parole de Dom Guéranger :
« Il y a une grâce attachée à la confession pleine et entière de la Foi. Cette confession, nous dit l’Apôtre, est le salut de ceux qui la font, et l’expérience démontre qu’elle est aussi le salut de ceux qui l’entendent. » (Dom Guéranger, « Le sens chrétien de l’Histoire ».)


Texte de Mgr Lefebvre face à la congrégation pour la doctrine de la foi qui le jugeait pour sa déclaration lui ayant valu sa condamnation dont il avait fait appel et qui n’a rien trouvé à lui rétorquer.

Oportet illum regnare

Un génocide vaccinal

Toute personne vaccinée décédera dans un délai de 1 à 2 ans

Le Docteur Sherri Tenpenny qui est l’un des médecins ayant établi le lien entre vaccination et autisme, explique ce qui va se passer dans les prochains mois pour les personnes qui ont accepté de se faire vacciner.

Dans cette vidéo, le Dr Tenpenny résume la situation et explique également comment les vaccins ARN entameront le processus de dépeuplement au cours des 3 à 6 prochains mois (juillet 2021).Eric Montana

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J’aimerais tellement vous dire que tout va bien, partager de bonnes nouvelles et me réjouir avec vous de la beauté de la vie. Malheureusement, depuis un an, je suis devenu malgré moi, le messager de mauvaises nouvelles…

Le Docteur Sherri Tenpenny qui est l’un des médecins ayant établi le lien entre vaccination et autisme, explique ce qui va se passer dans les prochains mois pour les personnes qui ont accepté de se faire vacciner.

Dans cette vidéo, le Dr Tenpenny résume la situation et explique également comment les vaccins ARN entameront le processus de dépeuplement au cours des 3 à 6 prochains mois (juillet 2021).

Le Dr Tenpenny et d’autres scientifiques ont prédit que des millions de personnes pourraient mourir et cela sera attribué à une nouvelle souche de COVID, (variant) poussant à des vaccins encore plus meurtriers.

Nous sommes confrontés à un génocide vaccinal sans précédent, dans lequel les gens commenceront bientôt à se sentir vraiment malades ou à mourir, poussant la société vers un contrôle mondial et sanitaire continu.

Un génocide vaccinal

L’Église occupée, neutralisée et instrumentalisée

Le Vatican conclut une «alliance mondiale» avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller et les banques pour créer une Grande Réinitialisation

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. » (Ap 17:1-2)

Le pape François a annoncé que le Vatican conclurait une « alliance mondiale » avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde.

L’initiative mondialiste, appelée « Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), se présente comme une organisation pro-capitaliste qui vise à créer « des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives ». Le groupe d’élite, qui s’appelle pompeusement « Les Gardiens » (The Guardians), se qualifie lui-même de « collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon », indique le site internet.

Selon le communiqué de presse du Conseil, le partenariat avec le Vatican signifie « l’urgence d’unir les impératifs moraux et commerciaux pour réformer le capitalisme en une force puissante pour le bien de l’humanité. » L’héritière bancaire Lynn Forester de Rothschild déclare dans une vidéo : « Nous répondons au défi du pape François de créer des économies plus inclusives qui répartissent plus équitablement les bénéfices du capitalisme et permettent aux individus de réaliser leur plein potentiel ». En réalité, ceux qui se prénomment les « Gardiens » sont la même bande mégalomaniaque habituelle de mondialistes déterminés à mettre en œuvre des politiques d’extrême gauche radicale dans le monde entier, comme le Green New Deal et les initiatives de politique identitaire.

Le Conseil se compose d’entreprises et d’organisations mondiales qui partagent la mission de « mobiliser le secteur privé pour créer un système économique plus inclusif, durable et fiable », selon son site internet. Parmi la liste des « Gardiens » en plus du pape François figurent les PDG de Visa, Mastercard, Bank of America, DuPont, The Estée Lauder Companies, Johnson & Johnson et BP, ainsi que le secrétaire général de l’OCDE, le président de la Fondation Ford Darren Walker, le président de la Fondation Rockefeller Rajiv Shah et l’envoyé spécial des Nations Unies pour le climat, Mark Carney.

