Masques obligatoires

Covid-19 :La catastrophe humanitaireprovoquée par le Plan diabolique de « confinement » mondial voulu par Bill Gates, Rockefeller et autres psychopathes
D’abord, il y a la fourbe mystification, un gouvernement — presque — universel ment dans le monde entier au sujet d’un virus mortel que l’OMS a nommé Covid-19. La décision d’un confinement mondial — littéralement conçu pour provoquer un effondrement économique mondiale — avait déjà été prise lors de la conférence du Forum économique mondial de Davos, qui s’est tenu du 21 au 24 janvier 2020. Le 30 janvier, l’OMS déclarait le Covid-19 urgence de santé publique de portée internationale. À ce moment-là, seuls 150 cas de Covid-19 étaient recensés en dehors de la Chine. Déclarer une pandémie n’était en rien justifié. Le 11 mars, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a transformé l’urgence de santé publique de portée internationale en pandémie. Cette déclaration a donné le feu vert pour la mise en œuvre du « Plan ».

News au 27 juin 2020 Coronavirus_2

La pandémie était nécessaire pour servir de prétexte à l’arrêt de l’économie mondiale propre à provoquer son effondrement et le naufrage de la vie sociale qui lui est inhérente.

Il ne s’agit en aucun cas d’une coïncidence. Un certain nombre d’événements préparatoires se sont produits, tous orientés vers une monumentale catastrophe historique mondiale. Tout a commencé il y a au moins dix ans — probablement bien avant — avec le tristement célèbre rapport Rockefeller de 2010, qui décrit la première phase d’un plan monstrueux, appelé scénario « Lock Step » [Étape de confinement – NdT]. L’Event 201, qui s’est tenu à New York le 18 octobre 2019 figure parmi les derniers préparatifs de la « pandémie ».

L’événement était parrainé par le Centre de santé publique Johns Hopkins, la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, le club des riches et des puissants qui se réunit chaque année en janvier à Davos, en Suisse. Un certain nombre de groupes pharmaceutiques — notamment des groupes d’intérêt en faveur des vaccins — ainsi que les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis et de la Chine y ont participé.

L’un des objectifs de l’Event 201 était une simulation informatique d’une pandémie de virus à corona. Le virus simulé avait au départ été nommé SARS-2-nCoV, pour être ensuite renommé 2019-nCoV. Les résultats de la simulation ont été désastreux : en 18 mois, 65 millions de personnes en étaient mortes et la bourse avait chuté de plus de 30 %, entraînant un chômage et des faillites sans précédent. Il s’agit précisément du scénario dont nous vivons aujourd’hui le premier stade.

Le scénario « Lock Step » prévoit un certain nombre d’événements ou d’éléments épouvantables et inquiétants du plan qui sera mis en œuvre par l’Agenda ID2020, une création de Bill Gates entièrement intégrée aux objectifs de développement durable des Nations unies, par le biais d’un autre agenda plus connu sous le nom d’Agenda 2030, dont la date cible d’achèvement est fixée à 2030, la même que celle de l’Agenda ID2020, lui-même caché à la plupart des membres des Nations unies.

Pour démontrer à quel point cette imposture entièrement criminelle a été planifiée, nous présenterons seulement les éléments clés qui préfigurent ce que le monde vit actuellement, mais également ce qui suivra… si nous n’arrêtons pas cette folie. Certaines parties du scénario sont :

  • Un programme généralisé de vaccination, probablement par le biais de la vaccination obligatoire — le fantasme idéologique de Bill Gates étant de vacciner 7 milliards de personnes.
  • Une réduction massive de la population, un plan d’eugénisme — en partie par la vaccination et d’autres moyens, en référence au discours prononcé par Bill Gates lors de la conférence annuelle TED2010, Long Beach, Californie, 18 février 2010 : « si nous fournissons le meilleur travail possible concernant les nouveaux vaccins, les soins de santé et les programmes de santé en matière de reproduction, nous pourrions réduire ce chiffre de 10 ou 15 %. »

Bill Gates défend depuis des années la nécessité d’une réduction massive de la population — et en effet, depuis plus de 20 ans, les programmes de vaccination étendus de la Fondation Bill & Melinda Gates en Afrique, en Inde et dans d’autres parties du monde ont enregistré un record de stérilisations non consenties des femmes âgées de 14 et 49 ans.

  • Une identification électronique pour chaque personne sur la planète — sous la forme d’une nano-puce, éventuellement injectée en même temps que la vaccination obligatoire. Cette nano-puce pourrait être téléchargée à distance avec toutes les données personnelles.
  • De l’argent numérisé, la fin de la monnaie sonnante et trébuchante.
  • Déploiement universel de la 5G, suivi plus tard par la 6G.

Il résulte de ces quelques points clés un contrôle total de chaque individu sur la planète. Il est présenté au public sous le nom d’Internet des objets (TIT), ce qui signifie voitures à conduite automatique, équipement de cuisine robotisé, intelligence artificielle, au service d’une production et d’une livraison des marchandises pour tous les articles vendus. À quel point les humains seraient marginalisés et réduits en esclavage n’est bien sûr pas précisé dans le discours de présentation. Pour faire avancer ce plan directeur, des ondes électromagnétiques à haute fréquence sont nécessaires. Par conséquent, le déploiement de la 5G est indispensable, quel que soit l’impact sur la santé des êtres humains, de la faune et de la flore — et quelle que soit son influence sur les infections virales, comme peut-être l’actuel Covid-19.

L’OMS reste silencieuse, bien qu’elle admette qu’aucune étude officielle indépendante n’a été réalisée sur les dangers de la 5G — et des champs électromagnétiques en général. Cela signifie-t-il que l’OMS est dans ce baratin mortifère cooptée par les Grands et les Puissants ? Pour y répondre, contentons-nous de dire que, contrairement aux autres agences de l’ONU, l’OMS a été créée en 1948 par la Fondation Rockefeller — voir l’article dans The Lancet. Il convient également de noter qu’environ la moitié du budget de l’OMS provient de sources d’intérêt privées [et la Fondation Gates en premier lieu – NdT], principalement de l’industrie pharmaceutique, mais aussi d’autres sources, comme les géants des télécommunications.

Ceci étant posé, nous pouvons partir de ce fait précurseur pour comprendre comment les choses sont planifiées et peut nous aider à relier les points en vue de déterminer ce qui est à venir.

Cet aspect peut également nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement, dans la première phase du scénario « Lock Step ». Il dépeint en couleurs vives la nature criminelle de l’opaque et sinistre État profond.

Peu importe le crash boursier — c’est un syndrome de spéculateur, un jeu de Risk™ pour les riches, car la bourse est une invention occidentale élaborée pour leur permettre de jouer avec le capital et ses plus-values au détriment des travailleurs, dont la vie dépend du travail de ce même capital. Lorsque le grand capital appelle à une fusion — ou à une faillite — ils sont les premiers à tomber.

Le confinement presque universelle et TOTALEMENT injustifiée engendre une hécatombe impitoyable : le blocage complet de toutes les entreprises, petites ou grandes — restauration, construction, tourisme, petites et grandes quincailleries, boulangeries, compagnies aériennes, transports — les chaînes d’approvisionnement interrompues — usines, transformation des aliments… et la liste continue, ad nauseam.

Commentaire : Selon les pays, voire les régions, les magasins et autres hyper-marchés ne sont pas tous affectés de la même façon : en France, tous les Carrefour sont restés ouverts depuis le début du confinement, par exemple ; et certaines boutiques fermées depuis presque deux mois, ouvrent à nouveau leurs portes. Le tout étant de savoir si les prochaines semaines ne les obligeront pas à fermer à nouveau, et peut-être, cette fois, de façon définitive…
Coronavirus – Mensonges et propagandes où les « remèdes » du Covid-19 seront pires que le mal
Dans les pays de l’hémisphère Nord, jusqu’à 90 % des transactions commerciales proviennent des petites et moyennes entreprises. La quasi-totalité d’entre elles sont aujourd’hui fermées. Deux tiers ou plus d’entre elles pourraient bien ne plus jamais ouvrir. Les employés et les travailleurs sont licenciés ou réduits à un travail à temps partiel, c’est-à-dire à un salaire à temps partiel — mais ils doivent quand même subvenir aux besoins de leur famille. La pauvreté et le désespoir s’installent et se généralisent. Aucun avenir en vue. Les taux de suicide vont augmenter — voir la Grèce lors de la crise de 2008-2009, et jusqu’à dix ans plus tard — familles brisées, saisies, familles expulsées des appartements en location parce qu’elles ne peuvent plus payer leur loyer. La mendicité de rue devient la norme, sauf qu’il n’y a plus personne pour épargner le moindre centime.

En Europe, au moins un tiers, voire peut-être jusqu’à 50 % ou plus de la main-d’œuvre — selon le pays et la structure de la main-d’œuvre — devrait être au chômage ou réduit à un travail à temps partiel. Et ce n’est que le début. Aux États-Unis, les chiffres officiels du chômage dépassent à l’heure actuelle les 23 millions — et devraient, selon les prévisions de la FED, Goldman Sachs et Bloomberg — atteindre entre 32 et 40 % au cours du prochain trimestre. Les faillites pourraient devenir incontrôlables.

Le FMI prévoit pour 2020 une contraction de l’économie mondiale de seulement 3 % — et un faible taux de croissance dans la dernière partie de 2021. C’est tout à fait ridicule ! Sur quelle planète vivent donc ces gens ? Qui essaient-ils de tromper, et pourquoi ? Peut-être pour encourager les pays à emprunter d’énormes quantités de devises étrangères à ces institutions prédatrices que sont Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale ? Pour que ces pays se retrouvent endettés jusqu’au cou, en ayant d’abord pensé qu’ils s’en sortiraient pas trop mal sur la base des prédictions du FMI ? Pour accroître leur asservissement ? Tout ça par leur hypocrite perfidie ?

Et là, on parle du Nord de la planète — qui dispose d’une sorte de filet de sécurité sociale, aussi fragile soit-il — qui offre pour le moment l’espoir d’un répit. Une autre lueur d’espoir pourrait aussi se construire sur les prémisses que l’humanité continuera de créer — en travaillant ingénieusement, en inventant — en avançant d’une manière fluide vers de nouveaux horizons, en créant de nouvelles dynamiques, de nouveaux emplois… Oui, l’humanité en est capable — même si dans notre confort, nous avons oublié cette vertu pourtant essentielle à la survie — et en l’occurrence, la survie face à la crise du coronavirus.

Quant à lui, l’hémisphère Sud — où les pays dits « en développement » — présente une histoire plus sombre. Dans des circonstances normales, de un tiers à la moitié de l’économie est informelle, c’est-à-dire qu’elle n’est soumise à aucune norme d’organisation officielle ou juridique. Ce sont des travailleurs intérimaires, des journaliers, des ouvriers payés à l’heure — qui vivent au jour le jour, sans épargne, sans filet de sécurité — et, dans la plupart des cas, sans couverture médicale. Ils sont laissés aux caprices du « marché », au sens propre du terme. Or, le marché s’est effondré.

Il ne reste rien. Pas de travail, pas de revenu, pas d’argent pour payer la nourriture, le loyer, les médicaments — et le gouvernement leur ordonne, à eux, les plus démunis, de rester « chez eux » — « enfermés » en quarantaine — pour se protéger d’un virus, un virus que tout le monde subit mais que personne ne voit. Mais le gouvernement et les médias veillent à ce que vous soyez conscients — et PRÉOCCUPÉS — de ses dangers, et vous ne savez jamais si ce qu’ils disent est vrai ou faux.

