Oportet illum regnare

QUAS PRIMAS


  LETTRE ENCYCLIQUE DE S. S. PIE XI DU 11 DÉCEMBRE 1925

Aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres ordinaires de lieu, en paix et communion avec le Siège apostolique.
 

De l’institution d’une fête du Christ-Roi.
 

1. Dans la première Encyclique qu’au début de Notre Pontificat Nous adressions aux évêques du monde entier (Lettre encyclique Ubi arcano, 23 décembre 1922), Nous recherchions la cause intime des calamités contre lesquelles, sous Nos yeux, se débat, accablé, le genre humain.
 

Or, il Nous en souvient, Nous proclamions ouvertement deux choses : l’une, que ce débordement de maux sur l’univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique ; l’autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C’est pourquoi, après avoir affirmé qu’il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d’y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur.
 

2. Depuis, Nous avons clairement pressenti l’approche de temps meilleurs en voyant l’empressement des peuples à se tourner – les uns pour la première fois, les autres avec une ardeur singulièrement accrue – vers le Christ et vers son Église, unique dispensatrice du salut : preuve évidente que beaucoup d’hommes, jusque-là exilés, peut-on dire, du royaume du Rédempteur pour avoir méprisé son autorité, préparent heureusement et mènent à son terme leur retour au devoir de l’obéissance.
 

Tout ce qui est survenu, tout ce qui s’est fait au cours de l’Année sainte, digne vraiment d’une éternelle mémoire, n’a-t-il pas contribué puissamment à l’honneur et à la gloire du Fondateur de l’Église, de sa souveraineté et de sa royauté suprême ?
 

Voici d’abord l’Exposition des Missions, qui a produit sur l’esprit et sur le cœur des hommes une si profonde impression. On y a vu les travaux entrepris sans relâche par l’Église pour étendre le royaume de son Époux chaque jour davantage sur tous les continents, dans toutes les îles, même celles qui sont perdues au milieu de l’océan ; on y a vu les nombreux pays que de vaillants et invincibles missionnaires ont conquis au catholicisme au prix de leurs sueurs et de leur sang ; on y a vu enfin les immenses territoires qui sont encore à soumettre à la douce et salutaire domination de notre Roi.
 

Voici les pèlerins accourus, de partout, à Rome, durant l’Année sainte, conduits par leurs évêques ou par leurs prêtres. Quel motif les inspirait donc, sinon de purifier leurs âmes et de proclamer, au tombeau des Apôtres et devant Nous, qu’ils sont et qu’ils resteront sous l’autorité du Christ ?
  Voici les canonisations, où Nous avons décerné, après la preuve éclatante de leurs admirables vertus, les honneurs réservés aux saints, à six confesseurs ou vierges. Le règne de notre Sauveur n’a-t-il pas, en ce jour, brillé d’un nouvel éclat ? Ah ! quelle joie, quelle consolation ce fut pour Notre âme, après avoir prononcé les décrets de canonisation, d’entendre, dans la majestueuse basilique de Saint-Pierre, la foule immense des fidèles, au milieu du chant de l’action de grâces, acclamer d’une seule voix la royauté glorieuse du Christ : Tu Rex gloriae Christe !
 

À l’heure où les hommes et les États sans Dieu, devenus la proie des guerres qu’allument la haine et des discordes intestines, se précipitent à la ruine et à la mort, l’Église de Dieu, continuant à donner au genre humain l’aliment de la vie spirituelle, engendre et élève pour le Christ des générations successives de saints et de saintes ; le Christ, à son tour, ne cesse d’appeler à l’éternelle béatitude de son royaume céleste ceux en qui il a reconnu de très fidèles et obéissants sujets de son royaume terrestre.
 Voici encore le XVIe centenaire du Concile de Nicée qui coïncida avec le grand Jubilé. Nous avons ordonné de célébrer cet anniversaire séculaire ; Nous l’avons Nous-même commémoré dans la basilique vaticane, d’autant plus volontiers que c’est ce Concile qui définit et proclama comme dogme de foi catholique la consubstantialité du Fils unique de Dieu avec son Père ; c’est lui qui, en insérant dans sa formule de foi ou Credo les mots cuius regni non erit finis, affirma du même coup la dignité royale du Christ.
 

Ainsi donc, puisque cette Année sainte a contribué en plus d’une occasion à mettre en lumière la royauté du Christ, Nous croyons accomplir un acte des plus conformes à Notre charge apostolique en accédant aux suppliques individuelles ou collectives de nombreux cardinaux, évêques ou fidèles ; Nous clôturerons donc cette année par l’introduction dans la liturgie de l’Église d’une fête spéciale en l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi.

Ce sujet, Vénérables Frères, Nous tient à ce point à cœur que Nous désirons vous en entretenir quelques instants ; il vous appartiendra ensuite de rendre accessible à l’intelligence et aux sentiments de votre peuple tout ce que Nous dirons sur le culte du Christ-Roi, afin d’assurer, dès le début et pour plus tard, des fruits nombreux à la célébration annuelle de cette solennité.
 

4. Depuis longtemps, dans le langage courant, on donne au Christ le titre de Roi au sens métaphorique ; il l’est, en effet, par l’éminente et suprême perfection dont il surpasse toutes les créatures. Ainsi, on dit qu’il règne sur les intelligences humaines, à cause de la pénétration de son esprit et de l’étendue de sa science, mais surtout parce qu’il est la Vérité et que c’est de lui que les hommes doivent recevoir la vérité et l’accepter docilement. On dit qu’il règne sur les volontés humaines, parce qu’en lui, à la sainteté de la volonté divine correspond une parfaite rectitude et soumission de la volonté humaine, mais aussi parce que sous ses inspirations et ses impulsions notre volonté libre s’enthousiasme pour les plus nobles causes. On dit enfin qu’il est le Roi des cœurs, à cause de son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine (Ep 3, 19) et à cause de sa douceur et de sa bonté qui attirent à lui tous les cœurs : car dans tout le genre humain il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais personne pour être aimé comme le Christ Jésus.
 

5. Mais, pour entrer plus à fond dans Notre sujet, il est de toute évidence que le nom et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot, au Christ dans son humanité ; car c’est seulement du Christ en tant qu’homme qu’on peut dire : Il a reçu du Père la puissance, l’honneur et la royauté (Dn 7, 13-14) ; comme Verbe de Dieu, consubstantiel au Père, il ne peut pas ne pas avoir tout en commun avec le Père et, par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures.


 6. Que le Christ soit Roi, ne le lisons-nous pas dans maints passages des Écritures ! C’est Lui le Dominateur issu de Jacob (Nb 34, 19), le Roi établi par le Père sur Sion, sa montagne sainte, pour recevoir en héritage les nations et étendre son domaine jusqu’aux confins de la terre (ps 2), le véritable Roi futur d’Israël, figuré, dans le cantique nuptial, sous les traits d’un roi très riche et très puissant, auquel s’adressent ces paroles : Votre trône, ô Dieu, est dressé pour l’éternité ; le sceptre de votre royauté est un sceptre de droiture (ps 44, 7).
 

Passons sur beaucoup de passages analogues ; mais, dans un autre endroit, comme pour dessiner avec plus de précision les traits du Christ, on nous prédit que son royaume ignorera les frontières et sera enrichi des trésors de la justice et de la paix : En ses jours se lèvera la justice avec l’abondance de la paix… Il dominera, d’une mer à l’autre, du fleuve jusqu’aux extrémités de la terre (ps 71, 7-8).
 

À ces témoignages s’ajoutent encore plus nombreux les oracles des prophètes et notamment celui, bien connu, d’Isaïe : Un petit enfant… nous est né, un fils nous a été donné. La charge du commandement a été posée sur ses épaules. On l’appellera l’Admirable, le Conseiller, Dieu, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la paix. Son empire s’étendra et jouira d’une paix sans fin ; il s’assoira sur le trône de David et dominera sur son royaume, pour l’établir et l’affermir dans la justice et l’équité, maintenant et à jamais (Is 9, 6-7).
 

Les autres prophètes ne s’expriment pas différemment.

Tel Jérémie, annonçant dans la race de David un germe de justice, ce fils de David qui régnera en roi, sera sage et établira la justice sur la terre(Jr 23, 5). Tel Daniel, prédisant la constitution par le Dieu du ciel d’un royaume qui ne sera jamais renversé… et qui durera éternellement (Dn 20, 44) ; et, peu après, il ajoute : Je regardais durant une vision nocturne, et voilà que, sur les nuées du ciel, quelqu’un s’avançait semblable au Fils de l’homme ; il parvint jusqu’auprès de l’Ancien des jours et on le présenta devant lui. Et celui-ci lui donna la puissance, l’honneur et la royauté ; tous les peuples, de toutes races et de toutes langues, le serviront ; sa puissance est une puissance éternelle, qui ne lui sera pas retirée, et son royaume sera incorruptible (Dn 7, 13-14). Tel Zacharie, prophétisant l’entrée à Jérusalem, aux acclamations de la foule, du juste et du sauveur, le Roi plein de mansuétude monté sur une ânesse et sur son poulain (Za 9, 9) : les saints évangélistes n’ont-ils pas constaté et prouvé la réalisation de cette prophétie ?
 

Cette doctrine du Christ-Roi, Nous venons de l’esquisser d’après les livres de l’Ancien Testament ; mais tant s’en faut qu’elle disparaisse dans les pages du Nouveau ; elle y est, au contraire, confirmée d’une manière magnifique et en termes splendides.

Rappelons seulement le message de l’archange apprenant à la Vierge qu’elle engendrera un fils ; qu’à ce fils le Seigneur Dieu donnera le trône de David, son père ; qu’il régnera éternellement sur la maison de Jacob et que son règne n’aura point de fin (Lc 1, 32-33). Écoutons maintenant les témoignages du Christ lui-même sur sa souveraineté. Dès que l’occasion se présente – dans son dernier discours au peuple sur les récompenses ou les châtiments réservés dans la vie éternelle aux justes ou aux coupables ; dans sa réponse au gouverneur romain, lui demandant publiquement s’il était roi ; après sa résurrection, quand il confie aux Apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations – il revendique le titre de roi (Mt 25, 31-40), il proclame publiquement qu’il est roi (Jn 18, 37), il déclare solennellement que toute puissance lui a été donnée au ciel et sur la terre (Mt 28, 18). Qu’entend-il par là, sinon affirmer l’étendue de sa puissance et l’immensité de son royaume ?
 

Dès lors, faut-il s’étonner qu’il soit appelé par saint Jean le Prince des rois de la terre (Ap 1, 5) ou que, apparaissant à l’Apôtre dans des visions prophétiques, il porte écrit sur son vêtement et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Ap 19, 16). Le Père a, en effet, constitué le Christ héritier de toutes choses (He 1, 1) ; il faut qu’il règne jusqu’à la fin des temps, quand il mettra tous ses ennemis sous les pieds de Dieu et du Père (1 Co 15, 25).
 

7. De cette doctrine, commune à tous les Livres Saints, dérive naturellement cette conséquence : étant le royaume du Christ sur la terre, qui doit s’étendre à tous les hommes et tous les pays de l’univers, l’Église catholique se devait, au cours du cycle annuel de la liturgie, de saluer par des manifestations multiples de vénération, en son Auteur et Fondateur, le Roi, le Seigneur, le Roi des rois. Sous une admirable variété de formules, ces hommages expriment une seule et même pensée ; l’Église les employait jadis dans sa psalmodie et dans les anciens sacramentaires ; elle en fait le même usage à présent dans les prières publiques de l’Office qu’elle adresse chaque jour à la majesté divine et, à la sainte messe, dans l’immolation de l’hostie sans tache. En cette louange perpétuelle du Christ-Roi, il est facile de saisir le merveilleux accord de nos rites avec ceux des Orientaux, en sorte que se vérifie, ici encore, l’exactitude de la maxime : «  Les lois de la prière établissent les lois de la croyance. »
 

8. Quant au fondement de cette dignité et de cette puissance de Notre-Seigneur, saint Cyrille d’Alexandrie l’indique très bien : «  Pour le dire en un mot, dit-il, la souveraineté que Jésus possède sur toutes les créatures, il ne l’a point ravie par la force, il ne l’a point reçue d’une main étrangère, mais c’est le privilège de son essence et de sa nature » (In Lucam X, PG LXXII ). En d’autres termes, son pouvoir royal repose sur cette admirable union qu’on nomme l’union hypostatique.

Il en résulte que les anges et les hommes ne doivent pas seulement adorer le Christ comme Dieu, mais aussi obéir et être soumis à l’autorité qu’il possède comme homme ; car, au seul titre de l’union hypostatique, le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.
 

9. Mais quoi de plus délectable, de plus suave que de penser que le Christ, en outre, règne sur nous non seulement par droit de nature, mais encore par droit acquis, puisqu’il nous a rachetés ? Ah ! Puissent tous les hommes qui l’oublient se souvenir du prix que nous avons coûté à notre Sauveur : Vous n’avez pas été rachetés avec de l’or ou de l’argent corruptibles, mais par le sang précieux du Christ, le sang d’un agneau sans tache et sans défaut (1 P 1, 18-19). Le Christ nous a achetés à grand prix(1 Co 6, 20) ; nous ne nous appartenons plus. Nos corps eux-mêmes sont des membres du Christ (1 Co 6, 15).
 