On lit sur le site Web de l’organisation : « Le Conseil est déterminé à agir. Il recherche un changement réel et durable pour le bien. Les organisations membres adopteront chacune une approche différente pour mettre en œuvre les Principes pour le capitalisme inclusif, mais chacune s’engage à promouvoir des économies durables, inclusives, fortes et fiables dans le monde entier. (…) Cela comprend une nouvelle amélioration des mesures environnementales, sociales et de gouvernance dans nos opérations quotidiennes alors que nous contribuons à atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. »

Cela vient après que le Forum économique mondial, les Nations Unies et d’autres institutions ont récemment appelé à une « grande réinitialisation » pour réorganiser le système capitaliste mondial en un ordre mondial transhumaniste socialiste qui éliminerait la propriété privée et la monnaie.


« Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. » (Ap 17:16)


Les projets subversifs de la Société fabienne

La Base fabienne de 1887

Comment des compagnies mondialistes qui se sont évertué durant toute leur existence à ruiner les peuples comme Visa et Mastercard, à polluer l’environnement comme British Petroleum Company (BP) et à répandre leurs organismes génétiquement modifiés (OGM) comme Johnson & Johnson peuvent-elles prétendre aujourd’hui se mobiliser pour créer « un système économique plus inclusif » et contribuer à atteindre les objectifs de développement durable incluant une nouvelle amélioration des mesures environnementales et sociales ? Je vous rappelle que le vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson est un vaccin OGM (le généticien Axel Kahn, L’Usine Nouvelle, 27-11-2020).

« Le capitalisme a créé une énorme prospérité à l’échelle mondiale, mais il a aussi laissé trop de gens pour compte, a entraîné la dégradation de notre planète et n’inspire pas largement confiance dans la société », a déclaré Lynn Forester de Rothschild, fondatrice du Conseil et associée directrice d’Inclusive Capital Partners. Mais d’où provient donc cet élan d’humanisme alors que la famille Rothschild a de tout temps cherché à causer du tort à des sociétés et à des individus, sans aucun remord.

À la fin du XIXe siècle, les grands capitalistes libéraux (Rothschild, Carnegie, Rockefeller, etc.) ont soutenu la réforme sociale comme un moyen d’apaiser les classes ouvrières rétives et, finalement, de les placer sous leur contrôle. La Société fabienne était l’organisation clé mise en place à cet effet. Lord Nathan Mayer Rothschild fut donc l’un des premiers partenaires de Sidney et Beatrice Webb à financer leurs projets subversifs. Lord Rothschild lui-même a été personnellement impliqué, avec Sidney Webb, dans la restructuration de l’Université de Londres dans laquelle la London School of Economics (LSE) des Fabiens a été incorporée en 1898. Il a également fourni des fonds pour la LSE et en a été le troisième président, après son parent Lord Archibald Primrose, 5e comte de Rosebery.

Les Rothschild sont sans doute les principaux actionnaires du système mondial de banque centrale. La carrière de Victor Rothschild [1] comme agent soviétique confirme que le plan de ces banquiers basés à Londres pour imposer un “gouvernement mondial” dictatorial s’appuyait sur le Communisme. Le souci de la Société fabienne vis-à-vis de l’organisation internationale fut articulé dès le début dans les documents Fabiens comme le « Gouvernement International » qui fut à l’origine de la création, trois ans plus tard, de la Société des Nations, qui fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies reprenant un certain nombre de ses agences et organismes. [2]

Or, le concept mortifère de l’Agenda 21 est profondément ancré dans la pensée et la stratégie fabienne. En effet, la Base fabienne de 1887 — que tous les membres devaient signer et respecter — stipule ceci :

« La Société fabienne est composée de socialistes. Elle vise donc à réorganiser la société par l’émancipation de la terre et du capital industriel de la propriété individuelle et à leur attribution en communauté pour le bénéfice général. De cette manière, seuls les avantages naturels et acquis du pays peuvent être équitablement partagés par l’ensemble du peuple.