Confinement à « domicile » ? — Où est la maison ? I n’y a plus de maison. Pas d’argent pour payer le loyer. Gardez une distance sociale — ne vous réunissez pas. Restez à l’écart. L’infection pourrait se propager. La peur est essentielle.

Commentaire :La peur engendrée par le battage médiatique sur le Covid-19 pourrait précipiter la mort de personnes vulnérables

Voir l’inhibition transmarginale :
« L’inhibition transmarginale décrit la réaction d’un organisme soumis à d’intenses stimuli. Ivan Pavlov a découvert que les organismes avaient différents niveau de tolérance. Il explique : « La différence héréditaire fondamentale entre les gens réside dans la vitesse à laquelle ils atteignent le point de rupture, et ceux qui s’effondrent rapidement possèdent un type de système nerveux fondamentalement différent. Ironiquement, l’acronyme populaire TMI signifie Too Much Information (trop d’informations), ce qui peut être un facteur commun de l’inhibition transmarginale dans la culture contemporaine. À l’époque, j’ai pris conscience de ce qui se passait ; les techniques découvertes/développées par Pavlov pour amener les chiens au point de rupture en provoquant chez eux un état de stress sont aujourd’hui utilisées sur la population humaine à l’échelle mondiale. »
Prenez une ville comme Lima, au Pérou. La population totale du Pérou est d’environ 30 millions d’habitants. Lima, environ onze millions d’habitants — dont 3 à 4 millions vivent en marge ou survivent, dans des bidonvilles, ou pire. Travailleurs journaliers ou horaires. Ils vivent parfois à plusieurs heures de leur lieu de travail. Aujourd’hui, il n’y a plus de lieu de travail. Ils n’ont pas d’argent pour payer la nourriture, le transport ou le loyer — les propriétaires les mettent à la rue, les expulsent de leurs propriétés. Comment peuvent-ils rester confinés ? Comment peuvent-ils prendre soin d’eux-mêmes en étant mis en quarantaine — enfermés, sans abri, sans nourriture — cherchant désespérément à gagner juste assez d’argent pour survivre un jour de plus — et peut-être pour partager avec leur famille ? Ils ne le peuvent pas.

La protection grâce au confinement (sic-sic) est réservée aux riches. Les pauvres, eux, meurent de faim avec leurs enfants et leurs familles — et très probablement du Covid-19. Ils vivent dans des conditions de pauvreté et de misère, où il n’y a rien à économiser. Personne n’a rien. Même pas dans le cadre d’une solidarité. Il n’y a tout simplement rien. Une privation totale, causée par un arrêt économique total — imposé au monde et surtout aux pauvres par des hommes mauvais — et peut-être aussi par des femmes non moins mauvaises.

Ces 3 à 4 ou 5 millions de personnes ont toutes quitté les provinces rurales pour lesquelles le gouvernement ne fait rien, ou pas assez pour qu’elles puissent y rester. En quête d’une vie meilleure, elles abandonnent leurs « çhacras » (petites parcelles de terre) et partent pour la grande ville — au paradis — où, pour vivre, elles sont relégués dans plus de misère encore que dans leurs maigres installations provinciales. Elles endurent — toujours avec espoir. Aujourd’hui, la « crise du coronavirus » provoquée par l’homme a encore aggravé leur situation et la vie est pour elles bien pire qu’avant. Il n’y a pas ou très peu de subventions gouvernementales — ou alors elles arrivent trop tard ou se perdent dans la corruption.

Ils se réunissent par solidarité. Ils doivent retourner dans leur province d’origine, dans leurs çhacras, dans leur famille — où ils trouveront un abri et de la nourriture, où ils pourront à nouveau se sentir « chez eux » et aimés ou du moins accueillis.

Un gouvernement dictatorial de style militaire les empêche de partir — pour des raisons de sécurité, bien sûr — ils peuvent infecter d’autres personnes — et la macabre mascarade se poursuit. Et personne ne pipe mot. Personne n’ose, de peur d’être emprisonné. La brutalité policière — matraques, gaz lacrymogènes — la répression — retour à la case sans abri, sans nourriture. Jusqu’à ce que le gouvernement central tout-puissant décide d’« organiser » les rapatriements — par bus, mais les places manquent et l’organisation fait défaut — le chaos s’installe — et le destin s’acharne — et comment cela peut-il être pire que ça ne l’est déjà ? La famine frappera, les rendra de plus en plus faibles, plus sujets aux maladies et à la mort — non pas à cause du Covid-19 en tant que tel, mais bien de la famine, causée par la « crise du coronavirus ». Mais sur ordre des maîtres, ces décès seront toutefois systématiquement attribués à la pandémie de coronavirus, car c’est ainsi que sont établies les statistiques, elles le DOIVENT. Naturellement. C’est ce qui se fait ailleurs, dans l’hémisphère nord. Pourquoi pas dans l’hémisphère sud ?

Lima n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais représente probablement ce qui se produit dans la majeure partie de l’Amérique latine.

Commentaire :Coronavirus – Une pandémie virale ou une scène de crime ?
Le New York Times en date du 22 avril 2020 rapporte : « C’est la faim qui nous tuera, pas le coronavirus ». Une crise alimentaire mondiale est imminente. Selon les experts, le monde n’a jamais été confronté à une telle menace de famine qui pourrait doubler le nombre de personnes gravement sous-alimentées pour atteindre 265 millions d’ici la fin de l’année.

Le New York Times décrit aussi la situation ailleurs dans le monde :

« À Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi au Kenya, les habitants vivent déjà dans une extrême pauvreté. Des populations désespérés de ne pouvoir se nourrir ont déclenché une ruée lors d’une récente distribution de farine et d’huile de cuisson, faisant deux morts et de nombreux blessés. »

«En Inde, des milliers de travailleurs font la queue deux fois par jour pour obtenir du pain et des légumes frits pour ne pas mourir de faim. »

« Et un peu partout en Colombie, des foyers pauvres accrochent des vêtements rouges et des drapeaux à leurs fenêtres et à leurs balcons pour signaler qu’ils ont faim. »
Cela rappelle la fameuse citation de Kissinger des années 1970 sur la famine, « qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle les populations » — et la citation poursuit par : « Qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. »

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« Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations ;
contrôlez la nourriture et vous contrôlez les populations. »

Kissinger, comme les Gates, les Rockefeller sont soit-disant « bien intentionnés » n’ont jamais caché leur désir de réduire la population mondiale sous une forme qui rappelle l’eugénisme, en « éradiquant la pauvreté », par exemple par la vaccination — en commençant par l’Afrique.

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Un regard lucide

En juin 2020, le Dr Phil Lawler, rédacteur en chef de Catholic World News, a contacté Mgr Carlo Maria Viganò, l’ancien nonce apostolique aux États-Unis, pour l’interroger sur ses opinions franches concernant l’autorité de Vatican II.

Dans cet entretien, Mgr Viganò nous invite à  »reconnaître l’infiltration de l’ennemi au cœur de l’Église, l’occupation systématique des postes clés dans la Curie romaine, les séminaires et les écoles ecclésiastiques, et la conspiration d’un groupe de rebelles – y compris, en première ligne, la déviante Compagnie de Jésus ».

Et concernant les scrupules que certains peuvent avoir dans le fait de critiquer Vatican II, Mgr Viganò rappelle ceci:  »Aucun scrupule n’a empêché la violation de la Bulle Quo primum tempore de Saint Pie V, abolissant du jour au lendemain toute la liturgie romaine, le vénérable trésor millénaire de la doctrine et de la spiritualité de la messe traditionnelle ».

Voici donc une traduction du texte de l’interview. C’est à lire!

Lawler: Premièrement, que dites-vous de Vatican II? Que les choses se soient détériorées rapidement depuis lors est certainement vrai. Mais si l’ensemble du Conseil pose problème, comment est-ce arrivé? Comment concilier cela avec ce que nous pensons de l’inerrance du Magistère? Comment tous les pères du Concile ont-ils été trompés? Même si seules certaines parties du Concile (par exemple Nostra Aetate, Dignitatis Humanae) sont problématiques, nous sommes toujours confrontés aux mêmes questions. Beaucoup d’entre nous disent depuis des années que «l’esprit de Vatican II» est erroné. Êtes-vous en train de dire que cet « esprit » libéral bidon reflète fidèlement les travaux du Concile?

Mgr Viganò: Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de démontrer que le Concile représente un problème: le simple fait que nous posions cette question sur Vatican II et non sur Trente ou Vatican I me semble confirmer un fait qui est évident et reconnu par tous. En réalité, même ceux qui défendent le Concile avec des épées tirées se retrouvent à le faire en dehors de tous les autres conciles œcuméniques précédents, dont aucun n’a même été dit être pastoral. Et notez qu’ils l’appellent «le Concile» par excellence, comme s’il s’agissait du seul et unique concile de toute l’histoire de l’Église, ou du moins le considérant comme unique, que ce soit à cause de la formulation de sa doctrine ou pour l’autorité de son magistère. C’est un concile qui, à la différence de tous ceux qui l’ont précédé, s’est appelé un concile pastoral, déclarant qu’il ne voulait pas proposer de nouvelle doctrine, mais qui a en fait créé une distinction entre un avant et un après, entre un concile dogmatique et un concile pastoral, entre canons sans équivoque et discours vides, entre anathèmes et clin d’œil au monde.

En ce sens, je crois que le problème de l’infaillibilité du Magistère (l’inerrance que vous mentionnez est proprement une qualité de l’Écriture Sainte) ne se pose même pas, car le Législateur, c’est-à-dire le Pontife Romain autour duquel le Concile s’est réuni, a solennellement et clairement affirmé qu’il ne voulait pas user de l’autorité doctrinale qu’il aurait pu exercer s’il l’avait voulu. Je voudrais faire remarquer que rien n’est plus pastoral que ce qui est proposé comme dogmatique, car l’exercice du munus docendi dans sa forme la plus élevée coïncide avec l’ordre que le Seigneur a donné à Pierre de paître ses brebis et ses agneaux. Et pourtant cette opposition entre dogmatique et pastoral a été faite précisément par celui qui, dans son discours d’ouverture du Concile, a cherché à donner un sens sévère au dogme et un sens plus doux et plus conciliant à la pastorale. On retrouve également le même décor dans les interventions de Bergoglio, où il identifie le «pastoralisme [pastoralità]» comme une version douce de l’enseignement catholique rigide en matière de foi et de morale, au nom du discernement. Il est douloureux de reconnaître que la pratique du recours à un lexique équivoque, utilisant des termes catholiques compris de manière inappropriée, a envahi l’Église à partir de Vatican II, qui est le premier et le plus emblématique exemple du soi-disant «circitérisme» qui est l’utilisation équivoque et intentionnellement imprécise de la langue. Cela s’est produit parce que l’Aggiornamento, terme en soi promu idéologiquement par le Concile comme un absolu, a fait du dialogue avec le monde sa priorité par-dessus tout.