Nous voulons maintenant expliquer brièvement la nature et l’importance de cette royauté.
 

10 II est presque inutile de rappeler qu’elle comporte les trois pouvoirs, sans lesquels on saurait à peine concevoir l’autorité royale. Les textes des Saintes Lettres que Nous avons apportés en témoignage de la souveraineté universelle de notre Rédempteur le prouvent surabondamment. C’est, d’ailleurs, un dogme de foi catholique que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d’obéir( Concile de Trente sess. VI c. 21). Les évangélistes ne se bornent pas à affirmer que le Christ a légiféré, mais ils nous le montrent dans l’exercice même de son pouvoir législatif.
 

À tous ceux qui observent ses préceptes, le divin Maître déclare, en diverses occasions et de diverses manières, qu’ils prouveront ainsi leur amour envers lui et qu’ils demeureront en son amour (Jn 14, 15 ; 15, 10).

 Quant au pouvoir judiciaire, Jésus en personne affirme l’avoir reçu du Père, dans une réponse aux Juifs qui l’accusaient d’avoir violé le Sabbat en guérissant miraculeusement un malade durant ce jour de repos : «  Le Père, leur dit-il, ne juge personne, mais il a donné au Fils tout jugement (Jn 5, 22). » Dans ce pouvoir judiciaire est également compris – car il en est inséparable – le droit de récompenser ou de châtier les hommes, même durant leur vie.
 

Il faut encore attribuer au Christ le pouvoir exécutif : car tous inéluctablement doivent être soumis à son empire ; personne ne pourra éviter, s’il est rebelle, la condamnation et les supplices que Jésus a annoncés.
 

11. Toutefois, ce royaume est avant tout spirituel et concerne avant tout l’ordre spirituel : les paroles de la Bible que Nous avons rapportées plus haut en sont une preuve évidente, que vient confirmer, à maintes reprises, l’attitude du Christ-Seigneur.

Quand les Juifs, et même les Apôtres, s’imaginent à tort que le Messie affranchira son peuple et restaurera le royaume d’Israël, il détruit cette illusion et leur enlève ce vain espoir ; lorsque la foule qui l’entoure veut, dans son enthousiasme, le proclamer roi, il se dérobe à ce titre et à ces honneurs par la fuite et en se tenant caché ; devant le gouverneur romain, encore, il déclare que son royaume n’est pas de ce monde. Dans ce royaume, tel que nous le dépeignent les Évangiles, les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence. Personne ne peut y entrer sans la foi et sans le baptême ; mais le baptême, tout en étant un rite extérieur, figure et réalise une régénération intime. Ce royaume s’oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres ; à ses adeptes il demande non seulement de détacher leur cœur des richesses et des biens terrestres, de pratiquer la douceur et d’avoir faim et soif de la justice, mais encore de se renoncer eux-mêmes et de porter leur croix. C’est pour l’Église que le Christ, comme Rédempteur, a versé le prix de son sang ; c’est pour expier nos péchés que, comme Prêtre, il s’est offert lui-même et s’offre perpétuellement comme victime : qui ne voit que sa charge royale doit revêtir le caractère spirituel et participer à la nature supraterrestre de cette double fonction ?


12. D’autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu’elles soient : il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.
 

Néanmoins, tant qu’il vécut sur terre, il s’est totalement abstenu d’exercer cette domination terrestre, il a dédaigné la possession et l’administration des choses humaines, abandonnant ce soin à leurs possesseurs. Ce qu’il a fait alors, il le continue aujourd’hui. Pensée exprimée d’une manière fort heureuse dans la liturgie : « Il ne ravit point les diadèmes éphémères, celui qui distribue les couronnes du ciel. »  

13. Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d’immortelle mémoire : «  Son empire ne s’étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l’Église même s’ils sont égarés loin d’elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme ; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l’empire du Christ Jésus, c’est, en stricte vérité, l’universalité du genre humain (Lettre encyclique Annum sacrum, 25 mai 1899). »
 

Et, à cet égard, il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les États ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus : Il n’existe de salut en aucun autre ; aucun autre nom ici-bas n’a été donné aux hommes qu’il leur faille invoquer pour être sauvés (Ac 4, 12).
 

Il est l’unique auteur, pour l’État comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur : «  La cité ne tient pas son bonheur d’une autre source que les particuliers, vu qu’une cité n’est pas autre chose qu’un ensemble de particuliers unis en société (S. AUGUSTIN, Epist. CLIII ad Macedonium ch. III). » Les chefs d’État ne sauraient donc refuser de rendre – en leur nom personnel, et avec tout leur peuple – des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale.
 

14. Au début de Notre Pontificat, Nous déplorions combien sérieusement avaient diminué le prestige du droit et le respect dû à l’autorité ; ce que Nous écrivions alors n’a perdu dans le temps présent ni de son actualité ni de son à-propos : « Dieu et Jésus-Christ ayant été exclus de la législation et des affaires publiques, et l’autorité ne tenant plus son origine de Dieu mais des hommes, il arriva que… les bases mêmes de l’autorité furent renversées dès lors qu’on supprimait la raison fondamentale du droit de commander pour les uns, du devoir d’obéir pour les autres. Inéluctablement, il s’en est suivi un ébranlement de la société humaine tout entière, désormais privée de soutien et d’appui solides (Lettre encyclique Ubi arcano, 23 décembre 1922). »
 

Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables – une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix se répandraient infailliblement sur la société tout entière.
 

En imprimant à l’autorité des princes et des chefs d’État un caractère sacré, la dignité royale de Notre Seigneur ennoblit du même coup les devoirs et la soumission des citoyens. Au point que l’Apôtre saint Paul, après avoir ordonné aux femmes mariées et aux esclaves de révérer le Christ dans la personne de leur mari et dans celle de leur maître, leur recommandait néanmoins de leur obéir non servilement comme à des hommes, mais uniquement en esprit de foi comme à des représentants du Christ ; car il est honteux, quand on a été racheté par le Christ, d’être soumis servilement à un homme : Vous avez été rachetés un grand prix, ne soyez plus soumis servilement à des hommes. (1 Co 7, 25)…………
 

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« Un bon catholique »

Armes de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque

A l’occasion de sa visite au Vatican le 29 octobre, les agences de presse[1] ont rapporté que Joe Biden avait rendu compte du contenu de la rencontre et que François l’avait décrit comme « un bon catholique », l’invitant à « continuer à communier ». Il est ahurissant qu’à ce jour, le bureau de presse du Vatican n’ait fait aucun commentaire pour clarifier la situation. Cela suggère que les paroles de Joe Biden sont vraies et que Bergoglio les a effectivement prononcées.

Même si les propos de Biden s’inscrivent parfaitement dans la ligne des propos intempestifs de Jorge Mario Bergoglio – qui a qualifié de « grande Italienne » une avorteuse radicale bien connue [Emma Bonino] – il est clair que ces déclarations constituent un scandale sans précédent, car elles ne condamnent pas les positions d’un personnage politique en faveur de l’avortement, elles désavouent la position immuable du Magistère de l’Église et sonnent comme une invitation flagrante à commettre un sacrilège, à profaner la très sainte Eucharistie en la recevant en état de péché public et manifeste.

Chaque catholique est bien conscient du crime horrible que constitue le fait de tuer une créature sans défense dans le ventre de sa mère, du très grave scandale donné aux fidèles non seulement par Joe Biden, avorteur convaincu, mais par Bergoglio lui-même, reconnu comme le Pasteur suprême de l’Église. Son action destructrice ne connaît aucun répit, dans le silence étonné des cardinaux et des évêques. Les très rares exceptions de pasteurs qui se soucient réellement des âmes qui leur sont confiées – on peut citer son Éminence le cardinal Burke [2]– sont considérées avec hostilité par la majorité de leurs confrères et par le Vatican, dans une subversion inquiétante de la mission de l’Église du Christ, uniquement vouée aujourd’hui au changement climatique, au capitalisme inclusif et à la vaccination de masse

Bergoglio a récemment été reconnu comme « leader moral » par le Conseil pour un capitalisme inclusif dirigé par Lynn Forester de Rothschild, et il a nommé l’économiste Jeffrey David Sachs, président du Réseau de solutions pour le développement durable des Nations Unies, partisan de la réduction de la population mondiale et de la lutte contre le changement climatique [3] membre de l’Académie pontificale des sciences sociales : cela donne la mesure de son extranéité à la mission de la papauté et devrait amener les prélats de l’Église à s’interroger sérieusement sur son aptitude mentale et morale au rôle qu’il occupe.

J’invite les fidèles, en cette fête instituée par Pie XI en l’honneur de la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, à prier la Divine Majesté pour que l’Église du Christ soit la première société, parmi celles qui sont touchées par la crise actuelle, dans laquelle Jésus-Christ, désormais remplacé par les idoles de l’idéologie mondialiste, puisse à nouveau régner.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

Dimanche 31 octobre 2021

Domini Nostri Jesu Christ Regis

« Un bon catholique »

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Horaire de la Tyrannie

Nous approchons de l’étape 5 :

Phase 5 : Établir le chaos et la loi martiale. (novembre 2021-mars 2022)

et la plupart des gens

pense encore

on revient à la normale !?

La voie vers un nouvel ordre mondial…

(henrymakow.com)

Phase 1 : Simuler une menace et créer la peur. (décembre 2019-mars 2020)

  • Monter une pandémie en Chine.
  • Tuer des dizaines de milliers de personnes âgées.
  • Augmenter le nombre de cas et de décès
  • Positionner la vaccination comme la seule solution dès le départ.
  • Concentrez toute votre attention sur le Covid-19.
    Résultat, panique (presque) générale
  • Phase 2 : Semer l’ivraie et la division. (mars 2020-décembre 2020)
  • Imposer de multiples mesures coercitives inutiles, liberticides et inconstitutionnelles.
  • Paralyser le commerce et l’économie.
  • Observer la soumission d’une majorité et la résistance d’une minorité rebelle.
  • Stigmatiser les rebelles et créer une division horizontale.
  • La censure des dirigeants dissidents.
  • Punir la désobéissance.
  • Créer une confusion entre les cas, infectés, malades, hospitalisés et décédés.
  • Disqualifier tous les traitements efficaces.
  • Espoir d’un vaccin de secours.
    Résultat, panique (presque) générale. Phase 3 : Apporter une solution perfide et mortelle. (décembre 2020-juin 2021)
  • Offrir un vaccin gratuit pour tous.
  • Promesse de protection et retour à la normalité.
  • Établir une cible de vaccination du troupeau.
  • Simuler une reprise partielle de l’économie.
  • Masquer les statistiques des effets secondaires et des décès dus aux injections.
  • Faire passer les effets secondaires des injections pour des effets « naturels » du virus et de la maladie.
  • Retrouver la notion de variant comme mutation naturelle du virus.
  • Justifier le maintien des mesures coercitives en n’appliquant pas le seuil d’immunité collective.
  • Punir les professionnels de santé pour exercice illégal de soins et de guérison. –
    Résultat, doutes et sentiments de trahison chez les vaxx, découragement chez les opposants.

Phase 4 : Installez Apartheid et le code QR. (juin 2021-octobre 2021 )

  • Planifier volontairement les pénuries.
  • Imposer le pass de vaccination (QR code) pour récompenser les vaccinés, punir les résistants.
  • Créer un apartheid des privilégiés contre les autres.
  • Enlevez le droit de travailler ou d’étudier aux non-vaxx.
  • Retirer les services de base aux non-vaxx.
  • Imposer des tests de paiement PCR aux non-vaxx.
    Résultat, Première étape du contrôle numérique, appauvrissement des adversaires

Phase 5 : Instaurer le chaos et la loi martiale. (novembre 2021-mars 2022)

  • Exploiter la pénurie de biens et de nourriture.
  • Provoquer la paralysie de l’économie réelle et la fermeture d’usines et de magasins.
  • Que le chômage explose.
  • Appliquer une troisième dose sur le vaxx (boosters).
  • Reprenez le meurtre des vieillards vivants.
  • Imposer la vaccination obligatoire pour tous.
  • Amplifier le mythe des variants, l’efficacité du vaccin et l’immunité du troupeau.
  • Diaboliser les anti-vaxx et les tenir pour responsables des morts.
  • Arrestation des leaders de l’opposition.
  • Imposer à chacun une identité numérique (QR code) : Acte de naissance, pièce d’identité, passeport, permis de conduire, carte d’assurance maladie…
  • Instaurer la loi martiale pour vaincre l’opposition.
    Résultat, Deuxième étape de la commande numérique. Emprisonnement ou éloignement des opposants.

Phase 6 : Annuler les dettes et dématérialiser l’argent. (mars 2022-septembre 2022)

  • Déclencher l’effondrement économique, financier et boursier, la faillite des banques.
  • Pour secourir les pertes des banques dans les comptes de leurs clients.
  • Activer le « Grand Reset ».
  • Dématérialiser l’argent.
  • Annuler les dettes et les prêts.
  • Imposer le portefeuille numérique. (Portefeuille numérique)
  • Saisir des propriétés et des terrains.
  • Interdire tous les médicaments mondiaux.
  • Confirmer l’obligation de vacciner semestriellement ou annuellement.
  • Imposer un rationnement alimentaire et un régime basé sur le Codex Alimentarius.
  • Étendre les mesures aux pays émergents.
    Résultat, Troisième étape de la commande numérique. Extension du NOM à l’ensemble de la planète.
1Merci à NK

Source Henry Makow

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La philosophie à l’endroit

Un auteur démasque les soi-disant philosophes et nous révèle les dessous ésotériques et anticatholiques de la plupart :

Des ouvrages à lire pour une cure de désintoxication.