« La Société travaille donc à l’extinction de la propriété privée et en conséquence de l’appropriation individuelle, sous la forme d’un loyer, un prix à payer pour l’autorisation d’utiliser la terre, ainsi que des avantages des sols et des territoires. » [3]

Depuis sa création, la Société fabienne entretient des objectifs ténébreux et diaboliques. Beatrice Potter Webb admirait le fondateur de l’eugénisme, Francis Galton. Elle poussa son époux Sidney Webb à adhérer à la Société eugénique à partir de 1890. Cependant, tous deux rejetaient l’idée d’eugénisme positif de Francis Galton. Ils préconisaient une action sur l’environnement plutôt que sur la biologie. [4] L’un des quatre fondateurs principaux de la Société fabienne, George Bernard Shaw, admirait le chef du parti national-socialiste, Adolf Hitler, et son programme génocidaire. Il disait explicitement :

« Vous connaissez presque tous au moins une demi-douzaine de personnes qui ne sont d’aucune utilité dans ce monde. Qui sont plus de problèmes que ce qu’ils valent. Il suffit de les mettre là et de dire, Monsieur ou Madame, allez-vous maintenant avoir la gentillesse de justifier votre existence? Si vous ne pouvez pas justifier votre existence, si vous ne tirez pas votre poids dans le bateau social, si vous ne produisez pas autant que vous consommez ou peut-être un peu plus, alors, clairement, nous ne pouvons pas utiliser la grande organisation de notre société dans le but de vous garder en vie. Parce que votre vie ne nous profite pas et qu’elle ne peut pas vous être très utile. »

Nous voyons donc que l’Agenda 21/2030 respecte en tout points les objectifs eugéniques et totalitaires de la Société fabienne. Le Dr Igor Shepherd écrit : « La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. » [5] C’est exactement la tâche que les « Gardiens du Conseil » se proposent de réaliser selon le calendrier qui leur est imparti.


« Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. » (Ap8:2-3)


Les Rothschild s’assoient dans le temple de Dieu

Le « Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican) a été fondé par Lynn Forester de Rothschild, une femme d’affaires américano-britannique qui est la directrice générale d’E. L. Rothschild, une société holding qu’elle possède avec son troisième mari, Sir Evelyn Robert de Rothschild, membre de la famille Rothschild. Elle siège actuellement au conseil d’administration d’Estée Lauder Companies, de The Economist Group, de Bronfman-Rothschild, de E. L. Rothschild LP et de Christies International.

Elle est membre du Council on Foreign Relations (États-Unis), de Chatham House (Royaume-Uni), de l’Institute for Strategic Studies (Royaume-Uni), de l’International Advisory Council of Asia House (Royaume-Uni) et de la Foreign Policy Association (États-Unis).

Lynn Forester de Rothschild a été mariée trois fois. Son troisième mari est Sir Evelyn de Rothschild (né le 29 août 1931), à qui elle a été présentée par Henry Kissinger lors de la conférence du Groupe Bilderberg en 1998 en Écosse. Ils se sont mariés le 30 novembre 2000, à Londres, en Angleterre, après que de Rothschild a divorcé de sa femme en 2000. À l’annonce du mariage, le couple Rothschild a été invité à passer leur lune de miel à la Maison Blanche par les Clinton.

Sir Evelyn Robert Adrian de Rothschild est un financier britannique. Il a été nommé administrateur de Rothschild Frères à Paris en 1968 alors que Guy de Rothschild de la branche française de la famille est devenu associé chez NM Rothschild & Sons. En 1976, il a succédé à son cousin, l’agent soviétique Victor Rothschild, en tant que président de la banque et en 1982, il est devenu président de Rothschilds Continuation Holdings AG, la société de coordination du groupe de banque d’affaires. Il est devenu co-président de Rothschild Bank AG, Zurich en 1994, servant jusqu’en 2003, date à laquelle il a supervisé la fusion des maisons françaises et britanniques de la famille. David René de Rothschild de la succursale française a pris la relève en tant que président exécutif de Rothschild International après la fusion des différentes succursales et Sir Evelyn est resté président non exécutif de NM Rothschild & Sons.

Evelyn de Rothschild a été le président du journal The Economist de 1972 à 1989. Il fut le gouverneur de la London School of Economics, fondée en 1895 par les membres de la Société fabienne Sidney Webb, Beatrice Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw. Sir Evelyn a été nommé “Knight Bachelor” [6] dans les honneurs du Nouvel An 1989. Il sert de conseiller financier de la reine Elizabeth II.

Sceau découvert lors des fouilles sur les sites khazars. Cependant, plutôt que d’avoir été fabriqués par des Juifs, ceux-ci semblent être des disques solaires chamaniques.