Il y a une autre équivoque qui doit être clarifiée. Si, d’une part, Jean XXIII et Paul VI déclaraient qu’ils ne voulaient pas engager le Concile dans la définition de nouvelles doctrines et voulaient qu’il se limite à n’être que pastoral, d’autre part, il est vrai que extérieurement, médiatiquement ou dans les médias, dirions-nous aujourd’hui, l’accent mis sur ses actes était énorme. Cette emphase a servi à véhiculer l’idée d’une autorité doctrinale présumée, d’une infaillibilité magistrale implicite, même si celles-ci étaient clairement exclues dès le départ. Si cet accent est mis, c’est pour permettre aux instances plus ou moins hétérodoxes d’être perçues comme faisant autorité et donc d’être acceptées par le clergé et les fidèles. Mais cela suffirait à discréditer ces auteurs d’une tromperie similaire, qui crient encore aujourd’hui lorsque quelqu’un touche à Nostra Aetate, alors qu’ils se taisent même si quelqu’un nie la divinité de Notre-Seigneur ou la virginité perpétuelle de Marie Très Sainte. Rappelons que les catholiques n’adorent pas un Concile, ni Vatican II ni Trente, mais plutôt la Très Sainte Trinité, le Seul Vrai Dieu; ils ne vénèrent pas une déclaration conciliaire ou une exhortation post-synodale, mais plutôt la vérité que véhiculent ces actes du Magistère.

Vous me demandez: « Comment tous les pères du Concile ont-ils été trompés? » Je réponds en m’appuyant sur mon expérience de ces années et sur les paroles de mes frères avec qui j’avais engagé une discussion à l’époque. Personne n’aurait pu imaginer qu’en plein cœur du corps ecclésial il y avait des forces hostiles si puissantes et organisées qu’elles pouvaient réussir à rejeter les schémas préparatoires parfaitement orthodoxes qui avaient été préparés par les cardinaux et les prélats avec une fidélité fiable à l’Église, les remplaçant par un paquet d’erreurs habilement déguisées derrière des discours longs et délibérément équivoques. Personne n’aurait pu croire que, sous les voûtes de la basilique du Vatican, les États généraux pouvaient être convoqués pour décréter l’abdication de l’Église catholique et l’inauguration de la Révolution. (Comme je l’ai déjà mentionné dans un article précédent, le cardinal Suenens a appelé Vatican II le «1789 de l’Église»). Les Pères conciliaires ont fait l’objet d’une supercherie sensationnelle, d’une fraude habilement commise en recourant aux moyens les plus subtils: ils se sont retrouvés en minorité dans les groupes linguistiques, exclus des réunions convoquées au dernier moment, poussés à donner leur placet en leur faisant croire que le Saint-Père le voulait. Et ce que les innovateurs n’ont pas réussi à obtenir dans l’Aula Conciliaire, ils l’ont atteint dans les Commissions et Comités, grâce également à l’activisme des théologiens et periti qui ont été accrédités et acclamés par une puissante machine médiatique. Il existe une vaste gamme d’études et de documents qui témoignent de ce mensonge systématique et malveillant de certains des Pères du Concile d’une part, et de l’optimisme naïf ou de la négligence d’autres Pères du Concile bien intentionnés d’autre part. L’activité du Coetus Internationalis Patrum [s’opposant aux innovateurs] ne pouvait que peu ou rien, lorsque les violations des règles par les progressistes étaient ratifiées à la Table Sacrée elle-même [par le Pape].

Ceux qui ont soutenu que «l’esprit du Concile» représentait une interprétation hétérodoxe ou erronée de Vatican II se sont livrés à une opération inutile et nuisible, même s’ils étaient poussés à le faire de bonne foi. Il est compréhensible qu’un cardinal ou un évêque veuille défendre l’honneur de l’Église et désire qu’elle ne soit pas discrédité devant les fidèles et le monde, et on pensait donc que ce que les progressistes attribuaient au Concile était en réalité une fausse déclaration indue, un forçage arbitraire. Mais si à l’époque il pouvait être difficile de penser qu’une liberté religieuse condamnée par Pie XI (Mortalium Animos) pouvait être affirmée par Dignitatis Humanae, ou que le Pontife Romain pouvait voir son autorité usurpée par un collège épiscopal fantôme, on comprend aujourd’hui que ce qui a été habilement caché dans Vatican II est aujourd’hui affirmé ore rotundo dans les documents pontificaux précisément au nom de l’application cohérente du Concile.

D’autre part, lorsque nous parlons couramment de l’esprit d’un événement, nous voulons exprimer précisément ce qui en constitue l’âme, l’essence de cet événement. Nous pouvons donc affirmer que l’esprit du Concile est le Concile lui-même, que les erreurs de la période post-conciliaire étaient contenues in nuce dans les Actes conciliaires, tout comme il est dit à juste titre que le Novus Ordo est la messe du Concile, même si en présence des Pères conciliaires a été célébrée la messe que les progressistes appellent significativement ‘préconciliaire’. Et encore: si Vatican II ne représentait vraiment pas un point de rupture, quelle est la raison de parler d’une Église pré-conciliaire et d’une Église post-conciliaire, comme s’il s’agissait de deux entités différentes, définies dans leur essence par le Concile lui-même ? Et si le Concile était vraiment en ligne avec le Magistère infaillible ininterrompu de l’Église, pourquoi est-il le seul Concile qui pose de graves et sérieux problèmes d’interprétation, démontrant son hétérogénéité ontologique par rapport aux autres Conciles?

Lawler: Deuxièmement, quelle est la solution? Mgr Schneider propose qu’un futur Pontife doit répudier les erreurs; L’archevêque Viganò trouve cela insuffisant. Mais alors comment corriger les erreurs, de manière à maintenir l’autorité de l’enseignement magistériel?

Mgr Viganò: La solution, à mon avis, réside avant tout dans un acte d’humilité que chacun d’entre nous, à commencer par la Hiérarchie et le Pape, doit accomplir: reconnaître l’infiltration de l’ennemi au cœur de l’Église, l’occupation systématique des postes clés dans la Curie romaine, les séminaires et les écoles ecclésiastiques, et la conspiration d’un groupe de rebelles – y compris, en première ligne, la déviante Compagnie de Jésus –[Et les muets Domini canes, d’autre fort actif : Cf. Congar] qui a réussi à donner l’apparence de légitimité et de légalité à un acte subversif et révolutionnaire. Nous devons également reconnaître l’insuffisance de la réponse du bien, la naïveté de beaucoup, la crainte des autres et les intérêts de ceux qui en ont bénéficié grâce à ce complot. Après sa triple négation du Christ dans la cour du grand prêtre, Pierre «flevit amare», il pleura amèrement. La tradition nous dit que le prince des apôtres avait deux sillons sur les joues pour le reste de ses jours, à la suite des larmes qu’il versa copieusement, se repentant de sa trahison. Il appartiendra à l’un de ses Successeurs, le Vicaire du Christ, dans la plénitude de sa puissance apostolique, de rejoindre le fil de la Tradition là où il a été coupé. Ce ne sera pas une défaite mais un acte de vérité, d’humilité et de courage. L’autorité et l’infaillibilité du Successeur du Prince des Apôtres ressortiront intactes et reconfirmées. En fait, ils n’ont pas été délibérément remis en question à Vatican II, mais ironiquement, ils le seraient le jour où un Pontife corrigerait les erreurs que ce Concile a permis, en plaisantant avec l’équivoque d’une autorité qu’il a officiellement nié avoir mais que les fidèles ont été subrepticement autorisés à comprendre que la Hiérarchie tout entière l’avait, à commencer par les papes du Concile.

Je tiens à rappeler que pour certaines personnes, ce qui est exprimé ci-dessus peut sembler excessif, car il semblerait remettre en cause l’autorité de l’Église et des Pontifes romains. Et pourtant, aucun scrupule n’a empêché la violation de la Bulle Quo primum tempore de Saint Pie V, abolissant du jour au lendemain toute la liturgie romaine, le vénérable trésor millénaire de la doctrine et de la spiritualité de la messe traditionnelle, l’immense patrimoine du chant grégorien et de la musique sacrée, la beauté des rites et des vêtements sacrés, défigurant l’harmonie architecturale même dans les basiliques les plus distinguées, supprimant les balustrades, les autels monumentaux et les tabernacles: tout a été sacrifié sur l’autel coram populo du renouvellement conciliaire, avec la circonstance aggravante d’avoir fait cela uniquement parce que cette liturgie était admirablement catholique et inconciliable avec l’esprit de Vatican II.

L’Église est une institution divine, et tout en elle doit commencer par Dieu et revenir à Lui. Ce qui est en jeu ce n’est pas le prestige d’une classe dirigeante, ni l’image d’une entreprise ou d’un parti: il s’agit ici de la gloire de la majesté de Dieu, de ne pas annuler la passion de Notre-Seigneur sur la Croix, des souffrances de sa très Sainte Mère, du sang des martyrs, du témoignage des saints, du salut éternel des âmes. Si, par orgueil ou par obstination malheureuse, nous ne savons pas reconnaître l’erreur et la tromperie dans lesquelles nous sommes tombés, nous devrons rendre compte à Dieu, qui est aussi miséricordieux avec son peuple quand il se repent qu’il est implacable en justice quand ils suivent Lucifer dans son non serviam.

Cher Docteur Lawler, à vous et à vos lecteurs, j’adresse cordialement mes salutations et la bénédiction de Notre-Seigneur, par l’intercession de Sa et de notre Très Sainte Mère. »



Source

Un regard lucide

Quelle est la religion de l’OMS ?

News au 26 juin 2020 WHO_funders

Les principaux donateurs de l’OMS

News au 26 juin 2020 Xi_and_Tedros

Le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus,
avec le secrétaire général du Parti communiste chinois, Xi Jinping.

Voici un tweet extrêmement symbolique de Ghebreyesus :

News au 26 juin 2020 Tedros_Adhanom_Ghebreyesus_on_

L’OMS et la #Chine ont entretenu un partenariat long et productif. L’OMS est fière d’avoir soutenu la formation à l’étranger de plus de 2000 travailleurs chinois de la santé. Reconnaissante à la Chine de s’être engagée à renforcer les systèmes de santé d’autres pays par le biais de son initiative « Ceinture et route ».
Au centre de l’image ci-dessus se trouve la divinité hindoue Shiva, également connue sous le nom de « Le Destructeur ». Par la destruction, Shiva permet une transformation profonde. Cela va de pair avec la devise préférée de l’élite : Order Out of Chaos .

Fait révélateur : il y a aussi une statue proéminente de Shiva au CERN.

News au 26 juin 2020 2020_04_29_11_20_51_Lord_Shiva

Dévoilement de la statue de LORD SHIVA
Le 18 juin, le CERN a dévoilé un nouveau symbole inhabituel, une statue de 2 m de haut représentant la divinité indienne Lord Shiva.Une capture d’écran tirée du site Web du CERN sur le dévoilement de sa statue de Shiva en 2004.
En conclusion

L’OMS a géré cette pandémie de manière très spécifique. Lorsque le virus était uniquement contenu en Chine, l’OMS a dénoncé les gouvernements qui cherchaient à restreindre les voyages en provenance de Chine. Malgré chaque once de bon sens, l’OMS a affirmé que restreindre les voyages ne serait pas efficace contre la propagation du virus. Une fois que le virus s’est propagé à travers le monde, l’OMS a alors poussé au maximum les politiques de confinement restrictives et destructrices de l’histoire humaine, provoquant un effondrement massif de l’économie et une refonte complète de la société.

Dans cet environnement malsain, l’OMS s’est efforcée et a opté pour des prises de pouvoir massives. L’organisation fait maintenant pression pour la prolongation de ces mesures et la création d’États policiers de haute technologie en attendant le seul remède qu’elle approuvera jamais: un vaccin universel. Compte tenu du fait que Bill Gates est le principal bailleur de fonds actuel de l’OMS et qu’il fait également partie d’ID2020 – qui plaide pour l’utilisation de vaccins pour créer une identification numérique à l’aide d’un tatouage ou d’une micropuce – nous pouvons clairement voir quel est le véritable programme de l’OMS : créer une Chine mondiale.