Qui est Alain Pascal ?

Né le 29 mars 1948, Alain Pascal fait sa scolarité à Sainte Marie de Monceau (Paris VIIIe) et Saint Martin de France (Pontoise).

Séjours linguistiques en Angleterre et en Espagne (Madrid et université de Salamanque).

Bac philo au Cours Richelieu (Paris XVIIe) en 1965.

Étudiant en droit à Assas, puis Nanterre (licence en 1970).

Service militaire dans l’armée de l’air.

Avocat au barreau de Paris en 1971.

Secrétaire de la Conférence en 1975 (voyages officiels en Belgique et à Moscou).

Démissionne pour se consacrer à l’écriture et gagne sa vie comme enseignant de tennis à Paris, sur la côte d’Azur et en Grèce.

Voyages au Maroc, au Liban, en Tunisie, en Thaïlande, divers pays d’Europe, au Brésil et aux États-Unis.

Écrit un essai sur le philosophe balte Hermann von Keyserling et participe à la célébration du centenaire de sa naissance en 1980 à Paris et en Allemagne (Darmstadt).

Fait partie du Conseil de Surveillance d’une société civile de placement immobilier, puis, ayant de quoi vivre, cesse toute activité professionnelle en 1990.

Après plusieurs années sans trouver d’éditeur, la Trahison des Initiés est publiée par l’Æncre en 1996.

Rencontre avec Serge de Beketch, qui le prend comme assistant sur Radio Courtoisie et lui ouvre les colonnes de son Libre Journal.

Deuxième édition de la Trahison des Initiés en 1998 et, à partir de 1999, publication des trois premiers tomes de la Guerre des gnoses (voir bibliographie), le dernier en 2006.

Après la cessation d’activité de l’Æncre, les ouvrages sont épuisés et restent plusieurs années difficiles à se procurer, avant d’être réédités à partir de 2013 par les Éditions des Cimes, qui assurent ensuite la publication de nouveaux ouvrages (voir bibliographie).

En 2016, Thibaut de Chassey invite Alain Pascal à s’exprimer à nouveau sur Radio Courtoisie (puis d’autres directeurs d’émission) et à écrire des articles dans la revue l’Héritage.

En avril 2018, première réunion des « Amis d’Alain Pascal » à Paris et création du Cercle Catholique anti-moderne.

En mai, publication, dans la collection « Politica » des Editions des Cimes, de Mai 68 et la destruction de la France.

La philosophie à l’endroit

La mafia de Saint-Gall dans la ligne de Rahner

Un nouveau livre suggère que l’affaire de la mafia de Saint-Gall aurait pu conduire à la démission du pape Benoît XVI.
L’universitaire et chroniqueuse américaine Julia Meloni vient de publier son histoire tant attendue, excellente et minutieusement documentée, de la mafia de Saint-Gall, un groupe d’évêques progressistes qui se réunissaient régulièrement en Suisse et complotaient pour révolutionner ensuite l’Église catholique. The Sankt Gallen Mafia : Exposing the Secret Reformist Group Within the Church nous en dit long sur les machinations de ces évêques et cardinaux de gauche, leur programme et aussi leur idée que l’Église avait besoin d’un nouveau « François » bien avant l’élection du pape François. Mais ce livre passionnant nous en apprend également davantage sur les liens possibles entre le pape Benoît XVI et ce groupe.
Meloni parvient à retracer, à l’aide de diverses sources, les événements du conclave de 2005 qui ont conduit à l’élection du pape Benoît et peut-être à sa démission ultérieure. Nous soulignerons cet aspect dans ce nouveau livre, car de nombreux aspects de l’élection du pape François sont déjà mieux connus, et aussi parce que les parallèles entre les intentions du groupe de Saint-Gall et l’agenda du pape François sont déjà bien connus, comme le montre admirablement Meloni dans son livre.
La mafia de Saint-Gall, comme beaucoup de lecteurs le savent, était un groupe de cardinaux et d’évêques qui se réunissaient régulièrement, à partir de 1996, à Saint-Gall (Suisse), pour discuter de leur programme de réforme de l’Église. Ce dont ils ont discuté – de la communion pour les divorcés et les « remariés » à l’intercommunion, en passant par la collégialité et la synodalité, la décentralisation de l’Église, et ainsi de suite jusqu’au sacerdoce « marié » – figurait également à l’ordre du jour du pape François. Pour n’en citer que quelques-uns, il s’agissait des cardinaux Karl Lehmann, Walter Kasper, Achille Silvestrini, Godfried Danneels, Carlo Maria Martini, S.J., Cormac Murphy-O’Connor et Basil Hume.


Meloni montre que Martini était le leader de ce groupe et que son parrain était le père Karl Rahner, S.J., le leader du groupe révolutionnaire lors du Concile Vatican II. La mafia saint-galloise voulait mener à bien ce que ce parrain avait commencé. Il est intéressant de noter que dans un livre de 2017, Pour une réforme missionnaire de l’Église, édité par le Père Antonio Spadaro, S.J. et le Professeur Carlos Maria Galli (tous deux proches collaborateurs du Pape François), il y a une référence directe au Père Rahner et à son appel pour une Église décentralisée qui semble très proche de l’idée de création d’une Église « Amazonienne », par exemple. Rahner aurait déclaré en 1962 : « De grandes églises avec leur propre discipline, leur liturgie et leur héritage spirituel et théologique pourraient également être formées à l’avenir, par « providence divine » [sic], disons en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud ».


L’interconnexion entre ces révolutionnaires et les papes récents est intéressante. Meloni raconte que le cardinal Silvestrini, qui dirigeait le groupe de Saint-Gall après que le cardinal Martini soit tombé malade de Parkinson, « était proche de Jean-Paul II depuis des décennies », et qu’à cette époque, en 2003, il « fournissait à la mafia des informations de première main sur la détérioration de la santé du pontife ». Silvestrini a également été l’une des dernières personnes à voir le pape avant sa mort. On peut se demander pourquoi Jean-Paul II a accordé tant d’attention et d’accès à un homme qu’il a lui-même démis en 1993 de son poste de chef du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) pour ses tentatives de subversion de l’autorité romaine. Cependant, Jean-Paul II l’a créé cardinal en 2001.

Comme on peut déjà le constater ici, les lignes de démarcation entre les papes « conservateurs » et leurs homologues progressistes ne sont pas si clairement tracées.


Le pape Benoît lui-même entretenait une relation étroite avec l’un des dirigeants du groupe, Martini. Meloni raconte comment il a fait l’éloge de Martini en public à plusieurs reprises au fil des ans. Par exemple, le cardinal allemand a invité Martini à travailler avec lui à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans les années 1980. En 1995, il a déclaré que, malgré leurs différences, Martini le complétait. En 2006, en tant que Pape, il a fait l’éloge de Martini devant un groupe de jeunes.
Puis, lors du conclave de 2005 – pour lequel Silvestrini a invité ses collègues cardinaux saint-gallois à la Villa Nazareth à Rome pour comploter contre l’élection de Ratzinger – une conversation sinistre a eu lieu entre Martini et Benoît pendant le déjeuner précédant le quatrième tour de scrutin. Meloni déclare : « Selon le vaticaniste Bernard Lecomte, plusieurs témoins oculaires ont vu une mystérieuse conversation à l’heure du déjeuner entre Martini et Ratzinger », ajoutant que cette conversation « a laissé à au moins un témoin l’impression que Martini avait changé ses votes en faveur de Ratzinger, peut-être en échange d’une garantie sur la direction du nouveau pontificat ». Cependant, le Pape Benoît XVI niera plus tard l’existence d’un tel accord.
À ce moment-là, pendant le conclave, il était devenu clair qu' »une lutte ‘dramatique’ s’était engagée entre le groupe de Saint-Gall et les partisans de Ratzinger », avec Ratzinger en tête et derrière lui Bergoglio, le candidat du groupe de Saint-Gall. Il est intéressant de noter que lors du même déjeuner au cours duquel Ratzinger a rencontré Martini, Bergoglio aurait dit à ses partisans de voter pour Ratzinger. « Attendez-vous à des surprises », étaient les mots de Martini peu après l’élection de Ratzinger. Les mémoires anonymes d’un cardinal, publiées en 2007 et soupçonnées d’avoir été écrites par Silvestrini, vont dans le même sens : il propose Jorge Bergoglio comme futur pape, ajoutant : « Il faut se souvenir de ce point pour l’avenir, au cas où le pontificat de Benoît XVI ne durerait pas longtemps ».

Martini et Ratzinger ont-ils conclu une sorte d’accord, dans lequel Martini s’engageait à prononcer ses vœux et Ratzinger à démissionner si la mafia saint-galloise le jugeait bon ?

Source Stilum Curiae 26 de octobre de 2021, en https://www.marcotosatti.com/2021/10/26/mafia-di-san-gallo-dimissioni-di-benedetto-un-accordo-in-conclave/

La mafia de Saint-Gall dans la ligne de Rahner

Célébrer le shabbat ?

Célébrer le shabbat ?

P. Thierry Vernet, délégué de l’archidiocèse de Paris pour les relations avec le judaïsme

Dans la revue du diocèse de Paris, Paris Notre Dame, n°1875, en date du 16 septembre 2021, p.10, est louée une « initiative [consistant] à inviter, dans le cadre de la formation permanente, des prêtres dans des synagogues pour y vivre le shabbat et le poursuivre dans des familles juives ». Or, saint Thomas d’Aquin a déjà enseigné que si « l’homme peut manifester sa foi intérieure par des actes et par des paroles. Dans l’un et l’autre cas, s’il exprime une chose fausse, il pèche mortellement. (…) En conséquence de quoi, comme on pécherait mortellement si on disait dans sa profession de foi que le Christ doit naître, ce que les patriarches ont dit avec tant de piété et de vérité ; de même on ferait un péché mortel, si l’on observait maintenant les cérémonies que les Juifs observaient avec tant de zèle et de fidélité. (Somme Théologique, Ia-IIae, Q.103, a.4) » Cette vérité, aussi logique que chrétienne, a été revêtue du sceau de l’infaillibilité de l’Église par le Concile de Florence (1431-1441) : « L’Église croit fermement, professe et enseigne que les prescriptions légales de l’Ancien Testament qui se divisent en cérémonies, saints sacrifices, sacrements, (…) après la promulgation de l’Évangile, (…) ne peuvent être respectées sans l’anéantissement du salut éternel. (Décret pour les Jacobites, DZ 1348) » On n’ose pas imaginer qu’une telle initiative ait pu avoir été conçue comme un leurre à destination des juifs — « Que votre oui soit oui. Que votre non soit non (Mt 5.37) » —, dès lors, qu’est-elle ?

Si le sabbat n’a pas été abrogé, mais accompli dans la Résurrection du Christ (Mt 5.17), continuer à le pratiquer nie donc cet accomplissement, conforte les juifs dans leur égarement, et contribue tant à leur damnation qu’à celle de qui reçoit le témoignage de leur apostasie. 

Le titre de l’article en question est : “C’est ensemble, juifs et chrétiens, que nous pourrons être la lumière des nations“. Mais comment juifs et chrétiens peuvent-ils être ensemble la lumière des nations, puisque les chrétiens ne sont eux-mêmes “la lumière du monde (Mt 5.14)” qu’en vertu de leur communion à Jésus-Christ, dont les juifs refusent précisément qu’Il soit “ la lumière du monde (Jn 1.4,9 ; 8.12 ; 9.5 ; 12.46 …)” ? Y aurait-il donc une autre lumière du monde que Jésus-Christ ?

Pourquoi saint Paul demandait-il : “Ne formez pas d’attelage disparate avec les infidèles“, et ajoutait-il : “Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-15)” ? N’était-ce pas parce qu’au lieu d’apporter la lumière, de telles associations n’apportent au monde qu’encore plus de confusion et de ténèbres ?

Croire que Dieu veut la pluralité des religions n’a jamais été un dogme de la foi catholique, ne l’est toujours pas, et ne le sera jamais, n’en déplaise aux partisans de la Déclaration sur la fraternité humaine signée à Abou Dhabi. 

Abbé Guy Pagès

Célébrer le shabbat ?