Contrairement à la croyance populaire, la famille Rothschild n’a rien à voir avec le peuple juif, et encore moins avec le peuple sémite. En fait, les Rothschild descendent des Khazars, un peuple semi-nomade turc d’Asie centrale dont la religion d’origine était un mélange de chamanisme nomade et de sorcellerie. L’aspect chamanique implique généralement des chamanes qui entrent dans des états de transe pour tenter « d’entrer en contact direct et immédiat avec des êtres dans le domaine spirituel afin d’effectuer divers souhaits ».

L’une des pratiques chamaniques des Turcs que les Khazars avaient adoptées était la méthode d’installation d’un nouveau dirigeant. L’étranglement cérémonial d’un dirigeant nouvellement élu a amené ce dirigeant à entrer « dans un état d’inconscience avant la mort » afin « qu’il puisse devenir un médium pour la réception et la communication d’oracles ». [7]

Les Khazars se sont convertis au judaïsme autour de 735, au contact des marchands juifs venus de Byzance, ou par le biais des populations de Crimée. Cette conversion est généralement expliquée par un choix stratégique des élites khazares, leur permettant d’échapper à l’influence islamique et à l’influence chrétienne de leurs puissants voisins arabes et byzantins. Malgré cette conversion, les Khazars conservèrent leurs traditions occultes tout en s’imprégnant du Tamuld de Babylone.

Malgré la fin apparente de l’Empire khazar, nous nous retrouverons dix siècles plus tard avec le « faux messie » Sabbataï Tsevi, l’inspirateur de la secte turque des Sabbatéens ainsi que de celle des frankistes. Ce courant spirituel découlait d’un réexamen de la kabbale lourianique, qui enseignait que « tout acte a un certain contenu par lequel l’homme se trouve rattaché à la racine spirituelle des mondes ». Ce précepte fut exacerbé jusqu’à ce que s’élabore l’idée de « rédemption par le péché ». L’argument théologique était le suivant : si, après la rupture des vases, les étincelles divines se sont répandues sur toute la surface du monde, cela signifie qu’il est nécessaire de s’abîmer jusque dans le domaine impur du mal (kelipot) pour parvenir à les rassembler intégralement, sans quoi la Rédemption ne peut arriver à son terme :

« Telle est donc l’œuvre qui a été laissée au Rédempteur, le plus saint de tous les hommes: il doit accomplir ce que les âmes les plus justes du passé n’ont pas été elles-mêmes capables de faire ; il doit descendre par les portes de l’impureté dans le domaine des kelipot et sauver les étincelles divines qui s’y trouvent emprisonnées. »

La sataniste Marina Abramovic posant avec Lord Jacob Rothschild devant le tableau intitulé « Satan convoquant ses légions »

Absolument hétérodoxe, ce courant juif manifeste la fine ligne qui sépare le nihilisme pur de la spiritualité radicale : il fait de la duplicité, c’est-à-dire du fait d’épouser des comportements contraire à ses convictions, une preuve de sainteté.

Les sabbatéens soutenaient en effet que la vraie foi ne peut être professée en public, car elle doit toujours restée cachée : « Chacun a le devoir de la nier extérieurement, car elle est comme une semence qui a été plantée dans le lit de l’âme et qui ne peut croître sans avoir été d’abord recouverte ». Encourageant ainsi la transgression de tous les tabous, le sabbatéisme donna lieu à un complet renversement des valeurs qui déboucha sur une massification des rituels orgiastiques et blasphématoires. Il fut considéré comme une immense « hérésie révolutionnaire » au sein du judaïsme. Poussant les contradictions à leur limite suprême, Sabbatai Zevi alla en 1683 jusqu’à se convertir volontairement à l’islam, « afin de conquérir la Kelipah de l’intérieur ». [8]

Passés maîtres du mensonge et de la duperie, les Rothschild ont poursuivi sans relâche les préceptes de leurs ancêtres et utilisèrent sans ménagement la kabbale et la magie babylonienne pour arriver à leur fin de domination mondiale. L’historien israélien Shlomo Sand écrit : « Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale. » [9]


« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent. » (Ap 3:9)


L’allégeance de David Mayer de Rothschild

À l’ouverture d’une conférence TEDx le 16 décembre 2010, David Mayer de Rothschild dit : « Je suis un grand fan de Google, alors j’ai pensé, voyons quel est le message général sur la nature et je ne suis pas surpris. Lorsque vous cherchez ce qu’est la nature, la première chose qui se présente est : «la nature est L’église de Satan». (…) J’aime le fait que c’est comme si la nature était une île gastronomique tropicale. Mais c’est comme si la nature était l’église de Satan. Donc je veux profiter de cette opportunité pour dire que si c’est l’église de Satan, je suis un adorateur du diable. Je vais le dire maintenant : j’aime Satan. » (sur Youtube, à partir de 1:38 minutes).