L’esclavage pour tous

News au 26 juin 2020 2020_04_24_13_37_47_We_need_Bi

Nous avons besoin de Big Brother pour battre ce virus. Ne laissez pas le lobby des libertés civiles nous aveugler sur le fait qu’une plus grande surveillance de l’État, y compris par le biais des cartes d’identité, est nécessaire

Quelle est la religion de l’OMS ?

La science manipulée

pu QUAND la SCIENCE se PROSTITUE

News au 24 juin 2020 Covda10

La science a tant apporté à notre monde que certains en ont fait une idole, en oubliant qu’elle n’est faite que par des hommes, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs préjugés et leurs idéologies. Elle peut être influencée par les rapports humains, les luttes de pouvoir ou de prestige, les jeux de cour. L’histoire de la science est remplie de ces interférences, comme par exemple lorsqu’Einstein et la quasi-totalité des savants de son époque refusèrent, pendant de longues années, l’hypothèse du Big-Bang : « Non, pas cela, cela suggère trop la création biblique ! » 

Beaucoup sont aujourd’hui sidérés par les erreurs et contradictions des « scientifiques » depuis le début de l’épidémie de coronavirus.
Que ce soit l’affaire du Lancet, du New England Journal of Medicine et du British Medical Journal, les attaques contre Didier Raoult, l’évaluation biaisée de l’hydroxychloroquine, sa mise hors la loi, le fiasco de Discovery, les gros soupçons sur Recovery, les études indigentes publiées sur le Remdesivir, le Lopinavir ou le Ritonavir, les avis ridicules sur les masques ou les tests ou l’injonction de respecter tous les protocoles malgré la situation d’urgence : que d’incohérences et d’absurdités !

Mais n’ayons pas la mémoire courte : ce n’est pas la première fois que la science est instrumentalisée.

Dans le passé, chaque fois qu’il y eut d’importants enjeux financiers, des grands groupes cherchèrent à défendre leur chiffre d’affaires et leur cotation en bourse par tous les moyens, et notamment en faisant produire des études scientifiques bidon.

Ce fut le cas avec le tabac
 : le Wall Street Journal rapporte que le Council for Tobacco Research (CTR), financé par l’Industrie du tabac, a été responsable de « la plus longue campagne de désinformation de l’histoire économique des Etats-Unis » en dépensant 282 millions de dollars sur 40 ans pour soutenir plus de 1 000 chercheurs qui ont publié 6 000 articles scientifiques « foireux » minimisant les dangers du tabac.

Ce fut le cas pour une multitude d’autres sujets :
le sucre, l’alcool, le sel, le lait, les rayonnements des mobiles, l’amiante, les perturbateurs endocriniens, les pesticides, le sang contaminé, l’homéopathie, etc. Dès l’instant qu’il y a de gros enjeux financiers, certains groupes industriels mettent en place des stratégies destinées à biaiser la science dans le seul but de brouiller les messages et de paralyser les réactions de l’opinion publique. Et au bout de cette logique mercantile, il y a des scientifiques disposés à se faire acheter pour produire des études mensongères.

Que le grand public méconnaisse ces problèmes peut se comprendre, mais au niveau des journalistes et du gouvernement, c’est une faute professionnelle grave.
C’est ce qu’explique au Figaro Magazine le Pr Christian Perronne à propos de la gestion de la crise sanitaire en France. Après avoir longtemps présidé la Commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique, il publie aujourd’hui un livre accusateur : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? » (Albin Michel) : « J’ai été sidéré par le nombre d’études bidon défiant tout bon sens (…) Combien de morts auraient pu être évitées ? (…) Six cents médecins ont saisi la justice pour « mensonge d’État » (…) Le Pr Chauvin, membre du Conseil scientifique Covid-19, reconnaît que cet avis contre l’hydroxychloroquine est absurde, mais il dit avoir subi des pressions pour le signer (…) Certains membres du Conseil scientifique ont à l’évidence des relations de confiance avec de très grandes entreprises pharmaceutiques. » Dans ces conditions, hors de toute déontologie, que peut peser un Didier Raoult seul face à cette industrie, à ses milliards et à ses réseaux d’influence ?

À ce scandale, s’ajoute la dénonciation permanente, par des médias et des autorités naïfs ou complices, du supposé « complotisme » de ceux qui s’insurgent.
D’ailleurs, pourquoi vouloir nier le fait que les complots peuvent effectivement exister dans la réalité ? On y est tout naturellement conduit lorsqu’il y a des intérêts divergents et peu de morale, ce qui, dans la vraie vie, est une situation très courante… L’idée de complot « des grands de la Terrecontre le Seigneur et son Messie » est biblique (cf. Ps 2,2) ; elle est historique (cf. Kennedy) ; elle est aussi rationnelle, chaque fois que des conflits d’intérêts sont identifiés. Il est donc irrationnel d’exclure a priori cette hypothèse et scandaleux de la discréditer d’avance par la police du politiquement correct…

Tout cela est très dangereux pour la démocratie.

Pour éviter que la science ne continue à se prostituer avec la complicité des médias, les pouvoirs publics devraient aider à mettre en place un système contradictoire de recherche de la vérité, à l’image de ce que fait l’Église dans les procès de canonisation, avec une procédure de débat public et l’équivalent d’un « avocat du diable ». Ce serait bien utile pour tous ces sujets, mais aussi pour bien d’autres débats sur lesquels on peut légitimement douter des positions officielles imposées…

La science manipulée

La marchandisation de l’humain

«Les centaines de bébés bloqués en Ukraine montrent l’indécence de la gestation pour autrui»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Pendant le confinement, les images de centaines de nourrissons nés par GPA et bloqués à Kiev en attendant de pouvoir être remis à leurs commanditaires ont suscité de vives réactions dans le pays et même au-delà, souligne Claire de la Hougue, juriste spécialiste des questions de bioéthique.Par Claire de la HouguePublié le 18 juin 2020 à 20:15, mis à jour hier à 11:53

Ukraine. Des centaines de bébés bloqués montrent l’indécence de la GPA

Claire de la Hougue est docteur en droit, chercheur associé à l’ECLJ. Elle est l’auteur de nombreux articles juridiques sur la bioéthique. Elle est intervenue au Parlement européen et au Conseil de l’Europe sur la gestation pour autrui.


L’image de plusieurs dizaines de nouveau-nés attendant, dans un hôtel de Kiev, que leurs commanditaires puissent venir les chercher a dévoilé une réalité souvent méconnue: l’Ukraine, pays membre du Conseil de l’Europe, est un important centre du marché international de la reproduction. Les clients y trouvent des donneuses d’ovocytes et des mères porteuses de leur phénotype ou, pour le dire plus simplement, des femmes blanches, pour un prix beaucoup moins élevé qu’aux États-Unis. Même les cliniques d’Asie viennent se fournir en ovocytes «de type caucasien» en Ukraine.

Il existe théoriquement un cadre légal – parents mariés infertiles, lien génétique avec au moins un des deux commanditaires, pas de lien génétique entre la mère porteuse et l’enfant – mais certaines agences s’en affranchissent sans vergogne. La mère porteuse renonce à ses droits dans un contrat notarié passé avec les commanditaires qui sont directement inscrits sur l’acte de naissance de l’enfant ainsi obtenu. Cet acte est donc mensonger, puisqu’il indique comme mère une autre femme que celle qui a accouché, ce qu’on appelait naguère en France le crime de supposition d’enfant.Cette image montre à quel point la « maternité de substitution  » est contraire à la plus élémentaire humanité.

Cette image choquante, publiée d’abord par une agence de gestation pour autrui afin de rassurer ses clients et tenter de forcer la main du gouvernement ukrainien pour faire ouvrir les frontières, aura eu le mérite d’attirer l’attention sur ces enfants conçus et mis au monde en exécution d’un contrat, arrachés à leur mère à la naissance et vendus. Elle montre à quel point la «maternité de substitution» est contraire à la plus élémentaire humanité. Elle a suscité de nombreuses réactions, en Ukraine comme à l’étranger.

C’est Lyudmyla Denisova, Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, qui a informé la presse que plus d’une centaine de nouveau-nés attendaient leurs commanditaires, bloqués par la fermeture des frontières liée au confinement. Elle a dénoncé l’industrie de masse de la maternité de substitution qui promeut les bébés comme des «produits de haute qualité». Constatant que cette situation prouve que l’État ne prend pas les mesures adéquates pour protéger les droits et la dignité des enfants, elle a appelé le Parlement à interdire la gestation par autrui au profit des étrangers, affirmant que les enfants en Ukraine ne devaient pas faire l’objet de traite des personnes.Le fait que cette pratique soit légale empêche le développement et discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne.

Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kiev et de Galicie, chef de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, et Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, archevêque de Lvov et président de la conférence des évêques catholiques de rite latin, ont eux-aussi publié mi-mai une lettre commune condamnant fermement la pratique de la gestation pour autrui: une telle manifestation de mépris pour la personne humaine et sa dignité est inacceptable. Ils ont appelé le gouvernement à interdire la maternité de substitution. Ils ont ajouté que le fait que cette pratique soit légale empêche le développement et discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne. Ils ont invité le gouvernement à adopter une politique familiale garantissant que les mères ukrainiennes n’aient plus besoin de faire commerce de leur corps et de leurs enfants pour leur propre survie et celle de leur famille. Ils ont affirmé que la maternité de substitution, même prétendument non lucrative, est intrinsèquement mauvaise moralement, source d’innombrables souffrances pour toutes les personnes impliquées, d’abord les enfants et les mères mais aussi les intermédiaires et les commanditaires. Lorsqu’elle est commerciale, elle doit être jugée encore plus sévèrement car s’y ajoute le fait d’acheter et de vendre les fonctions du corps de la femme et la personne même de l’enfant.À lire aussi : GPA: vers une nouvelle jurisprudence

Ce débat sur la GPA intervient alors que la situation démographique de l’Ukraine est désastreuse. Difficultés économiques, instabilité politique, pauvreté et corruption ont provoqué une forte émigration et une chute de la natalité. Le taux de fécondité est aujourd’hui inférieur à 1,4 enfants par femme. La population a baissé de plus de 10 millions d’habitants en 30 ans. L’Ukraine n’a plus d’enfants sinon pour l’exportation… Commanditaires et intermédiaires profitent du dénuement des femmes ukrainiennes pour les dépouiller même de ce qu’elles ont de plus intime et précieux, la maternité.

L’indignation devant ces enfants n’est pas restée cantonnée à l’Ukraine. La presse de nombreux pays s’en est fait l’écho et le député suédois Alexander Christiansson, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a porté le sujet devant le Comité des ministres. Dans une question écrite soumise le 3 juin, il a rappelé que la Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage prévoit que «la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance». Or, bien que l’Ukraine ait ratifié cette Convention, son code de la famille dispose à l’inverse que la filiation de l’enfant né grâce à une mère porteuse est établie directement avec les «futurs parents», même dans les cas où l’enfant a été conçu avec des ovules offertes par une tierce personne. La femme qui donne naissance à l’enfant n’apparaît donc pas dans la filiation de l’enfant, ce qui est contraire à la Convention.La gestation par autrui est contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par l’Ukraine.

Le Comité des ministres, qui rassemble les 47 ambassadeurs au Conseil de l’Europe, devra donc répondre et indiquer quelles actions il envisage de prendre à l’égard de l’Ukraine afin de lui faire respecter son engagement.