L’immoralité des vaccins et l’industrie satanique

Les lignées cellulaires WI-38 et MRC-5 ont plus de 60 ans. « Les cellules WI-38 ont été dérivées par Leonard Hayflick en 1962 du poumon d’un fœtus féminin de 3 mois [2]. Les initiales WI font référence au Wistar Institute, un organisme de l’Université de Pennsylvanie, à Philadelphie, et le numéro 38 au fœtus à partir duquel les cellules ont été obtenues. Les cellules MRC-5 ont été obtenues en 1966 à partir des poumons d’un fœtus mâle de 14 semaines [3]. Les initiales MRC indiquent le Medical Research Council, un organisme de Londres. En raison de l’âge des lignées cellulaires, elles ne peuvent être répliquées qu’un certain nombre de fois. Par conséquent, en 2015, la Chine a développé une autre lignée cellulaire fœtale, la souche WalVax-2. [11],[12]Maladie   

                                             Nom du vaccin                      Laboratoire                         Lignée de fœtus avortés

·· Barr Labs., Inc.· WI-38
· Varicelle· Varivax· Merck & Co.· MRC-5 et WI-38
· Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Polio, HIB· Pentacel· Sanofi Pasteur· MRC-5
· Hépatite A· Havrix· GlaxoSmithKline· MRC-5
· Hépatite A· Vaqta· Merck & Co.· MRC-5
· Hépatite AB· Twinrix· GlaxoSmithKline· MRC-5
· Oreillons Rubéole Rougeole· ROR II· Merck & Co.· WI-38
· Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle· ProQuad· Merck & Co.· MRC-5 et WI-38
· Rage· Imovax· Sanofi Pasteur· MRC-5
· Zona· Zostavax· Merck & Co.· MRC-5

Des lignées cellulaires supplémentaires provenant de fœtus avortés chirurgicalement, qui ne sont pas utilisées dans les vaccins, comprennent « … WI-1, WI-3, WI-11, WI-16, WI-18, WI-19, WI-23, WI-24, WI-25, WI-26, WI-27, WI-44, MRC-9, IMR-90 et R-17 (obtenu à partir du poumon); WI-2, WI-12 et WI-20, (peau et muscle); WI-5 (muscle); WI-8 et WI-14 et WS1 (peau); WI-4, WI-9, WI-10, WI-13 et WI-15 (rein); WI-6, WI-21 et WI-22 (cœur); WI-7 (thymus et thyroïde), WI-17 (foie); FHs74Int (intestin grêle)… » [14]

L’utilisation de cellules fœtales avortées soulève d’énormes problèmes éthiques, moraux et sanitaires.

Le Dr Stanley Plotkin, un vaccinologue renommé, a été déposé en janvier 2018, par l’avocat Aaron Siri, avant de témoigner dans une affaire de divorce, où les parents n’étaient pas d’accord sur la vaccination. Plotkin a une très longue liste de références, notamment professeur émérite de l’Université de Pennsylvanie et professeur auxiliaire de l’Université Johns Hopkins. Il a reçu de nombreux honneurs et des conférences portent son nom. Il a développé le vaccin contre la rubéole, est codéveloppeur du vaccin contre le rotavirus pentavalent et a beaucoup travaillé sur le développement et l’application d’autres vaccins, notamment l’anthrax, la polio orale, la rage, la varicelle et le cytomégalovirus. Il est maintenant consultant pour les fabricants de vaccins, les sociétés de biotechnologie et les organisations de recherche à but non lucratif en tant que directeur de Vaxconsult, LLC. [15]

Écoutez ce que Plotkin a dit au sujet des cellules fœtales avortées pendant le dépôt (à partir de 2:40): [16]

Parce que le tissu vivant est nécessaire pour la culture primaire, ces avortements sont souvent effectués par la méthode de la « poche à eau » qui délivre les fœtus (entre 2 et 4 mois de gestation) vivants. (Les membres, les organes et les tissus de fœtus avortés sont également un pilier de la recherche médicale moderne.) Les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle, le zona, le rotavirus, l’adénovirus et la rage sont des fragments d’ADN humain… [17]

Non seulement les bébés sont-ils livrés vivants, mais horriblement, leurs organes sont souvent prélevés alors qu’ils sont encore en vie. [18]  C’est ainsi qu’ils ont obtenu les cellules rénales HEK293 utilisées dans la fabrication des vaccins et pourquoi Pfizer a voulu que cela reste secret :Les détails des origines brutales en anglais :https://www.lifesitenews.com/news/pfizers-emails-are-the-tip-of-the-iceberg-aborted-fetal-cells-have-been-used-in-vaccines-for-50-yrs/