Sous le couvert d’une plaisanterie, David de Rothschild proclame en fait son allégeance au prince de ce monde, puisque les Écritures révèlent que le diable – Satan – est actuellement en charge de la planète Terre. [10] Même Jésus-Christ, peu avant Son arrestation et Sa crucifixion, a reconnu l’autorité de Satan : « Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. » (Jean 14:30). Alors qu’il se trouvait devant Ponce Pilate, Jésus déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. » (Jean 18:37)

Fils cadet de Sir Evelyn de Rothschild, né le 25 août 1978 à Londres, David de Rothschild est le plus jeune héritier de la fortune bancaire de sa famille. À l’âge de 20 ans, de Rothschild avait lancé sa propre entreprise de marchandisage de musique et l’avait vendue. En 2001, il a acheté une ferme biologique de 1100 acres en Nouvelle-Zélande et a été invité à participer à une expédition polaire. Cette expérience a fait de Rothschild un éco-aventurier entreprenant, ainsi que le chantre du réchauffement climatique et du développement durable. Il a reçu le prix d’« Explorateur émergent » par le National Geographic, nommé « ambassadeur international » par l’ONG Clean Up the World et nommé « Young Global Leader » par le Forum économique mondial, En 2009, Rothschild a été nommé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) en tant que « héros du climat ».

Certains le considèrent comme un candidat possible en tant qu’Antéchrist. Lorsqu’il a entrepris son voyage « Palastiki » sur un catamaran de 60 pieds composé de 12500 bouteilles en plastique, certains l’ont même surnommé « Plastic Jesus ». Henry Makow Ph.D. écrivait en 2016 :

« Son entreprise de marque lifestyle orientée vers l’écologie, « The Lost Explorer » a été lancée en 2015. Sous le logo occulte de son entreprise se trouvaient les mots « Est. 1978 » (Établi en 1978), une référence à l’année de la naissance de Rothschild. Le logo le plus récent indique « Est. 2025 ». Est-ce l’année où Rothschild passera de l’activisme, de la culture et des affaires à la scène politique et à un rôle de leadership mondial comme prévu par le Forum économique mondial ?

« Des aperçus rapides de l’écriture et de l’activité en ligne de cet homme révèlent un personnage à plusieurs niveaux qui n’est pas seulement calculé, mais également de nature psychologique. Son compte Twitter le montre audacieusement présidant une salle de réunion vide de type Nations Unies représentant la “Nature”. La bannière sur la page se lit simplement “Donnez une voix à la nature” et sa description indique : “Se perdre n’est pas un destin à éviter, mais un destin à embrasser”. » [11]

Philippine de Rothschild porte sur elle la tête de bouc, le Baphomet.

La question que nous sommes tous en droit de nous poser est celle-ci : Comment le pape François a-t-il pu conclure une « alliance mondiale » avec une famille qui a de tout temps évolué dans la sphère des illuminati et du satanisme ? La réponse ne se trouve-t-elle pas dans ce verset : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. » (Luc 24:44-45) [12] En tant que successeur de l’apôtre saint Pierre, sachant très bien ce qu’il en est des temps eschatologiques, Jorge Mario Bergoglio lança tout de même un cri du cœur — une sorte d’appel au secours — lors de l’homélie de la messe à la maison Sainte-Marthe le 13 février 2020 :

« Se laisser glisser lentement dans le péché, relativiser les choses et entrer en «négociation» avec les dieux de l’argent, de la vanité et de l’orgueil. Se laisser lentement glisser car c’est une chute avec anesthésie, tu ne t’en aperçois pas, mais lentement on glisse, on relativise les choses et l’on perd la fidélité à Dieu. Et pour nous, ce lent glissement de la vie vers la mondanité, c’est le grave péché : “Ils le font tous, mais oui, il n’y a pas de problème, oui, ce n’est vraiment pas l’idéal, mais…”.