Plus généralement, la gestation pour autrui est contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par l’Ukraine. Outre la Convention relative aux droits de l’enfant et son protocole additionnel sur la vente d’enfant, on peut mentionner notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que les conventions interdisant l’esclavage et la traite. Un État respectueux de ses engagements internationaux ne saurait admettre cette pratique sur son territoire ni l’entériner lorsque ses ressortissants y ont recours à l’étranger.

Ces enfants bloqués dans un hôtel de Kiev nous obligent à regarder en face la réalité: la maternité de substitution signifie la production d’enfants comme des marchandises pour satisfaire le désir d’adultes fortunés. Elle implique l’exploitation de femmes pauvres. Cruelle et destructrice pour les enfants et les mères, cette pratique doit être éradiquée.

La marchandisation de l’humain

SANS LA FOI IMPOSSIBLE DE BIEN VIVRE

contribuent à sa faiblesse.

In symbolum Apostolorum St Thomasd’Aquin

Prooemium

Primum quod est necessarium Christiano, est fides, sine qua nullus dicitur fidelis Christianus. Fides autem facit quatuor bona.

Primum est quod per fidem anima coniungitur Deo: nam per fidem anima Christiana facit quasi quoddam matrimonium cum Deo: Os II, 20: sponsabo te mihi in fide. Et inde est quod quando homo baptizatur, primo confitetur fidem, cum dicitur ei, credis in Deum?: Quia Baptismus est primum sacramentum fidei. Et ideo dicit dominus, Mc. ult., 16: qui crediderit et baptizatus fuerit, salvus erit. Baptismus enim sine fide non prodest. Et ideo sciendum est, quod nullus est acceptus Deo sine fide: He. XI, 6: sine fide autem impossibile est placere Deo. Et ideo dicit Augustinus super illud Rm. XIV, 23: omne autem quod non est ex fide, peccatum est: ubi non est aeternae et incommutabilis veritatis agnitio, falsa est virtus etiam in optimis moribus.

Secundo, quia per fidem inchoatur in nobis vita aeterna: nam vita aeterna nihil aliud est quam cognoscere Deum: unde dicit dominus, Jn. XVII, 3: haec est vita aeterna, ut cognoscant te solum verum Deum. Haec autem cognitio Dei incipit hic per fidem, sed perficitur in vita futura, in qua cognoscemus eum sicuti est: et ideo dicitur He. XI, 1: fides est substantia sperandarum rerum. Nullus ergo potest pervenire ad beatitudinem, quae est vera cognitio Dei, nisi primo cognoscat per fidem: Jn. XX, 29: beati qui non viderunt et crediderunt.

Tertio, quia fides dirigit vitam praesentem: nam ad hoc quod homo bene vivat, oportet quod sciat necessaria ad bene vivendum: et si deberet omnia necessaria ad bene vivendum per studium addiscere: vel non posset pervenire, vel post longum tempus. Fides autem docet omnia necessaria ad bene vivendum. Ipsa enim docet quod est unus Deus, qui est remunerator bonorum et punitor malorum; et quod est alia vita, et huiusmodi: quibus satis allicimur ad bonum, et vitamus malum: Ha. II, 4: iustus meus ex fide vivit. Et hoc patet, quia nullus philosophorum ante adventum Christi cum toto conatu suo potuit tantum scire de Deo et de necessariis ad vitam aeternam, quantum post adventum Christi scit una vetula per fidem: et ideo dicitur Is. XI, 9: repleta est terra scientia domini.

Quarto, quia fides est qua vincimus tentationes: He. XI, 33: sancti per fidem vicerunt regna. Et hoc patet, quia omnis tentatio vel est a Diabolo, vel a mundo, vel a carne. Diabolus enim tentat ut non obedias Deo nec subiiciaris ei. Et hoc per fidem removetur. Nam per fidem cognoscimus quod ipse est Dominus omnium, et ideo sibi est obediendum: I P. V, 8: adversarius vester Diabolus circuit quaerens quem devoret: cui resistite fortes in fide. Mundus autem tentat vel alliciendo prosperis, vel terrendo adversis. Sed haec vincimus per fidem, quae facit nos credere aliam vitam meliorem ista: et ideo prospera mundi huius despicimus, et non formidamus adversa: I Jn. V, 4: haec est victoria quae vincit mundum, fides nostra: et etiam quia docet nos credere alia maiora mala, scilicet Inferni. Caro vero tentat inducendo nos ad delectationes vitae praesentis momentaneas. Sed fides ostendit nobis quod per has, si eis indebite adhaeremus, aeternas delectationes amittimus: Ep. VI, 16: in omnibus sumentes scutum fidei. Sic ergo patet quod multum est utile habere fidem.

Sed dicit aliquis: stultum est credere quod non videtur, nec sunt credenda quae non videntur.

Respondeo. Dicendum, quod hoc dubium primo tollit imperfectio intellectus nostri: nam si homo posset perfecte per se cognoscere omnia visibilia et invisibilia, stultum esset credere quae non videmus; sed cognitio nostra est adeo debilis quod nullus philosophus potuit unquam perfecte investigare naturam unius muscae: unde legitur, quod unus philosophus fuit triginta annis in solitudine, ut cognosceret naturam apis.

Si ergo intellectus noster est ita debilis, nonne stultum est nolle credere de Deo, nisi illa tantum quae homo potest cognoscere per se? Et ideo contra hoc dicitur Jb XXXVI, 26: ecce Deus magnus, vincens scientiam nostram.

Secundo potest responderi, quia dato quod aliquis magister aliquid diceret in sua scientia, et aliquis rusticus diceret non esse sicut magister doceret, eo quod ipse non intelligeret, multum reputaretur stultus ille rusticus. Constat autem quod intellectus Angeli excedit magis intellectum optimi philosophi, quam intellectus optimi philosophi intellectum rustici. Et ideo stultus est philosophus si nolit credere ea quae Angeli dicunt; et multo magis si nolit credere ea quae Deus dicit. Et contra hoc dicitur Eccli. III, 25: plurima supra sensum hominum ostensa sunt tibi.

Tertio responderi potest, quia si homo nollet credere nisi ea quae cognosceret, certe non posset vivere in hoc mundo. Quomodo enim aliquis vivere posset nisi crederet alicui? Quomodo etiam crederet quod talis esset pater suus? Et ideo est necesse quod homo credat alicui de iis quae perfecte non potest scire per se. Sed nulli est credendum sicut Deo: et ideo illi qui non credunt dictis fidei, non sunt sapientes, sed stulti et superbi, sicut dicit apostolus I ad Tm. VI, 4: superbus est, nihil sciens. Propterea dicebat II Tm. I, 12: scio cui credidi et certus sum. Eccli. II, 8: qui timetis Deum, credite illi. Quare potest etiam responderi, quia Deus probat quod ea quae docet fides, sunt vera. Si enim rex mitteret litteras cum sigillo suo sigillatas, nullus auderet dicere quod illae litterae non processissent de regis voluntate. Constat autem quod omnia quae sancti crediderunt et tradiderunt nobis de fide Christi, signata sunt sigillo Dei: quod sigillum ostendunt illa opera quae nulla pura creatura facere potest: et haec sunt miracula, quibus Christus confirmavit dicta apostolorum et sanctorum. Si dicas, quod miracula nullus vidit fieri: respondeo ad hoc. Constat enim quod totus mundus colebat idola, et fidem Christi persequebatur, sicut Paganorum etiam historiae tradunt; sed modo omnes conversi sunt ad Christum, et sapientes et nobiles et divites et potentes et magni ad praedicationem simplicium et pauperum et paucorum praedicantium Christum. Aut ergo hoc est miraculose factum, aut non. Si miraculose, habes propositum. Si non, dico quod non potuit esse maius miraculum quam quod mundus totus sine miraculis converteretur. Non ergo quaerimus aliud. Sic ergo nullus debet dubitare de fide, sed credere ea quae fidei sunt magis quam ea quae videt: quia visus hominis potest decipi, sed Dei scientia nunquam fallitur.

Articulus 1

Credo in unum Deum patrem omnipotentem, creatorem caeli et terrae

In Symbolum Apostolorum, a. 1 Inter omnia quae debent credere fideles, hoc est primum quod debent credere, scilicet quod sit unus Deus. Considerandum autem, quid significet hoc nomen Deus: quod quidem nihil est aliud quam gubernator et provisor rerum omnium. Ille igitur credit Deum esse qui credit omnes res mundi huius gubernari et provideri ab illo. Qui autem credit quod omnia proveniant a casu, hic non credit Deum esse. Nullus autem invenitur adeo stultus qui non credat quod res naturales gubernentur, provideantur, et disponantur; cum in quodam ordine et certis temporibus procedant. Videmus enim solem et lunam et stellas, et alias res naturales omnes servare determinatum cursum; quod non contingeret, si a casu essent: unde si aliquis esset qui non crederet Deum esse, stultus esset. Ps. XIII, 1: dixit insipiens in corde suo: non est Deus. Sunt autem aliqui qui licet credant Deum gubernare et disponere res naturales, non tamen credunt Deum esse humanorum actuum provisorem; qui scilicet credunt actus humanos non disponi a Deo. Cuius ratio est, quia vident in mundo isto bonos affligi, et malos prosperari: quod videtur tollere providentiam divinam circa homines: unde in persona eorum dicitur Jb XXII, 14: circa cardines caeli perambulat, nec nostra considerat. Hoc autem est valde stultum. Nam istis accidit, sicut si aliquis nesciens medicinam, videret medicum propinantem uni infirmo aquam, alteri vinum, secundum scilicet quod ars medicinae dictat: crederet quod hoc fiat a casu, cum nesciat artem medicinae, quae ex iusta causa hoc facit, scilicet quod isti dat vinum, illi vero aquam. Sic est de Deo. Deus enim ex iusta causa et sua providentia disponit ea quae sunt hominibus necessaria; et sic quosdam bonos affligit, et quosdam malos in prosperitate dimittit. Unde qui credit hoc provenire a casu, est et reputatur insipiens: quia non contingit hoc, nisi quia nescit artem et causam dispositionis divinae. Jb XI, 6: ut ostenderet tibi secreta sapientiae, et quod multiplex esset lex eius. Et ideo firmiter credendum est, quod Deus gubernat et disponit non solum res naturales, sed etiam actus humanos. Ps. XCIII, 7, 8 et 9: et dixerunt, non videbit dominus, nec intelliget Deus Iacob. Intelligite insipientes in populo, et stulti aliquando sapite. Qui plantavit aurem, non audiet; aut qui finxit oculum, non considerat? (…) V. 10. Dominus scit cogitationes hominum. Omnia ergo videt, et cogitationes, et occulta voluntatis. Unde et hominibus specialiter imponitur necessitas bene faciendi, quia omnia quae cogitant et faciunt, divino conspectui sunt manifesta, apostolus He. IV, 13: omnia nuda sunt et aperta oculis eius. Est autem credendum, quod hic Deus qui omnia disponit et regit, sit unus Deus tantum. Cuius ratio est, quia illa dispositio rerum humanarum est bene disposita, in qua multitudo invenitur disponi et gubernari per unum. Nam multitudo praesidentium inducit saepe dissensionem in subditis: unde cum divinum regimen praeeminet regimini humano, manifestum est quod regnum mundi non est per multos deos, sed per unum tantum. Sunt autem quatuor, ex quibus homines inducti sunt ad ponendum plures deos.