L’immoralité des vaccins et l’industrie satanique

Le rite modernus n’est pas le rite romanus

Lettre du 25 octobre 2021aux membres et amis de la Confrérie RoyaleUsquequo Domine ?[1] « Comment ne pas penser au “cloaque d’impureté” dont parlait Notre-Dame, d’autant plus insupportable à regarder que les criminels sont précisément ceux qui, par leur consécration, devraient être l’image-même du Christ ? ».Guillaume de ThieulloyLa Salette : statue de la Vierge en pleurs.En la Saint-Louis 2020, nous déplorions qu’il y ait « grande pitié au clergé de France ! ». Que peut-on dire une année après, en ce 175e anniversaire du message de Notre-Dame à La Salette ?« De grands troubles arriveront, dans l’Eglise, et partout. Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persécuté. Son successeur sera un pontife que personne [n’] attend. […] Tout ce que je vous dis là arrivera dans l’autre siècle, [au] plus tard aux deux mille ans » (Maximin). « Le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions criminelles. [Parmi] les ministres de Dieu, et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c’est ce qu’il y aura de [plus] terrible. Enfin, un enfer règnera sur la terre » (Mélanie).            Ce mardi 5 octobre a été publié le rapport[2] de 2500 pages de la C.I.A.S.E. (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église), présidé par un Socialiste ancien président des dîners de la Grande Loge de France[3] et vice-président du Conseil d’État qui eut l’honneur d’annoncer sa bénédiction à la condamnation à mort de Vincent Lambert, et secondé par une féministe d’extrême-gauche[4] (pardon pour le pléonasme).Selon Mgr Éric de Moulins-Beaufort : « Ce travail de vérité était nécessaire, nous [les évêques de France] l’accueillons comme un bienfait (sic) »[5]. Monsieur Maugendre le corrige avec brio : « Ce travail de trente-deux mois, mené par vingt-et-un commissaires, demandé et financé (coût : 3 M € – vous lisez bien : trois millions d’euros : 3 000 000 €, merci aux généreux donateurs du Denier de l’Église ! – par la Conférence des Évêques de France est un véritable réquisitoire contre l’Église, parfaitement mis en scène par la diatribe introductive de François Devaux, une des victimes du père Preynat, interpellant son auditoire composé d’évêques, de prêtres, de religieuses, etc. : « Vous êtes une honte pour notre humanité (…) Vous devez payer pour tous ces crimes[6] (…) Vous taire »[7].En l’occurrence, les têtes mitrées seraient bien inspirées de retenir la leçon, plutôt que d’oser affirmer comme Mgr Christian Nourrichard[8] : « Toute l’Église en porte la responsabilité collective, ce qui me fait honte »[9] (sic !). Il serait plus juste de dire que toute l’Église a honte d’épiscopes plaçant de manière irresponsable et criminelle à des postes de responsabilité des prédateurs connus. En condamnant celui qui scandalise un seul de ces petits qui croient en Lui (Mt. XVIII, 6), Notre-Seigneur n’exempte aucunement (bien au contraire) le scandaleux de sa responsabilité (« il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer », Lc. XVII, 2 : il ne s’agit pas de tout le troupeau de pourceaux de Mt. VIII, 32) : celle-ci n’est pas noyée dans la responsabilité collective de la société, dans le grand tout qui n’est rien… L’on retrouve le maître-mot des politiques : « responsable mais pas coupable »…Au passage, afin de détendre un instant l’atmosphère, merci de prier pour que le « diocèse » jumelé au sien[10] quitte l’état de viduité et vacance…[11]diocèse anglican de Salisbury« Karen », Mme l’évêquesse administrateuse du « diocèse » anglican de Salisburyjumelé à celui ( « catholique ») d’Évreux.Guillaume de Thieulloy lui rétorquait d’avance :« Certains réclament que toute l’Église soit, en quelque sorte, solidairement responsable de ces turpitudes. Mais c’est tout simplement hors de question. Je trouvais déjà assez choquant que notre denier du culte finance cette commission dont nous savions par avance qu’elle nous condamnerait en bloc […]. Alors n’imaginez pas que nous donnions un kopeck pour tenter de combler ce tonneau des Danaïdes que va être la tentative d’indemnisation des victimes. Nous donnons pour faire vivre nos saints prêtres, non pas pour exonérer de leurs responsabilités les s******** ! »[12].Selon un confrère curé, « Le péché majeur qu’il faudrait dénoncer n’est ni un phénomène abominable mais statistiquement mineur déguisé en épidémie générale, ni le cléricalisme, c’est la pratique désormais sacralisée de la repentance sur le dos du voisin. On y ajoutera l’oubli, plus que suspect, l’amnésie que l’on peine à croire inconsciente, vis-à-vis des comportements qui ont réellement et généralement portés préjudice à l’Église au cours de ces années. Dans la vieille morale d’autrefois, cela s’appelait le ‘mensonge par omission’ »[13].« Les fausses bonnes intentions, la dégoulinade de la commisération et de la compassion, la coulpe battue sur la poitrine des anciens ressemblent à un vaste simulacre. Écœurant, car qui va payer concrètement les pots cassés de l’incurie passée ? Le petit peuple chrétien et le bas clergé, qui vont éponger la honte au quotidien, les quolibets et les outrages. Ceux-là même que l’on a sommé pendant des décennies de changer de liturgie, de morale, de catéchisme, de sacerdoce. Bien calfeutrés dans les beaux quartiers, les grands-prêtres et le sanhédrin n’en verront rien, drapés dans leur bonne conscience ravalée à neuf par leurs faux aveux.Quitte à être sanctionné et stigmatisé encore, nous pouvons prophétiser ce que seront les conséquences globales d’une campagne qui détourne des causes réelles des problèmes. Le soupçon systématique porté sur le clergé de base finira de faire écrouler nos communautés et d’assécher les vocations. Quant à la frénésie de dénonciation qui saisit les autorités au moindre début de soupçon jeté sur les clercs, avant même le début du commencement d’une vérification, elle prolongera l’épidémie de suicides qui touche aujourd’hui le clergé français »[14]Le pitoyable document « fait à Courtalain le 31 août 2021 »[15] par les supérieurs des communautés ex-Ecclesia Dei adflicta et néo-Traditionis custodes s’appuie sur Amoris laetitia et Lumen Gentium, et craignant pour les inévitables futures Visites apostoliques, demande un médiateur empreint d’humanité. Les « Instituts signataires », se sentant « soupçonnés, mis en marge, bannis », réaffirment leur fidélité à François et leur « adhésion au magistère (y compris à celui de Vatican II et à ce qui suit) », « comme le prouvent les nombreuses études et thèses de doctorat faites par plusieurs d’entre nous depuis 33 ans ».Il aura fallu ce motu proprio pour que nos courageux clercs ‘identitaires’, qui assuraient qu’ils « ne lâchaient rien » (du Concile ? des compromissions ?), fassent amende honorable :« Des fautes ont-elles été commises ? Nous sommes prêts, comme l’est tout chrétien, à demander pardon si quelques excès de langage ou de la défiance vis-à-vis de l’autorité ont pu s’introduire chez tel ou tel de nos membres. Nous sommes prêts à nous convertir si l’esprit de parti ou l’orgueil a pollué nos cœurs. Nous supplions que s’ouvre un dialogue humain, personnel, plein de confiance, loin des idéologies ou de la froideur des décrets administratifs. Nous voudrions pouvoir rencontrer une personne qui sera pour nous le visage de la Maternité de l’Église. Nous voudrions pouvoir lui raconter la souffrance, les drames, la tristesse de tant de fidèles. […] Nous sommes désireux de confier les drames que nous vivons à un cœur de père. Nous avons besoin d’écoute et de bienveillance et non de condamnation sans dialogue préalable. Le jugement sévère crée un sentiment d’injustice et produit les rancœurs. La patience adoucit les cœurs. Nous avons besoin de temps.On entend parler aujourd’hui de visites apostoliques disciplinaires pour nos Instituts. Nous demandons des rencontres fraternelles où nous puissions expliquer qui nous sommes et les raisons de notre attachement à certaines formes liturgiques. Nous désirons avant tout un dialogue vraiment humain et miséricordieux : ‘Sois patient envers moi !’. […]Avec confiance, nous nous tournons tout d’abord vers les évêques de France afin qu’un vrai dialogue soit ouvert et que soit désigné un médiateur qui soit pour nous le visage humain de ce dialogue »[16].Contrastant avec eux, l’abbé Laguérie appelle un chat, un chat dans son adresse aux évêques de France et de Navarre qui mérite d’être lue[17].De même, de manière moins colérique mais bien profonde, un curé de campagne s’indigne :« Quelle fut l’attitude générale des autorités, pendant les années 1965-2000, vis-à-vis des pervers, des déviants et des pécheurs publics ? Officiellement, c’est de n’avoir rien fait. C’est ce qu’on leur reproche aujourd’hui. À quelques rares exceptions près. Mais la question n’est pas là. Elle est : pourquoi ? Pas par complicité avec le mal, généralement, mais par soumission à l’‘air du temps’, par lâcheté, par conformisme social, par relativisme. ‘Interdit d’interdire’ était devenu le fondement du comportement des autorités en matière de gouvernement. Il fallait être ‘ouvert’, ‘tolérant’, ‘accueillant’. Le droit canonique et les règles, imparfaits mais largement suffisant pour faire le ménage si l’on avait voulu, étaient inutilisés parce que : ‘ringards’, ‘dépassés’, ‘intégristes’, ‘fermés’. ‘Tolérance et ouverture’, que de crimes n’a-t-on pas couvert en leur nom ! »[18].Monsieur Maugendre analyse :« L’Église en Occident est immergée dans une société qui, déjà avant mai 68, avait fait de la satisfaction des désirs et des pulsions de chacun sa règle fondamentale. Il s’agit de jouir sans entraves en rejetant toutes les normes. Nous vivons dans une société profondément érotisée, les films X de Canal plus n’ayant été que l’aboutissement logique de l’exaltation des sens amorcée au cinéma par des personnalités comme Brigitte Bardot ou Roger Vadim. Si le désir est roi et sa satisfaction la règle suprême, les plus faibles sont condamnés à subir la loi des plus forts, nonobstant les grandes déclarations sur les droits de l’homme. Est-il bien cohérent de laisser libre cours à la pornographie sur les réseaux sociaux, ou ailleurs, et après venir se plaindre que des adultes passent à l’acte ?  Quelle est cette société dans laquelle 10% des personnes majeures affirment avoir été agressées sexuellement avant leurs 18 ans ? »[19].    « Même si ne sont mis en cause que 2,5% des prêtres le discrédit de l’institution est considérable et sera certainement durable. Après la révélation d’événements analogues l’Église d’Irlande ne s’est pas remise du séisme. Cet automne les vingt-six diocèses irlandais ont vu se présenter quatre candidats ! La crédibilité de l’Église et la simple justice exigent le châtiment des coupables, l’accompagnement et la réparation vis-à-vis des victimes mais aussi la mise en œuvre de décisions courageuses pour que de telles horreurs ne se reproduisent pas.            Cependant, la liberté de l’Église va être entravée car la pression médiatique, politique et sociale sera importante pour que soient transcrites dans le droit de l’Église les préconisations du rapport Sauvé. L’heure approche où ce sont les pouvoirs publics qui, au nom de la lutte contre les abus sexuels, ou pour d’autres raisons, interviendront directement dans le fonctionnement de l’Église. Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Évêques de France, a fait part de sa honte, de son effroi, demandé pardon. Il en appelle à une nécessaire purification. En fait, c’est à une véritable réforme intellectuelle et morale, profonde et intégrale, que nous convient ces tragiques événements. Analogue à celle de la Contre-réforme catholique, au lendemain de la crise protestante. Une réforme fondée sur l’exigence, le sacrifice, le sens de Dieu et du péché, la primauté de la contemplation, etc. Une réforme radicale car on ne résout pas les problèmes avec le mode de pensée qui les a engendrés. Or le rapport Sauvé ne fait que des préconisations juridiques et institutionnelles en appelant même à la puissance publique. Les appels à une sensibilisation des séminaristes à ces difficultés risquent de passer à côté de l’essentiel, par manque de connaissances sur l’identité-même du prêtre »[20].            « Exposer, aujourd’hui, les véritables plaies de l’‘Église de France’ : l’amateurisme en fait de gestion des ressources humaines, le carriérisme des personnalités les plus alignées, la désinvolture dans le dialogue avec les personnes et les communautés, les carences de la formation sacerdotale et diaconale, la réticence à annoncer clairement la doctrine catholique ? Ce n’est visiblement pas à l’ordre du jour… »[21].Et le comble est la convocation du président de la Conférence des Évêques de France par le ministre de l’Intérieur[22]. L’archevêque de Reims avait tout de même réagi à la recommandation scandaleuse de la commission Sauvé d’imposer le viol du secret de confession : « Le secret de la confession s’impose à nous et s’imposera à nous et, en ce sens-là, il est plus fort que les lois de la République parce qu’il ouvre un espace de parole, libre, qui se fait devant Dieu »[23].« Il n’y a rien de plus fort que les lois de la République. Ça tient en une phrase et c’est très clair »[24] a aussitôt lancé en guise de menace Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, à destination des ex-préfets violets, aujourd’hui fonctionnaires bénévoles et pourtant zélés. Léon XIII l’avait appris à nos dépens, et les supérieurs Traditionis custodes également bientôt : ramper devant les ennemis de l’Église n’a toujours fait qu’exacerber l’audace des méchants. C’est une morale qu’il nous faut tous retenir.Les fidèles de ces communautés dans le diocèse de Nantes viennent d’en faire les frais :« Pour les mariages, baptêmes et enterrements, même si vous désirez l’église de votre village d’enfance, vous n’y aurez pas droit parce que vous ne serez pas un paroissien de cette église. Pour les écoles, Monseigneur Percerou a eu des phrases très inquiétantes. En effet, […] il a posé la question de savoir s’il était normal que des enfants soient élevés dans le seul rite tridentin. Sa réponse murmurée était qu’il ne le croyait pas. Enfin, nous sommes effondrés par les menaces claires contre les instituts traditionnels. « Ils devront choisir » ils devront décider s’ils restent dans l’Église… »[25]Les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont – selon François – la seule expression de la lex orandi du Rite romain » (1er article du motu proprio)[26], alors que Mgr Gamber expliquait : « la nouvelle liturgie est un ritus modernus et non plus un ritus romanus » au sens traditionnel (il faudrait plutôt dire latin) : si un Catholique ne se reconnaît aucunement dans ce nouveau rite romain, comme le P. Joseph Gelineau qui écrivait lui-même : « Non seulement les paroles, les mélodies et certains gestes sont différents mais, à dire la vérité, il s’agit d’une liturgie différente de la messe. Ceci doit être dit sans ambiguïté : le rite romain tel que nous l’avons connu n’existe plus : il est détruit », et Cristiana de Magistris : « [la liturgie de Paul VI] – comme cela a largement été démontré – a de loin outrepassé les prescriptions conciliaires, créant une liturgie ex novo, se trouvant en complète discontinuité non seulement avec la tradition présente dans le Missel de Saint Pie V mais aussi avec la volonté même des Pères conciliaires »[27] et « cette Liturgie faite ‘sans contact avec la réalité’ (Cardinal Ratzinger) ne peut plus être considérée comme partie du Rite romain »[28], la question à poser est alors : les pasteurs de ce rite néo-romain sont-ils les propres pasteurs de ce Catholique vétéro-romain ?M. de Lassus interroge : « Et quel est le statut de l’ancien rite ? Ceux qui l’utilisent encore ont-ils perdu la qualité de catholique ? »[29].« Deux Églises ? […] Aujourd’hui l’Usus antiquior ne peut plus être lex orandi ; l’Église a donc changé, au moins sous certains aspects. C’est ce que constatait en son temps Mgr Bennelli qui parlait de l’ ‘Église conciliaire’. Mais s’il existe une Église conciliaire, il existe nécessairement une ‘Église non conciliaire’. Car tout comme le désordre n’est concevable que par rapport à un ordre, une ‘Église conciliaire’ ne peut se concevoir que par rapport à une ‘Église non conciliaire’. Y aurait-il deux Églises ? Le concept choquerait plus d’un théologien. Jésus-Christ n’a fondé qu’une seule et unique Église qui se maintient grâce à la succession apostolique. Pourtant des révélations privées récentes ont parlé de deux Églises. Dans les années 1960, saint Padre Pio dit un jour avec tristesse à Don Amorth : « Vous savez, Gabriele ? Satan s’est introduit au sein de l’Église et, dans très peu de temps, il arrivera à gouverner une fausse Église ». Certes, Padre Pio ne parle pas d’ « Église conciliaire », mais de « fausse Église ». Quoi qu’il en soit, il eut la révélation qu’à court terme nous verrions la naissance d’une fausse Église à côté de la vraie »[30].Sans aller jusqu’à parler de fausse Église, peut-on se demander s’il n’existerait pas en droit une Église latine différente de celle inséparable du nouveau rite ? L’on pourrait penser que oui : les fidèles attachés à la liturgie latine devraient ne dépendre que d’évêques catholiques propres à ce rite et donc à l’Église rituelle correspondante, comme le veut la pratique de l’Église, et qui ne peut donc être l’Église latine prétendument réformée, de même que l’Église assermentée (et rapidement schismatique) différait sous la Révolution de l’Église insermentée ou réfractaire. Le « Concile » ou ses suites auraient donc fait naître une nouvelle Église rituelle : l’Église latine (entièrement, chose inouïe) « réformée », et qui a précisément voulu tout réviser (Sacrements, Sacramentaux, Code de droit canonique, usages, etc.) : « que, là où il en est besoin [?], on les révise entièrement avec prudence [NDLR : hum…] dans l’esprit d’une saine tradition [?!] et qu’on leur rende une nouvelle vigueur en accord avec les circonstances et les nécessités d’aujourd’hui »[31].L’on peut donc s’interroger sur la valeur des paroles de Benoît XVI : « Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de ‘deux Rites’. Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite »[32]. François le contredit… mais également l’histoire réelle, car il est patent que les fidèles traditionnels ne se reconnaissent pas entièrement dans les formules, canons, etc. de cette Église rituelle latine prétendument réformée, puisque tout en conservant le même siège et les mêmes édifices, les Catholiques attachés au rite latin immémorial considèrent depuis 50 ans qu’on leur a changé leur religion[33].« Le Missel réformé a été une catastrophe à tous les niveaux : liturgique, dogmatique et moral. Le résultat, évident aux yeux de tous, est qu’il a vidé les églises, les couvents et les séminaires. Ne pouvant l’imposer par la force de la tradition, qu’il ne véhicule pas, on cherche à l’imposer à coups de lois »[34]. En effet, déplorait Mgr Gamber : « Aujourd’hui, nous nous trouvons face aux ruines d’une Tradition presque bimillénaire », et la crise que nous souffrons est absolument unique. Cristiana de Magistris ajoute : « Que le Rite romain ne survive plus dans le Missel réformé de Paul VI, ce sont des liturgistes, amis et ennemis de la Tradition, qui le disent. Dès lors, le Missel réformé – comme l’affirme K. Gamber – mérite le titre de Missel modernus mais non pas de romanus ».Ce qui est dit du missel, selon l’adage lex orandi, lex credendi, ne doit-il pas l’être également du rite lui-même, et donc de l’Église rituelle qu’est l’Église latine ? Pour Gamber : « Plus d’un auteur (Gaetano, Suarez) exprime l’opinion selon laquelle l’abolition du Rite traditionnel ne rentre pas dans les pouvoirs du Pape […] et qu’il n’est certainement pas du devoir du Siège apostolique de détruire un Rite de tradition apostolique mais que son devoir est de le maintenir et de le transmettre »[35] : or, puisque le but clairement poursuivi est l’extinction du rite romain traditionnel et l’intégration de ses fidèles au rite réformé, il existe pour tout corps vivant une loi imprescriptible : l’instinct de survie.« Lorsque, le 3 avril 1969, Paul VI promulgua le Novus Ordo Missae, il pensait au fond qu’au bout de quelques années la messe traditionnelle ne serait plus qu’un souvenir. La rencontre de l’Église et du monde moderne […] prévoyait la disparition de tout l’héritage de l’Église ‘constantinienne’. Et l’ancien rite romain, restauré par saint Pie V en 1570, après la dévastation liturgique protestante, semblait destiné à disparaître. Jamais prévision ne fut plus démentie par les faits »[36].Benoît XVI « rendit son plein droit d’existence à l’ancien rite romain (malheureusement appelé « forme extraordinaire ») qui, juridiquement, n’avait jamais été abrogé mais s’était trouvé, de fait, interdit pendant quarante ans »[37]. Il est une « immuable lex orandi qu’aucun pape jamais ne pourra abroger »[38].« Le pape François n’a pas jugé nécessaire d’intervenir devant la déchirure de l’unité provoquée par les évêques allemands, souvent tombés dans l’hérésie au nom du concile Vatican II, mais il semble convaincu que les seules menaces contre l’unité de l’Église viennent de ceux qui ont posé des questions à propos de ce concile, comme des questions ont été posées, sans jamais avoir reçu de réponse, à propos d’Amoris Laetitia »[39].De même, note en souriant M. de Lassus, « C’est exactement l’inverse de ce qu’affirme Querida Amazonia qui, à propos de ‘la multiple richesse des dons et des charismes que l’Esprit répand dans la communauté’, dit : ‘L’Eucharistie, source et sommet, exige que cette richesse multiforme se développe’ (n° 92) et précise : ‘La diversité légitime ne nuit pas à la communion et à l’unité de l’Église, mais elle la manifeste et la sert, ce dont témoigne la pluralité des rites et des disciplines existants’ (n° 111). Pourquoi la diversité amazonienne ne nuit pas à l’unité mais au contraire la renforce, alors que la diversité au sein du rite romain lui nuirait ? De même, dans la déclaration d’Abou Dhabi, il est affirmé : ‘Le pluralisme et les diversités de religion [sic !], de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine’. Pourquoi la diversité des rites ne le serait pas ? ».Mais François a-t-il seulement lu… les textes du concile vatican d’eux ?« Obéissant fidèlement à la Tradition, le saint Concile déclare que la sainte Mère l’Église considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu’elle veut, à l’avenir, les conserver et les favoriser de toutes manières »[40].Et comment le rite propre et au moins semi-millénaire de la principale Église rituelle au sein de l’Église universelle – qui selon ledit concile « subsiste dans » l’Église catholique, tandis que nous l’affirmons persister dans cette même Église et lui être identifiée – pourrait-il ne plus être reconnu ? Quand bien même, Benoît XVI a affirmé que « ce Missel n’a jamais été juridiquement abrogé »[41], et François ne l’a pas canoniquement supprimé[42].Mais avec un admirable à-propos :« L’époque étant aux ‘mesures barrières’, le Motu proprio établit que le rite ancien n’a plus aucun droit de cité dans les églises paroissiales, et ce immédiatement, tant le risque de contagion semble devenu grand. La célébration de l’ancien rite ne pourra se faire que dans de rares lieux dûment certifiés par l’évêque. Ainsi, comme les lépreux autrefois, pour éviter toute contagion, les fidèles contaminés par l’Usus antiquior seront tenus soigneusement à l’écart des communautés paroissiales. […] Ceux-ci sont devenus en quelque sorte les lépreux de l’Église conciliaire »[43].Il « manifeste son refus de la lex orandi traditionnelle et, implicitement, de la lex credendi exprimée par l’ancien rite. La paix que le motu proprio de Benoît XVI avait tenté d’assurer dans l’Église est finie et Josef Ratzinger, est condamné à assister, huit ans après sa renonciation au pontificat, à la guerre déclarée par son successeur, comme dans l’épilogue d’une tragédie grecque »[44].Les années de « restauration » vécues sous Benoît XVI (mais entamées dès 2003) sont révolues, que personne ne se leurre plus. Aujourd’hui, les prêtres et fidèles refusant célébration comme concélébration de la liturgie prétendument réformée doivent se préparer spirituellement, psychologiquement et matériellement à ne plus pouvoir célébrer la liturgie latine traditionnelle dans les églises publiques.« Nous-mêmes, qui avons la chance imméritée de connaître la messe tridentine et d’en bénéficier, nous possédons un trésor dont nous ne mesurons pas toujours toute la valeur […]. Quand quelque chose de précieux est attaqué ou méprisé, on en mesure mieux toute la valeur. Puisse ce ‘choc’ provoqué par la dureté des textes officiels du 16 juillet dernier, servir pour que notre attachement à la messe tridentine soit renouvelé, approfondi, redécouvert ; cette messe, notre messe, doit être réellement pour nous comme la perle de l’Évangile pour laquelle on renonce à tout, pour laquelle on est prêt à tout vendre. Celui qui n’est pas prêt à verser son sang pour cette messe n’est pas digne de la célébrer. Celui qui n’est pas prêt à renoncer à tout pour la garder n’est pas digne d’y assister »[45] « Douter du Concile, c’est […] finalement, douter du Saint-Esprit lui-même qui guide l’Église » écrivait François aux évêques le 16 juillet[46]. Le but affiché : « pourvoir au bien – mais puisque c’est pour votre bien, vous dit-on ! – de ceux qui sont enracinés dans la forme de célébration précédente et ont besoin de temps pour revenir au Rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II »[47]. Comme le commente le Pr de Mattei, « pour atteindre cet objectif, il faut une patiente rééducation des récalcitrants »[48]. Interrompu le 7 juillet 2007, le compte-à-rebours de destruction programmée du rite bimillénaire de l’Église latine (et non romaine, comme dit par la lettre apostolique) a été réactionné par François, avec la complicité active de nombreux évêques, même si c’est tout l’épiscopat qui est sommé d’agir, présenté comme étant à l’initiative : réconforté par saint Pie V lui-même (sic !)[49] – « Le motu proprio invoque donc l’autorité de qui le condamne »[50] (C. de Magistris) – et « Répondant à vos demandes, je prends la ferme décision – avec le secours de Votre sainte grâce ? – d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio, et de conserver les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme la seule expression de la lex orandi du rite romain »[51]. Et ceux qui ne veulent pas y revenir, au nom du « pas de retour en arrière »… ? Et ceux qui ne l’ont jamais suivi ?« Sur le plan du droit, la révocation de la liberté de chaque prêtre de célébrer selon les livres liturgiques antérieurs à la réforme de Paul VI est un acte manifestement illégitime. Le Summorum Pontificum de Benoît XVI a rappelé effectivement que le rite traditionnel n’a jamais été abrogé et que chaque prêtre a pleinement le droit de le célébrer où que ce soit dans le monde. Traditionis custodes interprète ce droit comme un privilège concédé comme tel par le Législateur Suprême. Ce modus procedendi est en tout cas tout à fait arbitraire parce que la licéité de la messe traditionnelle ne naît pas d’un privilège mais de la reconnaissance d’un droit subjectif de chaque fidèle, qu’il soit laïc, clerc ou religieux. Benoît XVI en fait n’a jamais rien « concédé » mais il n’a fait que reconnaître le droit d’utiliser le missel de 1962, ‘jamais abrogé’, et d’en recueillir les fruits spirituels. Le principe que reconnaît le document Summorum Pontificum est le caractère immuable de la bulle Quo primum de saint Pie V, du 14 juillet 1570 »[52].Alors que nous avons célébré le 7 octobre dernier le 450e anniversaire de la victoire de Lépante, faut-il rappeler les paroles finales du même saint Pie V lors de l’extension universelle du Missel Romain, en date du 14 juillet 1570 ?Les « prêtres de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe autrement que nous l’avons fixée, et jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force […]. Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions. Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul » (bulle Quo primum tempore[53]).Que ce ‘quelqu’un’ se le tienne pour dit, puisque selon Roberto de Mattei, il « a pour objectif de réprimer toute expression de fidélité à la liturgie traditionnelle. Mais il aura pour effet d’attiser une guerre qui, inévitablement, débouchera sur le triomphe de la Tradition de l’Église »[54].« En bonne logique, l’ère de l’herméneutique de la continuité, avec ses équivoques, ses illusions et ses efforts impossibles, est drastiquement révolue, balayée d’un revers de manche »[55]. « Traditionis custodes prive du bien spirituel de la messe de toujours ceux qui ont un droit inaliénable à ce bien dont ils ont besoin pour persévérer dans la foi », et « confirme le processus de centralisation du pouvoir du pape François, en contradiction avec ses références récurrentes à la ‘synodalité’ dans l’Église »[56].Le temps des ténèbres a commencé, et Notre Seigneur nous avertit : par la sainte liturgie immémoriale, par les Sacrements,« La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux » (Jn. XII, 35-36).Que le souvenir des tristes événements vécus en France lors du premier confinement, avec la complicité et culpabilité actives du haut-clergé, et de trop de clercs (même parfois d’« instituts signataires »), soit pour nous le signe, le marqueur d’un avenir à préparer dès maintenant :