« Ces paroles nous justifient au prix de la perte de la fidélité au Dieu unique. Ce sont des idoles modernes. Réfléchissons à ce péché de mondanité. De perdre l’authenticité de l’Évangile. L’authenticité de la Parole de Dieu, de perdre l’amour de ce Dieu qui a donné sa vie pour nous. On ne peut pas être bon avec Dieu et le diable. » [13] [14]

« Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. » (Matthieu 26:24)

« Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2:3-4)


RÉFÉRENCES :
NOTES :
  1. Victor Rothschild (père de Lord Jacob Rothschild) avait épousé Teresa “Tess” Mayor, la petite-nièce de la fondatrice de la London School of Economics, Béatrice Webb, cette dernière ayant joué un rôle crucial dans la formation de la Société fabienne.
  2. Leonard Woolf : « International government. Together with a project by Fabian Committee for a Supernational Authority that will prevent War ». Introduction by Bernard Shaw. Fabian Research Department, Brentano’s, New York 1916.
  3. George Bernard Shaw : « Basis of the Fabian Society », in: The Fabian Society : its early history. Fabian Society, tract n ° 41, 2nd ed., London, p. 31.
  4. Daniel Becquemont : « Eugénisme et socialisme en Grande-Bretagne. 1890-1900 ». In: Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle (Cahiers Georges Sorel). Année 2000 / 18 / pp. 53-79.
  5. Guy Boulianne : « La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19 ». Publié le 10 décembre 2020.
  6. Le rang de Knight Bachelor (Chevalier Bachelor) fait partie des distinctions du Royaume-Uni. Il s’agit du rang le plus bas acquis par celui qui est décoré par le monarque sans pour autant être membre d’un ordre de chevalerie. Les Knight Bachelor constituent la plus ancienne famille de chevaliers anglais — ce rang existe depuis le règne de Henri III d’Angleterre (1207-1272) — mais leur rang est inférieur aux chevaliers membres d’un ordre, bien qu’ils portent le prédicat Sir.
  7. Kevin Alan Brook : « An Exploration of Khazarian Shamanism ». The American Center of Khazar Studies. A Resource for Turkic and Jewish History in Russia and Ukraine.
  8. Élise Gonthier-Gignac : « Les anges déchus. Politiques messianiques de la littérature dans des Anges mineurs d’Antoine Volodine, Faber le Destructeur de Tristan Garcia et les Renards pâles de Y Annick Haenel ». Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en études littéraires. Université di Québec à Montréal, octobre 2015, p. 57.
  9. Shlomo Sand : « Déconstruction d’une histoire mythique. Comment fut inventé le peuple juif ». Le Monde diplomatique, Août 2008, page 3.
  10. La rédaction : « Pourquoi Satan est-il le “dieu de ce siècle” ? ». Le Monde de Demain, 2009 Juillet-Septembre, p. 5. [PDF]
  11. Henry Makow Ph.D. : « David Mayer de Rothschild – Groomed as Antichrist? ». An Oasis for the Awake, October 3, 2016.
  12. Cela ne veut pas dire qu’il [le diable] domine entièrement le monde : Dieu reste souverain. Mais cela veut dire que Dieu, dans sa sagesse infinie, lui a permis d’agir en ce monde, dans les limites qu’il lui a fixées. Quand la Bible dit que Satan domine le monde, nous devons nous souvenir que Dieu lui a donné la domination uniquement sur les incroyants. Les croyants ne sont plus sous la domination de Satan (Colossiens 1:13). Les incrédules, eux, sont pris « dans les pièges du diable » (2 Timothée 2:26), soumis à la « puissance du mal » (1 Jean 5:19) et esclaves de Satan (Éphésiens 2:2). Quand la Bible dit que Satan est le « dieu de ce monde », cela ne veut donc pas dire qu’il a l’autorité suprême, mais qu’il domine spécifiquement sur le monde incrédule. [Got Questions Ministries]
  13. Debora Donnini : Pape François: la lente apostasie du cœur est un glissement vers la mondanité. Vatican News, 13 février 2020.
  14. Anne Kurian-Montabone : Sainte-Marthe : attention à la chute lente anesthésiée. ZENIT, le monde vu de Rome, 13 février 2020.

Source Guy Bouliane

L’Église occupée, neutralisée et instrumentalisée