Primum est imbecillitas intellectus humani. Nam homines imbecillis intellectus non valentes corporalia transcendere, non crediderunt aliquid esse ultra naturam corporum sensibilium; et ideo inter corpora illa posuerunt praeeminere et disponere mundum, quae pulchriora et digniora inter ea videbantur, et eis attribuebant et impendebant divinum cultum: et huiusmodi sunt corpora caelestia, scilicet sol et luna et stellae. Sed istis accidit sicut alicui eunti ad curiam regis, qui volens videre regem, credit quemcumque bene indutum vel in officio constitutum, regem esse: de quibus dicitur Sg. XIII, 2: solem et lunam, aut gyrum stellarum rectores orbis terrarum deos putaverunt; Is. LI, 6: levate in excelsum oculos vestros, et videte sub terra deorsum: quia caeli sicut fumus liquescent, et terra sicut vestimentum atteretur, et habitatores eius sicut haec interibunt; salus autem mea in sempiternum erit, et iustitia mea non deficiet.

Secundo provenit ex adulatione hominum. Nam aliqui volentes adulari dominis et regibus, honorem Deo debitum eis exhibuerunt, obediendo eis, et subiiciendo se eis: unde et aliquos post mortem fecerunt deos, alios etiam in vita dixerunt deos. Jdt V, 29: sciat omnis gens, quomodo Nabuchodonosor Deus terrae est, et praeter ipsum alius non est.

Tertio provenit ex carnali affectu ad filios et consanguineos: nam aliqui propter nimium amorem quem ad suos habebant, faciebant statuas post eorum mortem, et sic ex hoc processum est quod illis statuis divinum cultum impendebant: de quibus dicitur Sg. XIV, 21: quoniam aut effectui aut regibus deservientes homines, incommunicabile nomen lapidibus et lignis imposuerunt.

Quarto ex malitia Diaboli. Ipse enim ab initio voluit aequiparari Deo: unde ipse ait, Is. XIV, 13-14: ponam sedem meam ab Aquilone, in caelum conscendam, et ero similis altissimo. Et hanc voluntatem nondum deposuit; et ideo totus conatus suus in hoc existit ut faciat se ab hominibus adorari, et sacrificia sibi offerri: non quod delectetur in uno cane vel Cato qui ei offertur, sed delectatur in hoc quod ei impendatur reverentia sicut Deo: unde et Christo dixit, Mt. IV, 9: haec omnia tibi dabo, si cadens adoraveris me. Inde est etiam quod intrantes idola, dabant responsa, ut scilicet venerarentur ut dii. Ps. XCV, 5: omnes dii gentium Daemonia; apostolus, I Cor. X, 20: sed quae immolant gentes, Daemoniis immolant, et non Deo. Licet autem haec sint horribilia, sunt tamen aliquando et multi qui frequenter incidunt in istas quatuor causas. Et licet non ore aut corde, tamen factis ostendunt se credere plures deos. Nam qui credunt quod corpora caelestia possunt in voluntatem hominis imprimere, et qui in factis suis certa accipiunt tempora, ii ponunt corpora caelestia esse deos, et aliis dominari, facientes astrolabia. Jr. X, 2: a signis caeli nolite metuere quae timent gentes, quia leges populorum vanae sunt. Item omnes illi qui obediunt regibus plusquam Deo, vel in illis in quibus non debent, constituunt eos deos suos. Ac. V, 29: obedire oportet Deo magis quam hominibus. Item illi qui diligunt filios aut consanguineos plusquam Deum, ostendunt factis suis plures esse deos. Vel etiam illi qui diligunt escam plusquam Deum: de quibus apostolus Ph. III, 19: quorum Deus venter est. Item omnes illi qui insistunt veneficiis et incantationibus, credunt Daemones esse deos: cuius ratio est, quia petunt a Daemonibus id quod solus Deus dare potest, scilicet revelationem alicuius rei occultae, et veritatem futurorum. Est ergo primo credendum quod Deus est unus tantum. Sicut dictum est, primum quod credere debemus, est quod sit unus solus Deus; secundum est quod iste Deus sit creator et factor caeli et terrae, visibilium et invisibilium. Et ut rationes subtiles dimittantur ad praesens; quodam rudi exemplo manifestatur propositum, quod scilicet omnia sunt a Deo creata et facta. Constat enim quod si aliquis intraret domum aliquam, et in ipsius domus introitu sentiret calorem, postmodum vadens interius sentiret maiorem calorem, et sic deinceps, crederet ignem esse interius, etiam si ipsum ignem non videret qui causaret dictos calores: sic quoque contingit consideranti res huius mundi. Nam ipse invenit res omnes secundum diversos gradus pulchritudinis et nobilitatis esse dispositas; et quanto magis appropinquant Deo, tanto pulchriora et meliora invenit. Unde corpora caelestia pulchriora et nobiliora sunt quam corpora inferiora, et invisibilia visibilibus. Et ideo credendum est quod omnia haec sunt ab uno Deo, qui dat suum esse singulis rebus, et nobilitatem. Sg. XIII, 1: vani sunt autem omnes homines in quibus non subest scientia Dei, et de his quae videntur bona, non potuerunt intelligere eum qui est, neque operibus attendentes, agnoverunt quis esset artifex; et infra, 5: a magnitudine enim speciei et creaturae cognoscibiliter poterit creator horum videri. Sic ergo pro certo debet nobis constare quod omnia quae sunt in mundo, a Deo sunt. Circa hoc autem debemus vitare tres errores.

Primus est error Manichaeorum, qui dicunt quod omnia visibilia creata sunt a Diabolo; et ideo Deo solum attribuunt creationem invisibilium. Et causa huius erroris est, quia ipsi Deum asserunt summum bonum, sicut et verum est, et omnia quae a bono sunt, bona esse: unde nescientes discernere quid sit malum et quid bonum, crediderunt quod omnia illa quae sunt aliqualiter mala, simpliciter essent mala; sicut ignis, quia urit, dicitur ab eis simpliciter malus; et aqua, quia suffocat; et sic de aliis. Unde, quia nihil istorum sensibilium est simpliciter bonum, sed aliqualiter malum et deficiens, dixerunt, quod visibilia omnia non sunt facta a Deo bono, sed a malo. Contra hos ponit Augustinus tale exemplum. Si aliquis intraret domum fabri, et inveniret instrumenta ad quae impingeret, et laederent eum, et ex hoc reputaret illum fabrum malum, quia tenet talia instrumenta, stultus esset, cum faber ea teneat ad opus suum. Ita stultum est dicere, quod per hoc creaturae sint malae, quia sunt in aliquo nocivae; nam quod uni est nocivum, alteri est utile. Hic autem error est contra fidem Ecclesiae; et ideo ad hunc removendum, dicitur: visibilium omnium et invisibilium Gn. I, 1: in principio creavit Deus caelum et terram. Jn. I, 3: omnia per ipsum facta sunt.

Secundus est error ponentium mundum ab aeterno: secundum quem modum loquitur Petrus dicens (II P. III, 4): ex quo patres dormierunt, omnia sic perseverant ab initio creaturae. Et isti ducti sunt ad hanc positionem, quia nescierunt considerare principium mundi. Unde, sicut Rabbi Moyses dicit, istis contingit sicut puero, qui si statim cum nascitur, poneretur in insula, et nunquam videret mulierem praegnantem, nec puerum nasci; et diceretur isti puero, quando magnus esset, qualiter homo concipitur, portatur in utero, et nascitur; nulli crederet sibi dicenti, quia impossibile sibi videretur quod homo posset esse in utero matris. Sic isti considerantes statum mundi praesentem, non credunt quod inceperit. Est etiam hoc contra fidem Ecclesiae: et ideo ad hoc removendum dicitur: factorem caeli et terrae. Si enim fuerunt facta, constat quod non semper fuerunt; et ideo dicitur in Ps. CXLVIII, 5: dixit et facta sunt.

Tertius est error ponentium Deum fecisse mundum ex praeiacenti materia. Et ad hoc ducti sunt, quia voluerunt metiri potentiam Dei secundum potentiam nostram: et ideo, quia homo nihil potest facere nisi ex praeiacenti materia, crediderunt quod eodem modo et Deus: unde dixerunt, quod in productione rerum habuit materiam praeiacentem. Sed hoc non est verum. Nam homo ideo nihil potest facere sine praeiacenti materia, quia est factor particularis, et non potest inducere nisi hanc formam in determinata materia ab aliquo alio praesupposita. Cuius ratio est, quia virtus sua est determinata ad formam tantum; et ideo non potest esse causa nisi huius. Deus autem est universalis causa omnium rerum, et non solum creat formam, sed etiam materiam; unde et de nihilo omnia fecit. Et ideo ad removendum hunc errorem dicitur: creatorem caeli et terrae. In hoc enim differunt creare et facere, quia creare est de nihilo aliquid facere: facere autem est de aliquo aliquid facere. Si ergo ex nihilo fecit, credendum est quod iterum posset omnia facere, si destruerentur: unde potest caecum illuminare, mortuum suscitare, et cetera opera miraculosa facere. Sg. XII, 18: subest enim tibi, cum volueris, posse. Ex huiusmodi autem consideratione homo dirigitur ad quinque.

Primo ad cognitionem divinae maiestatis. Nam factor praeeminet factis: unde quia Deus est factor omnium rerum, constat eum eminentiorem omnibus rebus. Sg. XIII, 3: quorum si specie delectati deos putaverunt, sciant quanto his dominator eorum speciosior est (…) ib. 4: aut si virtutem et opera eorum mirati sunt, intelligant ab illis quomodo qui haec fecit, fortior est illis. Et inde est quod quidquid potest intelligi vel cogitari, minus est ipso Deo. Jb XXXVI, 26: ecce Deus magnus, vincens scientiam nostram.

Secundo ex hoc dirigitur ad gratiarum actionem: quia enim Deus est creator omnium rerum, certum est quod quidquid sumus et quidquid habemus, a Deo est. Apostolus, I Cor. IV, 7: quid habes quod non accepisti? Ps. XXIII, 1: Domini est terra et plenitudo eius, orbis terrarum, et universi qui habitant in eo. Et ideo debemus ei reddere gratiarum actiones: Ps. CXV, 12: quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi?

Tertio inducitur ad patientiam in adversis. Nam licet omnis creatura sit a Deo, et ex hoc sit bona secundum suam naturam; tamen si in aliquo noceat, et inferat nobis poenam, debemus credere quod illa poena sit a Deo; non tamen culpa: quia nullum malum est a Deo, nisi quod ordinatur ad bonum. Et ideo si omnis poena quam homo suffert est a Deo, debet patienter sustinere. Nam poenae purgant peccata, humiliant reos, provocant bonos ad amorem Dei. Jb II, 10: si bona suscepimus de manu Domini, mala autem quare non sustineamus?

Quarto inducimur ad recte utendum rebus creatis: nam creaturis debemus uti ad hoc ad quod factae sunt a Deo. Sunt autem factae ad duo: scilicet ad gloriam Dei, quia universa propter semetipsum (id est ad gloriam suam) operatus est Dominus, ut dicitur Pr. XVI, 4, et ad utilitatem nostram: Dt. IV, 19: quae fecit Dominus Deus tuus in ministerium cunctis gentibus. Debemus ergo uti rebus ad gloriam Dei, ut scilicet in hoc placeamus Deo; et ad utilitatem nostram, ut scilicet ipsis utendo, non committamus peccatum. I Paralip. XXIX, 14: tua sunt omnia, et quae de manu tua accepimus dedimus tibi. Quidquid ergo habes, sive scientiam, sive pulchritudinem, totum debes referre, et uti eo ad gloriam Dei.