  • Le temps des catacombes commence, dont acte.

    Le relèvement postérieur à la crise est à préparer dès aujourd’hui.

Formons-nous ; sanctifions-nous ; édifions en nous et autour de nous le Règne de Dieu.Pour finir, méditons les paroles adressées par Véronique Lévy à ses frères prêtres[57]. Que de belles choses prépare actuellement le Bon Dieu, comme la conversion de la sœur de l’un des représentants les plus autorisés du système antichrétien qui paraît triompher… comme un certain Vendredi de l’an 33. Une autre Véronique, autre Chrétienne venue du judaïsme, s’était déjà illustrée, courageusement, en femme virile, tandis que les Apôtres se comportaient – hormis saint Jean – en traîtreuses femmelettes, premier épisode évangélique de la collégialité.Symboliquement, la descendance apostolique de Judas est si nombreuse… Que saint Jean se hâte donc de réveiller dans le corps épiscopal les grâces de fidélité et de courage qui en firent le seul Apôtre digne parmi tout le Collège apostolique, à l’heure décisive du Sacrifice du Christ.Voici que notre sainte Mère l’Église revit la Passion, en cette époque où il nous est mystérieusement donné de vivre. Cela fut moultes fois prédit, prophétisé, et une analyse spirituelle et surnaturelle ne peut aujourd’hui que le confirmer.Dictature ecclésiale doublée d’une dictature étatique en marche : que faut-il pour que le Clergé ouvre les yeux ? Et se contentera-t-il de mouvements de paupières ?A perfidia Cleri, libera nos Domine.Deus meus, dona nobis viri ut sacerdotes.Deus meus, dona nobis sancti viri ut sacerdotes.Deus meus, dona nobis multi sanctique viri ut sacerdotes [58].Abbé Louis de Saint-Taurin +Notes:[1] « Jusqu’où Seigneur ? » (Ps. XII).[2] Nous savons ce qu’il faut penser des rapports comme des experts autoproclamés : Le blog de Jeanne Smits: La face cachée de l’histoire de “Traditionis custodes”[3] Curieuse commission – Riposte-catholique[4] EXCLUSIF! L’incroyable vérité sur le Rapport Sauvé – FL24.net[5] Mgr Éric de Moulins-Beaufort: «Ce travail de vérité était nécessaire, nous l’accueillons comme un bienfait» (lefigaro.fr)[6] Et non faire payer les fidèles ![7] L’Église doit toujours être réformée -Ecclesia semper reformanda – Renaissance Catholique[8] https://laportelatine.org/actualites/communiques/peut-on-esperer-une-reaction-de-rome-leveque-devreux-participe-a-une-ordination-de-femmes; https://laportelatine.org/actualites/publications/clovis-fideliter/le-diocese-devreux-est-il-catholique-par-come-previgny[9] Pédocriminalité dans l’Église : huit cas recensés dans le diocèse d’Évreux | La Dépêche Évreux (actu.fr)[10] https://www.salisbury.anglican.org/mission/international-links/evreux ; il y est chanoine d’honneur, parmi ces membres : Who is in our Chapter? | Salisbury Cathedral[11] Bienvenue — Diocèse de Salisbury (anglican.org)[12]  Non, la justice ne consiste pas à ce que les innocents paient pour les coupables! [Add.] – Le Salon Beige[13] Scandaleux rapport de la CEF : la coupe est pleine ! – Riposte-catholique[14] Scandaleux rapport de la CEF : la coupe est pleine ! – Riposte-catholique[15] Traditionis Custodes : la lettre des supérieurs des communautés « Ecclesia Dei » aux évêques (famillechretienne.fr)[16] Traditionis Custodes : la lettre des supérieurs des communautés « Ecclesia Dei » aux évêques (famillechretienne.fr)[17] Le Rapport « Sauvé » : à vomir ! – le blog de l’abbé laguérie (institutdubonpasteur.org)[18] Scandaleux rapport de la CEF : la coupe est pleine ! – Riposte-catholique[19] L’Église doit toujours être réformée -Ecclesia semper reformanda – Renaissance Catholique[20] L’Église doit toujours être réformée -Ecclesia semper reformanda – Renaissance Catholique[21] Scandaleux rapport de la CEF : la coupe est pleine ! – Riposte-catholique[22] Monseigneur de Moulins-Beaufort défend le secret de la confession que la République «a toujours respecté» (lefigaro.fr)[23] Monseigneur de Moulins-Beaufort défend le secret de la confession que la République «a toujours respecté» (lefigaro.fr)[24] Alors qu’il y a pourtant un contre-exemple criant : l’Union Européenne considère ses diktats comme supérieurs à la souveraineté des États membres, ce contre quoi lutte actuellement la Pologne.[25] Foi et Tradition (foi-et-tradition.com)[26] « Motu proprio » : « Traditionis Custodes » et lettre aux évêques – Diocèse de Metz (catholique.fr)[27] Traditionis custodes : un acte de faiblesse – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[28] Traditionis custodes : un acte de faiblesse – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[29] Pourquoi la diversité amazonienne ne nuit pas à l’unité mais au contraire la renforce, alors que la diversité au sein du rite romain lui nuirait ? – Le Salon Beige[30] Pourquoi la diversité amazonienne ne nuit pas à l’unité mais au contraire la renforce, alors que la diversité au sein du rite romain lui nuirait ? – Le Salon Beige[31] Sacrosanctum concilium (vatican.va)[32] Lettre aux Évêques, qui accompagne la Lettre Apostolique «Motu Proprio data» Summorum Pontificum, sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 (7 juillet 2007) | BENOÎT XVI (vatican.va)[33] Renvoyons encore au Bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci : Résumé du Bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci – par M. l’Abbé Cyrille Debris – Opus Sacerdotale (opus-sacerdotale.org)[34] Traditionis custodes : un acte de faiblesse – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[35] Traditionis custodes : un acte de faiblesse – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[36] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[37] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[38] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[39] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[40] Sacrosanctum concilium (vatican.va)[41] Lettre aux Évêques, qui accompagne la Lettre Apostolique «Motu Proprio data» Summorum Pontificum, sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 (7 juillet 2007) | BENOÎT XVI (vatican.va)[42] Benoît XVI précise encore : « La dernière version du Missale Romanum, antérieure au Concile, qui a été publiée sous l’autorité du Pape Jean XXIII en 1962 et qui a été utilisée durant le Concile, pourra en revanche être utilisée comme Forma extraordinaria de la Célébration liturgique », ce qui ne pouvait donc pas être le cas avant 2007…[43] Pourquoi la diversité amazonienne ne nuit pas à l’unité mais au contraire la renforce, alors que la diversité au sein du rite romain lui nuirait ? – Le Salon Beige[44] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[45] Lettre de l’abbé Pagliarani au sujet du motu proprio “Traditionis custodes” – FSSPX.Actualités / FSSPX.News[46] « Motu proprio » : « Traditionis Custodes » et lettre aux évêques – Diocèse de Metz (catholique.fr)[47] « Motu proprio » : « Traditionis Custodes » et lettre aux évêques – Diocèse de Metz (catholique.fr)[48] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[49] « La lettre de présentation du Motu proprio ajoute que sa démarche est comparable à celle ayant inspiré la bulle Quo primum tempore de saint Pie V. Il y a là une contre-vérité manifeste, car saint Pie V a éliminé le nouveau (à savoir tout ce qui avait moins de 200 ans) pour ne conserver que l’ancien (à savoir tout ce qui pouvait justifier d’un usage continu depuis au moins 200 ans), alors que Traditionis custodes élimine tout ce qui est ancien […] pour imposer que ce qui est nouveau (c’est-à-dire ce qui a été créé de toutes pièces il y a à peine 50 ans). Ainsi, en suivant les critères définis par saint Pie V, le nouvel Ordo Missae (NOM) aurait été interdit, puisqu’il ne peut justifier d’un usage continu depuis 200 ans » (M. de Lassus, Pourquoi la diversité amazonienne ne nuit pas à l’unité mais au contraire la renforce, alors que la diversité au sein du rite romain lui nuirait ? – Le Salon Beige).[50] Traditionis custodes : un acte de faiblesse – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[51] « Motu proprio » : « Traditionis Custodes » et lettre aux évêques – Diocèse de Metz (catholique.fr)[52] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[53] Quo primum tempore : la bulle qui rend libre à perpétuité la messe traditionnelle – Vive le Roy. Le cardinal Medina Estevez, qui vient de nous quitter (R.I.P.), soutint en tant que Préfet du Culte divin que ce document n’avait… aucune force contraignante ![54] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[55] Lettre de l’abbé Pagliarani au sujet du motu proprio “Traditionis custodes” – FSSPX.Actualités / FSSPX.News[56] Traditionis custodes: une guerre au bord de l’abîme – Correspondance européenne (correspondanceeuropeenne.eu)[57] Lettre à mes frères prêtres. – YouTube[58] De la perfidie du Clergé, libérez-nous Seigneur.Mon Dieu, donnez-nous des prêtres virils.Mon Dieu, donnez-nous de saints prêtres virils.Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de saints prêtres virils.