Quinto ducimur ex hoc in cognitionem dignitatis humanae. Deus enim omnia facit propter hominem, sicut dicitur in Ps. VIII, 8: omnia subiecisti sub pedibus eius. Et homo magis est similis Deo inter creaturas post Angelos: unde dicitur Gn. I, 26: faciamus hominem ad imaginem et similitudinem nostram. Hoc quidem non dixit de caelo sive de stellis, sed de homine. Non autem quantum ad corpus, sed quantum ad animam, quae est liberam voluntatem habens et incorruptibilis, in quo magis assimilatur Deo quam ceterae creaturae. Debemus ergo considerare hominem post Angelos digniorem esse ceteris creaturis, et nullo modo dignitatem nostram diminuere propter peccata et propter inordinatum appetitum rerum corporalium, quae viliores sunt nobis, et ad servitium nostrum factae; sed eo modo debemus nos habere quo Deus fecit nos. Deus enim fecit hominem ut praeesset omnibus quae sunt in terra, et ut subsit Deo. Debemus ergo dominari et praeesse rebus; Deo autem subesse, obedire, ac servire: et ex hoc perveniemus in fruitionem Dei: quod nobis praestare et cetera.

SANS LA FOI IMPOSSIBLE DE BIEN VIVRE

Halal coco

La Chine vend les organes « halal » de ses prisonniers ouïghours à de riches musulmans du Golfe

Alors que nos politiques n’ont que les droits de l’Homme, l’esclavage blanc, les régimes fascistes du XXème siècle et les atrocités de la colonisation à la bouche, c’est le silence radio sur notre « allié » chinois.  

« Il ne fait pas bon être d’une autre ethnie que les Han, la majoritaire, en Chine. Depuis de nombreuses années, les minorités religieuses sont persécutées en Chine. Musulmans, catholiques, Tibétains ou encore Falung gong sont considérés comme des ennemis de l’État de par leurs croyances. En 2014, des camps d’internement ont été construits dans la province du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Le but étant d’y enfermer des centaines de milliers de musulmans Ouïghours, Kirghiz, Hui et Kazakhs. Selon Amnesty International, un million de Ouïghours seraient actuellement détenus sans procès, ni raison particulière.
Mais en plus de travail forcé dans ces camps, les organes des détenus seraient prélevés pour être revendus.

Les acheteurs viennent du monde entier pour ces greffes d’organes. Les prélèvements servent en partie à alimenter les besoins de la Chine puis de ceux qui ont les moyens de se les payer à l’étranger. Les porteurs étant musulmans, la Chine cible principalement le monde musulman pour acheter ces organes qui n’ont jamais eu d’alcool ou de porc dans le sang.

Erkin Sidick, conseiller du World Uyghur Congress, est l’un des premiers à avoir alerté sur l’existence d’organes halal en croisant plusieurs sources : « Dernièrement, on m’a appris que le Parti communiste chinois avait récemment commencé à transporter une grande quantité d’organes de Ouïghours entre Shanghai et l’Arabie saoudite. Le gouvernement chinois fait la promotion de ces organes halal en Arabie Saoudite pour attirer les musulmans. »

Selon lui, il s’agirait de l’une des raisons pour lesquelles plusieurs pays du Golfe (Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Émirats arabes Unis) ont signé une lettre de soutien à la politique chinoise. »

Lire la totalité de l’enquête sur le site de Vice…

Halal coco

Entre l’Homme et l’Éternité

Médias : Nouveaux médias

L’esclavage contemporain : l’écran

L’esclavage contemporain : l’écran

De Thomas Flichy de La Neuville :

En ces temps de débats stériles sur les esclavages disparus, il est plus urgent de se concentrer sur ceux qui demeurent plutôt que sur un passé englouti et sans cesse recomposé.

L’Histoire n’est-elle pas, selon le mot de Paul Valéry, « le poison le plus subtil que la chimie de l’intellect ait élaboré » ?

L’esclavage contemporain le plus puissant, et surtout le plus insidieux, est celui de la connexion permanente. Quels en sont les ressorts ?

Tout simplement, ceux du conditionnement animal. En effet, la puissance d’aimantation des écrans sur notre esprit est due à l’exploitation rationnelle et systématique des découvertes opérées sur le conditionnement animal et humain depuis le deuxième tiers du XIXe siècle. C’est en effet l’exploitation intelligente des classiques qui a permis à l’ingénierie sociale de divertir radicalement notre attention de ce pour quoi elle était initialement programmée : repérer les dangers imminents afin de protéger le groupe ou la tribu, se concentrer de manière durable sur un objet afin de le plier par son art à un emploi utile, entrer en communication avec autrui en se mettant à l’écoute des multiples langages du corps et, surtout, scruter les mystères de l’Au-delà, par-delà l’écoulement rapide de la vie terrestre.

Internet : un écran entre l’Homme et l’Éternité

C’est ainsi qu’en l’espace de deux décennies, la technologie informatique est devenue un écran entre l’homme et l’Éternité. Que nous le désirions ou non, l’internet global prospère sur la reductio ad bestiam de l’espèce humaine. Aussi serons-nous traités avec autant d’égards que le chien de Pavlov, le rat de John Watson ou le pigeon de Frédéric Skinner.

Toutefois, une immense amélioration a été apportée depuis l’entre-deux-guerres : internet étant alimenté en permanence par nos goûts personnels, ses ingénieurs sociaux pourront nous orienter avec bonheur sur les sites et espaces virtuels révélant notre part d’animalité. Et ainsi, tenus en cage par nos instincts les plus bas, nous pourrons nous constituer prisonniers volontaires de notre ignorance.

La privation des classiques relatifs au conditionnement des bêtes et des hommes se trouve par conséquent à la racine de notre esclavage psychique.

Celui-ci a été soigneusement orchestré par une ingénierie universitaire privant les étudiants des seuls outils intellectuels leur permettant de grandir : la lecture en silence et la disputatio, pour leur substituer le conditionnement idéologique et l’hyperspécialisation technique.

La boite vide ainsi créée, alimentée par des centres de recherches où des faussaires construisent avec méticulosité des sciences tronquées, se retrouve l’alliée naturelle de l’enseignement numérique, qui n’a d’enseignement que le nom. Source Le salon beige

Entre l’Homme et l’Éternité

Une occasion en or

“The GREAT RESET” :
le FORUM de DAVOS, le prince Charles et autres mondialistes
VEULENT une RÉINITIALISATION
de l’ÉCONOMIE « POST-COVID »

News au 17 juin 2020 Great-Reset-Forum-Davos-prince-Charles-mondialistes-réinitialisation-post-COVID-e1592223970862
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial – celui des célèbres réunions mondialistes de Davos – en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».

Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.

Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici,
par ses promoteurs eux-mêmes.

L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.

“The Great Reset” : une entreprise fondamentalement révolutionnaire

Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait, se communément. « Du passé, faisons table rase ! »

Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de » gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.

Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos

Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions – dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier –, l’agenda et le liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.

L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationaux (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.

Les Dialogues de la grande réinitialisation économique et planétaire

Au cours des mois qui nous séparent de la réunion de Davos en janvier, une préparation de l’événement est prévue par le biais de « The Great Reset Dialogues » : « les Dialogues de la grande réinitialisation. » On prévoit la mise en place d’une série de rencontres virtuelles sur internet qui promet d’être très intéressante, puisqu’elle permettra de savoir plus précisément comment les mondialistes du Forum économique mondial veulent remodeler l’avenir.

Mondialistes, ils le sont en effet car c’est ainsi que les promoteurs actuels de l’Initiative se présentent eux-mêmes. Un seul exemple : le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui a participé à la première présentation publique de l’initiative sous l’égide du Forum économique mondial. Il a ainsi déclaré : « Je considère cette douloureuse pandémie mondiale comme un défi complexe et évolutif. Dans un monde connecté et interdépendant, un défi complexe et adaptatif ne peut pas être relevé par les pays individuellement – il ne peut l’être que par… une action collective et une coopération mondiale. »

Économie verte, décarbonisation, lutte contre les inégalités : le Great Reset est déjà prêt

Cela correspond parfaitement au souhait d’Antonio Guterres de voir 10 % du PIB de la planète utilisés au niveau international pour répondre aux retombées économiques et sanitaires de la pandémie COVID-19 avec des solutions « mondiales » en vue du rebirthing de la société, comme il le dit lui-même.

Si l’on veut bien considérer ce que l’on sait déjà de l’initiative « Great Reset » du Forum économique mondial, nées de la plateforme d’action COVID de ce même Forum, il apparaît d’ailleurs que les jeux sont déjà faits. « Economie verte », « décarbonisation », « lutte contre les inégalités », « stakeholder capitalism », Objectifs du développement durable (les ODD de l’ONU pour 2030) sont des termes récurrents dans la littérature Forum de Davos présentant l’initiative. Aucun de ces termes n’est nouveau ou original : en fait, la seule chose qui ait modifié la situation est la pandémie (et le confinement auquel elle a donné lieu), utilisée comme moteur de changement. En l’occurrence, ce n’est pas la maladie qui est intéressante comme levier, mais le crash économique mondial qui l’a accompagnée « grâce » au confinement.

Quant au Reset lui-même, on en parlait déjà avant que le coronavirus chinois ne quitte Wuhan. Le 30 décembre 2019, par exemple, le Financial Times publiait une présentation sur YouTube sous le titre « Pourquoi le capitalisme doit être réinitialisé en 2020 ». Le thème en est le « stakeholder capitalism », selon lequel « les choix d’une entreprise vis-à-vis des personnes, de la planète et de l’innovation – y compris la manière dont elle protège et applique la valeur ajoutée de ses data – doit prendre davantage de place dans les décisions d’allocation de capital » (c’est la description qu’en fait le site weforum.org).

Mais c’est bien le COVID-19 qui permet de précipiter cette révolution.

Prince Charles : “une occasion en or”

Présentant le Great Reset Initiative dont il est l’un des principaux promoteurs, le prince Charles a même semblé assez satisfait de la situation : « Nous avons une occasion en or de tirer quelque chose de bon de cette crise. Ses ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions du changement », a-t-il déclaré.

Le choc et la grande peur mondiale sont en effet de puissants moteurs.

Parmi les citations clefs de la réunion virtuelle en ligne au cours de laquelle le président du Forum économique mondial, le professeur Klaus Schwab, le prince Charles et plusieurs autres personnes ont présenté l’initiative Great Reset, on trouve de nombreuses remarques de ce type.

Affirmant que le « changement climatique » était un danger bien plus grand que la pandémie de coronavirus, le prince Charles a appelé de ses vœux une « reprise verte » : « C’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais », a-t-il déclaré. Recourant à des pronoms féminins pour évoquer « la Planète », ce qui revient, en anglais, à lui attribuer une personnalité, Charles a ajouté : « Nos activités ont endommagé son système immunitaire. »

Le fondateur du Forum de Davos veut un « nouveau contrat social »

Schwab a qualifié la situation actuelle de « fenêtre d’opportunité unique ». Nous devons « construire un nouveau contrat social », a-t-il déclaré : « Nous devons changer nos mentalités » et nos « modes de vie ».