Note de la rédaction : François avec son Motu Proprio Traditionis custodes est parfaitement dans la ligne de Paul VI, celle d’un schisme par rapport à la Tradition de la Sainte Église, il réaffirme que la lex orandi est la lex credendi et que donc la nouvelle liturgie est la source d’une nouvelle religion prétendument réformée, à laquelle aucun catholique authentique ne peut adhérer sans perdre la foi.

Les masques tombent et les illusions se dissipent.

Le rite modernus n’est pas le rite romanus

Le devoir de dénoncer

A son Excellence

Mgr José Horacio Gómez

Archevêque métropolitain de Los Angeles,

Président de la Conférence épiscopale des États-Unis d’Amérique

À Leurs Éminences et Excellences

Les archevêques et évêques des diocèses des États-Unis d’Amérique et, pour leur compétence
À son Éminence Cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, s.j.

Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

À son Éminence Cardinal Gerhard Ludvig Müller

Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

Vos éminences

23 octobre 2021

Je me tourne vers vous, archevêque Gómez, en tant que président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, et vers vous, cardinaux Ladaria et Müller, pour vous faire part de quelques considérations sérieuses concernant les vaccins dits Covid-19.
Je crois que certains aspects de la question permettent une évaluation plus complète de ce que sont ces médicaments et des effets qu’ils provoquent ; une telle évaluation devrait conduire à une position collégiale, conforme au Magistère de l’Église et non influencée par des informations biaisées ou des rapports erronés diffusés par les fabricants eux-mêmes ou par les médias.


1. OBJET DE LA NOTE DE LA CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

La note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19 a été promulguée l’année dernière en l’absence de données complètes tant sur la nature du sérum génétique que sur ses composants. Je précise que le sujet de la Note se limite à « l’aspect moral de l’utilisation des vaccins Covid-19 qui ont été développés avec des lignées cellulaires provenant de tissus obtenus à partir de deux fœtus avortés de façon non spontanée « 1 et qu’elle « n’a pas pour but de juger de la sécurité et de l’efficacité de ces vaccins, bien qu’elles soient éthiquement pertinentes et nécessaires, dont l’évaluation relève de la responsabilité des chercheurs biomédicaux et des agences du médicament « . 2 La sécurité et l’efficacité ne sont donc pas l’objet de la Note, qui, en s’exprimant sur la « moralité de l’usage », ne s’exprime même pas sur la « moralité de la production » de ces médicaments.

2. SÉCURITÉ ET EFFICACITÉ DES VACCINS

La sécurité et l’efficacité des vaccins individuels sont déterminées après une période d’essai de plusieurs années. Dans ce cas, les autorités sanitaires ont décidé de mener l’essai sur l’ensemble de la population mondiale, en dérogation à la pratique de la communauté scientifique, aux normes internationales et aux lois des différents États. Cela signifie que toute la population est en mesure d’être sensible aux effets indésirables du vaccin, à ses propres risques, alors que normalement l’essai est volontaire, réalisé sur un nombre limité de sujets, qui sont payés pour le subir.

Je pense qu’il est clair que nous avons affaire à un médicament expérimental qui n’a pas été approuvé 3 mais seulement autorisé à être administré par les organismes compétents, tout comme je pense qu’il est clair qu’il existe des traitements efficaces et sans effets indésirables, même s’ils sont systématiquement boycottés par les institutions sanitaires – l’OMS, le CDC, l’EMA – et les médias grand public. Bien que l’Église doive procéder à une évaluation des différentes thérapies disponibles – dont certaines sont réalisées avec des médicaments produits à partir de lignées de cellules fœtales avortées, comme le sont les vaccins – il faut rappeler qu’il existe des thérapies efficaces, c’est-à-dire qu’elles guérissent les patients et leur permettent de développer des défenses immunitaires naturelles permanentes, ce que ne font pas les vaccins. De même, ces thérapies n’ont pas d’effets secondaires graves, car les médicaments utilisés sont autorisés depuis des décennies.

D’autres thérapies récentes sont absolument efficaces, peu coûteuses et sans danger pour les receveurs : c’est le cas du traitement par plasma, qui a été étudié et utilisé avec grand succès par le médecin italien Giuseppe De Donno.4

La thérapie par plasma hyper-immune a été fortement découragée et boycottée par les laboratoires pharmaceutiques et les médecins qu’ils financent, car elle n’entraîne aucun coût et rend inutile la thérapie analogue avec des cellules monoclonales, produites en laboratoire et d’un coût exorbitant.

La réglementation internationale précise qu’un médicament expérimental ne peut être autorisé à la distribution que s’il n’existe pas de traitement alternatif efficace : c’est pourquoi les agences du médicament aux États-Unis et en Europe ont empêché l’utilisation de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine, du plasma hyper-immune et d’autres thérapies éprouvées. Inutile de rappeler que toutes ces agences, ainsi que l’OMS, sont financées presque entièrement par des entreprises pharmaceutiques et des fondations qui leur sont liées, et qu’il existe un très grave conflit d’intérêts aux plus hauts niveaux,5 sur lequel les médias gardent un silence coupable 6. L’Église, en exprimant une appréciation sur les vaccins, ne peut pas ne pas tenir compte de ces éléments, car ils conduisent à une manipulation de l’information scientifique, sur la base de laquelle les jugements de licéité morale sont faits par l’autorité ecclésiastique.

3. LES MÉDICAMENTS EXPÉRIMENTAUX NE SONT PAS DES VACCINS AU SENS STRICT DU TERME.

La Congrégation pour la doctrine de la foi, bien qu’elle ne se prononce pas sur l’efficacité et la sécurité des soi-disant vaccins, les définit néanmoins comme des vaccins, considérant comme acquis qu’ils procurent une immunité et protègent contre la contagion active et passive. Cette affirmation est démentie par les déclarations de toutes les autorités sanitaires mondiales et de l’OMS, selon lesquelles les personnes vaccinées peuvent être infectées et infectées plus gravement que les personnes non vaccinées 7 et voient leurs défenses immunitaires fortement réduites, voire annulées.

Une étude récente confirme que le sérum génétique peut provoquer une immunodéficience acquise chez les receveurs. 8 Les médicaments appelés vaccins ne correspondent donc pas à la définition officielle d’un vaccin à laquelle la note fait vraisemblablement référence. Un vaccin est défini comme une préparation destinée à induire la production d’anticorps protecteurs par l’organisme, conférant une résistance spécifique à une maladie infectieuse donnée (virale, bactérienne, protozoaire). Cette définition a récemment été modifiée par l’OMS, car sinon elle n’aurait pas pu inclure les médicaments contre Covid, qui n’induisent pas la production d’anticorps protecteurs et ne confèrent pas de résistance spécifique à la maladie infectieuse SarsCoV-2.

Là encore, si les sérums d’ARNm sont dangereux en raison des implications qu’ils ont au niveau des gènes, le sérum d’Astra Zeneca pourrait être encore plus nocif, selon des études récentes. 9

4. LA PROPORTIONNALITÉ ENTRE LES COÛTS ET LES AVANTAGES DES VACCINS

En se limitant à une évaluation de la moralité de l’utilisation des vaccins, la Congrégation pour la doctrine de la foi ne tient pas compte de la proportionnalité entre les avantages présumés du sérum génétique et les effets secondaires indésirables à court et à long terme.
Dans le monde entier, le nombre de décès et de maladies graves consécutifs à la vaccination augmente de manière exponentielle:10 en neuf mois seulement, ces vaccins ont causé plus de décès que tous les vaccins des trente dernières années 11. En outre, dans de nombreux pays – dont Israël 12 – le nombre de décès après la vaccination est désormais supérieur au nombre de décès dus au Covid.13

Étant donné qu’il est bien établi que les médicaments vendus comme vaccins n’apportent aucun bénéfice significatif, et qu’au contraire, ils peuvent causer la mort ou des maladies graves 14 dans des pourcentages très élevés, même chez des personnes pour lesquelles le Covid ne représente aucune menace,15 je ne pense pas qu’une quelconque proportionnalité entre les dommages et les bénéfices puisse être considérée comme valable.

Cela implique une sérieuse obligation morale de refuser l’inoculation en tant que cause possible et immédiate de dommages permanents ou de décès 16. En l’absence de bénéfices, il n’est donc pas nécessaire de s’exposer aux risques de l’administration ; au contraire, c’est un devoir de les refuser catégoriquement.

5. NOUVELLES DONNÉES SUR LA PRÉSENCE DE LIGNÉES CELLULAIRES FŒTALES ABORTIVES

Des cadres de Pfizer ont récemment révélé que leurs sérums à gène ARNm contiennent du matériel fœtal avorté, non seulement pour la production du vaccin original, mais aussi pour sa réplication et sa production à grande échelle17 ; et rien ne permet de penser que les autres sociétés pharmaceutiques sont différentes. Joseph Strickland18 , invitant les fidèles à « dire non ». Je ne vais pas le faire juste parce que vous le mandatez, en cela, qui sait quelle prochaine folie va surgir’. Cela rend l’utilisation de ces drogues absolument immorale, tout comme il est immoral et inacceptable d’utiliser des drogues qui utilisent des enfants orphelins à des fins d’expérimentation.19

6. EFFETS SECONDAIRES SUR LES FEMMES ENCEINTES ET LES BÉBÉS ALLAITÉS

Un autre aspect à prendre en compte est le danger réel d’effets secondaires graves sur les mères enceintes et, plus grave encore, sur les nouveau-nés : aux États-Unis, on a recensé 675 fausses couches chez des mères vaccinées et 521 nouveau-nés morts pendant l’allaitement au Royaume-Uni.20 Nous devons garder à l’esprit que pour les vaccins dits Covid, il n’y a pas de surveillance active, mais seulement une surveillance passive, où les patients signalent les cas indésirables, ce qui signifie que les données sur les effets indésirables doivent être multipliées au moins par dix.

7. LES COMPOSANTS DES VACCINS

Je tiens à souligner que les composants des sérums génétiques sont encore couverts par le secret industriel, même si plusieurs études indépendantes ont déjà analysé le contenu des vaccins 21; il n’est donc pas encore possible d’évaluer pleinement les autres éléments critiques et leur impact à long terme, car les tests sur la population mondiale ne prendront fin qu’en 2023/2025, et les effets de la nouvelle technologie au niveau des gènes ne sont pas connus.22 La présence de graphène dans les doses administrées, signalée par de nombreux laboratoires qui en ont analysé le contenu,23 suggère que l’utilisation forcée de prétendus vaccins – en même temps que le boycott systématique des traitements existants à l’efficacité prouvée 24- sert à tracer les contacts à distance de tous les êtres humains vaccinés dans le monde, qui seront ou sont déjà connectés à l’Internet des objets 25 par un lien quantique de fréquences micro-ondes pulsées de 2,4 GHz ou plus provenant de tours cellulaires et de satellites 26. Pour prouver que ces informations ne sont pas le fruit de la lucidité de quelque théoricien du complot, sachez que l’Union européenne a désigné comme lauréats d’un concours deux projets dédiés à l’innovation technologique : « Human Brain » et « Graphene ». Les deux projets recevront un financement d’un milliard d’euros chacun au cours des dix prochaines années.27

J’espère que Votre Excellence, Monseigneur Gómez, prendra sérieusement en considération ces remarques de ma part – que j’ai pris soin de vérifier en profondeur auprès de médecins catholiques très qualifiés 28 – ainsi que vos frères de la Conférence épiscopale américaine, qui se réuniront en assemblée plénière du 15 au 18 novembre 2021 à Baltimore, afin que la position officielle de l’Église catholique aux États-Unis sur les soi-disant vaccins soit revue et mise à jour. De même, je demande à Votre Éminence, le Cardinal Ladaria, de procéder au plus vite à la révision de la Note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur la moralité de certains vaccins anti-Covid-19.

Je suis conscient qu’il peut être extrêmement impopulaire aujourd’hui de prendre position contre les soi-disant vaccins, mais en tant que bergers du troupeau du Seigneur, nous avons le devoir de dénoncer le crime horrible en cours, visant à créer des milliards de malades chroniques et à exterminer des millions et des millions de personnes, sur la base de l’idéologie infernale de la Grande Réinitialisation formulée par le président du Forum économique mondial Klaus Schwab et approuvée par des institutions et des organismes du monde entier. 29

Le silence de tant de cardinaux et d’évêques, ainsi que la promotion inadmissible de la campagne de vaccination par le Saint-Siège, représentent une forme de complicité sans précédent qui ne peut plus durer. Il est nécessaire de dénoncer ce scandale, ce crime contre l’humanité, cette action satanique contre Dieu.

Chaque jour qui passe, des milliers de personnes meurent ou leur santé est affectée par l’illusion que de prétendus vaccins peuvent apporter une solution à l’urgence pandémique. L’Église catholique a le devoir, devant Dieu et devant l’humanité entière, de dénoncer avec la plus grande fermeté ce crime terrible et horrible, en donnant des indications claires et en prenant position contre ceux qui, au nom d’une pseudo-science asservie aux intérêts des entreprises pharmaceutiques et de l’élite mondialiste, n’ont qu’une intention de mort. La façon dont Joe Biden, qui se dit « catholique », peut imposer la vaccination à 28 millions d’enfants âgés de 5 à 11 ans 30 est absolument inconcevable, ne serait-ce qu’en raison du risque quasi nul de développer la maladie SRAS-CoV-2. Le Saint-Siège et les Conférences épiscopales ont le devoir d’exprimer une ferme condamnation à ce sujet, notamment en raison des effets secondaires extrêmement graves que peuvent subir les enfants inoculés avec le sérum génétique expérimental.31

La Conférence des évêques catholiques des États-Unis doit également prendre des mesures pour promouvoir l’exception religieuse et lever immédiatement les interdictions d’exception religieuse imposées par de nombreux Ordinaires à leurs prêtres. De même, toutes les exigences en matière de vaccination pour les étudiants des séminaires et des communautés religieuses, ainsi que des écoles et universités catholiques, doivent être levées. Au contraire, il convient de donner des indications claires sur les dangers de l’administration des vaccins et les graves implications morales qu’elle entraîne.

Je suis certain que vous prendrez en considération la gravité particulière de cette affaire, l’urgence d’une intervention éclairée et fidèle à l’enseignement de l’Évangile, et le salus animarum que les pasteurs doivent promouvoir et défendre.

In Christo Rege,

Carlo Maria Viganò, archevêque

Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique

Notes :

1 Congrégation pour la doctrine de la foi, Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19, 21 décembre 2020.

2 Ibid.

3 Sénateur Ron Johnson : Nous n’avons pas de vaccin approuvé par la FDA aux États-Unis. Le vaccin (Pfizer Comirnaty) disponible en Europe est approuvé, mais le vaccin (Pfizer BNT162b2) utilisé en Amérique ne bénéficie que d’une autorisation d’urgence. – Cfr.https://twitter.com/ChanceGardiner/status/1445262977775534081?s=20

4 Cf. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32838270/ e https://alloranews.com/covid-19/giuseppe- de-donno-hyperimmune-plasma-doctor-takes-own-life/

5 Pfizer a maintenant engagé 22 cabinets de lobbying différents, tous à Washington, DC, pour élaborer la politique des médicaments aux États-Unis. Oui, c’est le chiffre exact. VINGT DEUX cabinets de lobbying. Des tonnes de membres du personnel du Congrès et d’anciens fonctionnaires du ministère de la Santé ont été recrutés pour promouvoir le programme de Pfizer à Washington. – Cf.https://twitter.com/JordanSchachtel/status/1444661196792205316

6 Les fondateurs et les chercheurs des firmes pharmaceutiques ont été remplacés par des fonds d’investissement qui ne cherchent que des résultats économiques et financent maintenant l’OMS et l’EMA qui décident des vaccins – Cf. https://twitter.com/CathVoicesITA/status/1448173045248581632?s=20 | En Italie, il y a 32000 médecins payés par BigPharma – https://www.ogginotizie.eu/ogginotizie/in-rete-il-report-aifa-32000- medici-pagati-dalle-case-farmaceutiche/

Cf. https://tv.gab.com/channel/white__rabbit/view/breaking-pfizer-scientists-your-covid- antibodies-615b96bcd7e866584941980f et https://www.lifesitenews.com/news/ontario-er- doctor-resigns-over-mandatory-vaccines-and-falsehoods/ > Un médecin de l’Ontario démissionne à cause des vaccins obligatoires, il affirme que 80 % des patients des urgences présentant des problèmes mystérieux ont reçu les deux injections.

Cf. https://twitter.com/alexgiudetti/status/1448528719673430016 et https://theexpose.uk/2021/10/10/comparison-reports-proves-vaccinated-developing-ade/ > Une comparaison des rapports officiels du gouvernement suggère que les personnes entièrement vaccinées développent le syndrome d’immunodéficience acquise.

9 Cf. https://climatecontrarian.com/2021/05/28/revealed-why-the-oxford-astrazeneca-jab-is-even- plus-dangereux-que-les-vaccins-mrna/

10 Autopsies réalisées en Allemagne sur des décès après le vaccin, l’étude des pathologistes, 50% des décès après la deuxième dose ont été causés par le vaccin. – Cf. https://corrierequotidiano.it/cronaca/morti-da-vaccino-patologi-il-50-dopo-la-seconda-dose/

11 En seulement 9 mois, les rapports de décès dus aux préparations Covid-19 ont atteint 50% de TOUS les décès post-vaccinaux administrés en 30 ans aux USA – Cf. https://infovax.substack.com/p/in-soli-9-mesi-le- segnalazioni-di – Voir aussi https://wonder.cdc.gov/controller/saved/D8/D188F890

12 Cf. https://visionetv.it/israele-terza-dose-il-ministero-rassicura-ma-i-cittadini-indignati-replicano- in-massa/ et https://www.gov.il/he/Departments/publications/reports/seav-25092021

Cf. https://twitter.com/bisagnino/status/1448644321327022090?s=20 et https://infovax.substack.com/p/morti-per-covid-19-prima-e-dopo-le ethttps://infovax.substack.com/p/i-tassi-di-miocarditi-post-vaccino

14 155 501 réactions anaphylactiques rapportées au VAERS, dont 41% des cas attribués à Pfizer – Cf.https://twitter.com/ChanceGardiner/status/1446184707964739584?s=20 et https://medalerts.org/vaersdb/findfield.php?TABLE=ON&GROUP1=AGE&EVENTS=ON&S YMPTOMSSMQ=21&VAX=COVID19&STATE=NOTFR

15- Les taux de myocardite post-vaccinale trouvés chez les jeunes américains (12-15 ans) sont 19 fois plus élevés que les valeurs de base normales pour ces groupes d’âge. – Cfr. https://infovax.substack.com/p/i- tassi-di-miocarditi-post-vaccino | Voir aussi https://www.sirillp.com/wp- content/uploads/2021/10/Letter-Regarding-Covid-19-Vaccine-Injuries-Dr-Patricia-Lee.pdf | Enquête : Les décès chez les garçons adolescents ont augmenté de 63% au Royaume-Uni depuis qu’ils ont commencé à recevoir le vaccin Covid-19, selon les données de l’ONS. – Cf. https://theexpose.uk/2021/10/04/teen-boy- deaths-increased-by-63-percent-since-they-had-covid-vaccine/

16 En Turquie, le Dr Fatih Erbakam, leader du parti Welfare, dénonce la naissance d’enfants avec des queues, 3 bras, 4 jambes, après la vaccination des parents, contre le Covid. – Cf. https://www.lapekoranera.it/2021/10/08/turchia-vaccino-dott-fatih-erbakam-i-bambini-nascono- con-la-coda-con-3-braccia-e-4-gambe-video/

17 Le vaccin COVID-19 a été développé à partir d’une lignée cellulaire fœtale. Tout comme le Tylenol, l’ibuprofène… et l’ivermectine. – Cf. https://vajenda.substack.com/p/the-covid-19-vaccine-was-developed | Pfizer Whistleblower Releases Emails Hiding Fetal Cell Usage From Public – Cf.https://thecharliekirkshow.com/columnists/charlie-kirk/posts/pfizer-whistleblower-releases- emails-hiding-fetal-cell-usage-from-public | Pfizer Told Scientists To Coverup Use Of Aborted Human Fetal Tissues In Making Vaccines Says Whistleblower – Cf. https://greatgameindia.com/coverup-aborted-fetal-tissues-vaccines/ and https://twitter.com/ChanceGardiner/status/1446120608970932231 | Process-related impurities in the ChAdOx1 nCov-19 vaccine. – Cf. https://www.researchsquare.com/article/rs-477964/v1

18 Un évêque américain critique Pfizer après que des courriels aient montré que la société voulait cacher le lien entre le vaccin et l’avortement – Cf. https://www.lifesitenews.com/news/us-bishop-slams-pfizer-after-emails-show-company- wanted-to-hide-jabs-connection-to-abortion/

19 Pfizer est accusé d’avoir fait des expériences sur des bébés orphelins pour tester son vaccin Covid-19. – Cf. https://theexpose.uk/2021/10/01/breaking-pfizer-stand-accused-of-experimenting-on-orphan- babies-to-test-their-covid-19-vaccine/

20 « Le CDC émet un avertissement urgent recommandant fortement la vaccination des femmes enceintes », malgré le manque d’études, 675 avortements chez des mères vaccinées aux États-Unis, 521 au Royaume-Uni, des bébés morts pendant l’allaitement de mères vaccinées, et Pfizer qui ne réalisera l’étude qu’en 2025.

Cf. https://twitter.com/ChanceGardiner/status/1443701760833511426?s=20

21 Les ingrédients du vaccin contre le CoV-19 révélés : La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle du PEG, de l’oxyde de graphène, de l’acier inoxydable et même un parasite.

Cf. https://www.databaseitalia.it/rivelati-ingredienti-dei-vaccini-cov-19-microscopia-elettronica-a- scansione-e-trasmissione-rivela-ossido-di-grafene-acciaio-inossidabile-e-anche-un-parassita/

22 Voir l’interview de Jean-Bernard Fourtillan, professeur et expert en pharmacologie et toxicologie : https://twitter.com/Side73Dark/status/1448316251663736840?s=20

23 Dr. Mariano Amici, Graphène et oxyde de PEG dans les vaccins : https://www.marianoamici.com/ossido-di-grafene-e-peg-nei-vaccini/

24 Le professeur Peter McCullough, pionnier des soins précoces, a la voix fêlée pour évoquer l’abandon à la mort des patients âgés.

Cf. https://twitter.com/ChanceGardiner/status/1446240498029670405?s=20

25 Forum économique mondial, Voici les 10 principales tendances technologiques qui façonneront la prochaine décennie, selon McKinsey.

Cf. https://www.weforum.org/agenda/2021/10/technology-trends-2021- mckinsey?utm_source=twitter&utm_medium=social_scheduler&utm_term=Technological+Tran sformation&utm_content=13/10/2021+11:30

26 Exclusif : Un brevet Pfizer approuvé pour le suivi des vaccins dans le monde – Cf. https://www.databaseitalia.it/esclusivo-brevetto-pfizer-approvato-per-il-monitoraggio-dei- vaccinati-in-tutto-il-mondo-tramite-microonde-e-grafene

27 UE : Le plus grand prix d’excellence en recherche pour les projets « Graphene » et « Human Brain » – Cfr.https://www.isprambiente.gov.it/it/archivio/notizie-e-novita-normative/notizie- ispra/2013/01/ue-il-piu-grande-premio-di-eccellenza-nella-ricerca-ai-progetti-grafene-e-cervello- umano | Le Graphene et le Human Brain Project remportent le plus grand prix d’excellence en recherche de l’histoire, alors que la bataille pour un financement durable de la science continue. – Cf. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/IP_13_54

28 Gouvernement, Dr. Citro : « Soit ils sont ignorants, soit des ordres supérieurs ont voulu les morts » – Cfr.

https://stopcensura.online/dott-citro-contro-governo-o-sono-ignoranti-oppure-ordini-superiori- volevano-i-morti/

29 Écoutez ce que Bill Gates a dit :

https://twitter.com/ZombieBuster5/status/1444245496701272065 30 La Maison Blanche détaille son plan pour vacciner « rapidement » 28 millions d’enfants âgés de 5 à 11 ans – Cf. https://www.zerohedge.com/covid-19/white-house-details-plan-quickly-vaccinate-28m-children- age-5-11

31 Robert W Malone : « C’est tout simplement malsain. Et ça brise le cœur, au sens propre comme au sens figuré. Cela doit cesser »

Cf. https://twitter.com/rwmalonemd/status/1450869124947578880?s=21

Source Stilum Curiae

Le devoir de dénoncer