S’agira-t-il d’un remake de la Révolution française affirmant, avec Jean-Jacques Rousseau, que l’homme naît naturellement bon mais qu’il est corrompu par la société, et que la société doit résulter d’un « contrat social » dans lequel les lois et les normes morales ne doivent rien à la loi naturelle ou divine et tout à « la volonté générale » ? Ce que nous savons, c’est qu’au nom de cette « volonté générale » savamment dirigée, on aboutit aux pires tyrannies…

L’un des objectifs majeurs de la « Grande réinitialisation » est la « réduction des inégalités », ce qui, en clair, signifie « redistribuer les richesses ». Cette idée tient pour acquis que l’inégalité est un mal en soi. S’exprimant lors de la réunion virtuelle annonçant le Great Reset, Antonio Guterres a déclaré au nom de l’ONU que la crise COVID-19 devrait faire advenir une réponse aux « niveaux d’inégalité insoutenables et à l’anarchie du cyberespace ».

La taxe carbone et les énergies renouvelables figurent déjà en bonne place dans l’agenda du Great Reset. Antonio Guterres a cité la nécessité de « progresser vers des émissions zéro » et de mettre en œuvre les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Ces ODD, forts de leurs présupposés socialistes de redistribution planétaire des richesses et de leur éco-radicalisme, plaident notamment « pour un accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs ». Dans le jargon de l’ONU, tout cela comprend la contraception et l’avortement, notamment parce que la population humaine est considérée comme l’ennemie principale de la nature et de la « biodiversité ».

Kristalina Georgieva la Bulgare

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva – elle a grandi dans la Bulgarie communiste – a promu la même approche « verte ». Alors que le FMI doit fournir à l’occasion de la crise économique fabriquée à l’aide du coronavirus une aide d’urgence qui devrait s’élever à 100 milliards de dollars, et que « 170 pays » devraient se retrouver à la fin de 2020 avec une économie en contraction par rapport au début de l’année, Mme Georgieva a déclaré :

« Nous constatons une injection massive de stimulus fiscaux… Mais il est primordial que cela conduise, à l’avenir, à un monde plus vert, plus juste et plus intelligent. »

En d’autres termes, l’aide financière doit être utilisée et distribuée de manière à favoriser les entreprises écologiquement correctes. La nouvelle directrice générale du FMI (elle a remplacé Christine Lagarde à la fin de 2019, grâce au soutien initial d’Emmanuel Macron) a ajouté qu’il doit y avoir des « incitations à la réduction des émissions de carbone », en profitant « des bas prix du pétrole » pour ajouter « un prix carbone incitatif ». « Nous avons besoin d’un grand Reset, pas d’un grand retour en arrière », a-t-elle conclu.

Pour la grande réinitialisation, le Chine communiste est aux premières loges

L’orateur le plus remarquable lors du lancement virtuel de la Grande Reset était sans doute Ma Jun, du Comité de la finance verte de la Chine (toujours communiste). Il est également conseiller spécial du gouverneur de la Banque populaire de Chine, contrôlée par le Parti communiste chinois, et il a été présenté avant son intervention lors du lancement virtuel de la Grande réinitialisation comme « membre du CNP » – le Congrès national du peuple. Théoriquement, c’est la plus haute autorité politique en Chine, mais il est plutôt la chambre d’enregistrement des volontés du président Xi Jinping et du Parti communiste omniprésent dans les rouages du pouvoir.

Ma Jun a insisté sur le fait que la reprise post-COVID doit être « plus verte que toutes les reprises précédentes », grâce au financement de « projets verts » qui doivent atteindre une proportion « plus élevée qu’elle n’a jamais été au cours de l’histoire ».

Ma a également déclaré que « la relance de la consommation doit être verte ». « Les gouvernements pourraient dresser une liste de biens de consommation verts et ceux-ci devraient être privilégiés sur la liste des subventions et des coupons de consommation », a-t-il suggéré.

Notant que de nombreux travailleurs migrants ont perdu leur emploi en Chine à l’occasion de la pandémie, il a ajouté : « Au lieu de leur verser des allocations de chômage, nous devrions leur demander de planter des arbres et de les payer pour cela. »

Quant aux projets qui ne seraient pas « verts » en soi, Ma Jun a proclamé qu’il faudrait les soumettre à de « nouvelles réglementations » les obligeant à respecter des « normes environnementales strictes », ce qui passerait notamment par une nouvelle obligation contraignante de « publication des informations » sur leur conformité à ces normes.

Rappelons que ces recommandations ont été faites par Ma Jun non seulement pour la Chine (qui est le plus grand émetteur de carbone au monde avec de nouvelles centrales au charbon prévues jusqu’en 2030) mais pour le monde entier.

Ma Jun faisait en l’occurrence écho au souhait de Bernard Looney, le PDG de British Petroleum, qui déclarait au cours de la même conférence virtuelle que « toute relance devrait être assortie de conditions écologiques ». Cela reviendra à laisser mourir de nombreuses entreprises non conformes, après les avoir gravement blessées par le confinement.

Looney, soit dit en passant, admire la Chine : « La relance chinoise pourrait constituer la locomotive qui va nous permettre de sortir de la crise », a-t-il déclaré.

Le mondialisme post-COVID sacrifie à l’idéologie du genre

Pour en revenir aux publications du Forum économique mondial sur la crise COVID-19 et la bonne façon d’en sortir, il ne faut pas oublier que l’idéologie de genre fait également partie du paquet écolo-socialiste. Dans un article de John Miller intitulé « La Grande réinitialisation : pourquoi l’inclusion LGBT+ est le secret des villes qui connaissent un succès post-pandémique », weforum.org assure ainsi qu’» une forte corrélation positive existe entre l’inclusion des LGBT+ et la résilience économique ». « En particulier, les villes qui embrassent la diversité peuvent récolter un “dividende inclusion” lorsqu’elles commencent à reconstruire leurs économies », explique ce commentateur.

Alors que la crise « menace de réduire à néant des décennies de progrès dans la lutte contre la pauvreté », sa tribune affirme que « l’inclusion des LGBT » permettra une reprise plus rapide, citant « Open for Business », une coalition d’entreprises qui promeuvent « l’égalité LGBT+ ».

« C’est un résultat significatif : une augmentation d’un point de l’acceptation sociale entraînerait une augmentation de trois points de l’indice de résilience économique de cette économie, même en contrôlant le PIB par habitant. L’inclusion des LGBT+ pourrait-elle être un ingrédient secret de la résilience économique ? », résumait John Miller. Il suggère que l’« ouverture » et l’« innovation » sont liées à l’acceptation des modes de vie homosexuels et transsexuels.

« Il est temps d’embrasser les communautés LGBT+, et non de les stigmatiser. Créer des sociétés inclusives n’est pas seulement la bonne chose à faire ; comme le prouvent les faits, c’est un élément important d’une stratégie économique axée sur la résilience et la reprise », conclut-il.

Voilà un exemple clair de ce que la crise COVID-19 sert à promouvoir.

Une occasion en or

Pour remettre les idées en place

Esclavage : 12 choses méconnues

L’excellente revue d’études et de formation politique L’Héritage (abonnez-vous y !)  publie ce très bon rappel :

On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.

Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?

Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même ceux qui parlent le plus d’esclavage.
Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?

1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.

2) L’esclavage a constitué un progrès chez de nombreux peuples primitifs, dans la mesure où il sauvait la vie des hommes vaincus en cas de conflit, qui, sinon, étaient massacrés (les femmes étant « mariées » de force).

3) Aux États-Unis, au moment de la Guerre de Sécession, seuls 2% des Blancs possédaient des esclaves (4,8% dans les Etats esclavagistes).

4) Le général Lee, commandant des armées sudistes, était hostile à l’esclavage.

5) De nombreux Blancs furent esclaves aux Etats-Unis et dans les îles. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade, 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des Blancs arrivent en Amérique comme esclaves.
Au XVIIe siècle, il y eut davantage de Blancs déportés aux Amériques que de Noirs.

6) Des Afro-américains possédaient eux aussi des esclaves. L’un des premiers propriétaires d’esclaves aux Etats-Unis fut un Noir (Anthony Johnson), qui avait d’ailleurs des serviteurs blancs.

7) Le mot « esclave » vient du nom « Slave », car les peuples slaves (d’Europe centrale et de l’Est) ont été victimes de la traite à très grande échelle (plusieurs millions) pendant des siècles, notamment par l’Empire ottoman.

8) Du IXe au XIXe siècles, environ 2 millions d’Européens de l’Ouest – hommes, femmes et enfants – sont capturés par les musulmans et réduits en esclavage.
Pendant des siècles, de nombreux hommes capturés sont – comme dans le cas des Slaves – castrés, opération qui entraîne la mort d’une grande partie d’entre eux. Quant aux femmes, elles sont souvent destinées à l’esclavage sexuel et livrées à la perversité de leurs « propriétaires », ce qui est parfois aussi le cas des enfants.
Pour donner une idée de l’ampleur de ces razzias, une lettre du 3 février 1442 adressée par un religieux qui résidait à Constantinople au prieur de Saint-Jean-de-Jérusalem (de l’ordre des hospitaliers) mentionne l’enlèvement par les Turcs de 400 000 chrétiens en seulement 6 ans.

9) Pendant des siècles, les Barbaresques (occupant le Maghreb) terroriseront la Méditerranée et ses rivages où ils capturent des Européens, mais ils séviront aussi en Atlantique, jusqu’aux côtes anglaises. La France a conquis Alger, en 1830, pour mettre fin à ce fléau.

10) • La traite arabo-musulmane a concerné environ 17 millions de personnes.
• La traite interne à l’Afrique (entre Noirs) a concerné environ 14 millions de personnes.
• Enfin, en dernière position, la traite vers l’Amérique et les îles a concerné de 9 à 11 millions de personnes (noires et blanches).
• La plupart des Noirs déportés vers les Amériques avaient été réduits en esclavage par d’autres Noirs puis revendus.

11) Pour la traite transatlantique, une très grande partie des navires négriers appartenaient à des familles juives, et des historiens juifs écriront même que « ce commerce était principalement une entreprise juive » I. Au milieu du XIXe siècle, aux Etats-Unis, 40% des Juifs possédaient des esclaves (contre 2% des Blancs).
Dès le IXe siècle, en France, les Juifs étaient communément montrés comme les maîtres de ce « malheureux trafic ».

12) L’esclavage existe encore dans certaines parties du monde arabo-musulman (des images de marchés aux esclaves ont été prises en Libye en 2017) ainsi qu’en Afrique : on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage…
Mais il existe aussi en Europe : aux Pays-bas, chaque année, plus d’un millier de jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle par des jeunes proxénètes issus de l’immigration ; en Angleterre, dans la seule ville de Rotherham, entre 1997 et 2013, 1400 mineures ont été victimes de viols par des gangs pakistanais, des centaines de jeunes filles réduites à l’esclavage sexuel et à la prostitution.

Henri Ménestrel

Bonus :
Christiane Taubira, montrant que les élites savent certaines choses mais veulent les cacher par idéologie, explique qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabe-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006).

Sources :
La désinformation autour de l’esclavage, Arnaud Raffard de Brienne, Atelier Fol’Fer.
Le Génocide voilé, Tidiane N’Diaye, Gallimard.
La désinformation autour de la Guerre de Sécession, Alain Sanders, Atelier Fol’Fer.
Traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau, Folio.
(I) New world Jewry, Seymour B. Liebman (American jewish historical society), 1982.
(II) Les Négriers en terre d’islam, Jacques Heers, Perrin.
Jews and judaism in the United States, Marc Lee Raphael (American jewish historical society).
They Were White and They were Slaves, Michael A. Hoffman

Pour remettre les idées en place