Ces lois qui ne sont ni des lois, ni bio, ni éthique

Un nouveau ” Crime contre Dieu “

Un nouveau ” Crime contre Dieu “

Du Dr Philippe Piloquet, Président de SOS Tout-petits :

Les lois de bioéthique discutées actuellement en seconde lecture à l’Assemblée Nationale nous conduisent vers une nouvelle conception de la vie humaine. Les pièces du puzzle se posent une à une et nous devinons l’image finale ! 

Le drame de cette histoire repose sur l’indifférence et l’irresponsabilité de la majorité de nos concitoyens. Et pourtant, le quotidien de nos enfants et petits-enfants en sera bouleversé. Ces nouvelles lois de bioéthique et celles qui leur succéderont nous entraînent inévitablement vers « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley écrit en 1931. Relisez ce livre prémonitoire.

Ces lois s’articulent, entre autres,avec la lutte des « féministes » dont l’enjeu est sans équivoque, la destruction de la famille, tant par la disparition du mariage que par un droit à l’enfant, esclavage des temps modernes. L’enfant sera conçu au moment opportun (par la congélation des gamètes), exempt de maladie génétique (élimination des aneuploïdies par le DPI A) et il sera porté par une femme choisie (reconnaissance de GPA faites à l’étranger).

Cette volonté politique progresse sous couvert d’un pseudo humanisme athée. Certains souhaitent modifier le génome humain, imparfait selon eux. Ces manipulations génétiques ont déjà commencé en Chine avec un objectif clair : le contrôle de l’espèce humaine. Nos futures lois de bioéthique permettront des modifications du génome embryonnaire, point de départ de l’Homme asservi au pouvoir politique.

Pour souligner l’importance de ce code génétique, le Pr Lejeune parlait du “Verbe de Dieu” pour décrire le contenu de l’information génétique humaine. Il ne s’agit pas d’une action médicale mais d’une attaque contre l’Homme tel qu’il est créé.

Sommes nous conscients des conséquences de ces lois ? Qui ne dit mot consent.

Que les tout-petits nous aident dans ce combat titanesque pour le respect de la Vie.

Que Dieu vous garde.

Dr Philippe Piloquet

Où est la barbarie ?

On dénonce, de façon presque routinière, la barbarie des rues : mise à mort d’un chauffeur de bus dans les pires conditions, d’un agent des forces de l’ordre, d’une aide-soignante traînée sur des centaines de mètres par la voiture d’un criminel… sans compter cathédrales, église ou abbaye, qui flambent… le tout présenté comme des fatalités alors que l’Etat est responsable de l’ordre public et, d’abord, de la protection des vies humaines…

Mais que fait donc l’Etat ?

Fait-il son travail quand il profite du coronavirus pour sortir prématurément de prison des milliers de délinquants afin de réduire l’encombrement carcéral par la pire des méthodes, apportant ainsi, de fait, une active contribution à la barbarie des rues ?

Fait-il son travail lorsqu’il promeut l’avortement volontaire auprès de femmes dont il veut ignorer la détresse et qu’il laisse presque sans secours…quand l’achat d’une voiture « bas carbone » non rentable peut bénéficier d’une  aide de 5000 €, montant sans commune mesure avec son incidence très faible sur le climat, compte tenu des autres facteurs ? S’il remplaçait cela par des primes de naissance, des milliers d’êtres humains pourraient être sauvés. S’en soucie-t’il ?

Fait-il son travail quand, par le ministère public, il se pourvoit en cassation contre un arrêt de la Cour d’Appel de Paris enjoignant de reprendre l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert, provoquant ainsi, avec la collaboration de la Cour de Cassation, sa mort certaine après une longue agonie (alors qu’il n’était ni en souffrance ni en fin de vie) ?

De nouveaux malheurs se préparent avec la loi dite « de bioéthique » : destruction massive des embryons, eugénisme et manipulations en tous genres avec, en perspective, des risques génétiques aveuglément assumés, destruction de l’hérédité , instabilité et destruction des liens familiaux, mensonges sur les sexes qu’on assimile aux genres …comme s’il s’agissait de grammaire, et extension de la PMA, qui fait 5 à 10 morts en moyenne à chaque fois.

Ceux qui conduisent ces calamités ont « plein la bouche » des Droits de l’Homme mais bafouent leur premier devoir qui est de protéger et secourir les êtres humains, particulièrement en France, de la conception à la mort naturelle. Il est facile de légaliser le pire, de façon juridiquement et moralement contestable, et d’afficher ensuite qu’on respecte la Loi. Cette pratique de dictature est à l’oeuvre chez nous…

Que reste t’il de notre démocratie ? Trahison du résultat du référendum sur la constitution européenne , système électoral dévoyé (majoritaire avec « marquage » et personnalisation systématique de l’élection législative par une élection présidentielle préalable), « bourrage de crâne » institutionnalisé notamment par l’enseignement et la télévision, largement entre les mains d’un Etat déployant une subversion athée et maçonnique avec une pugnacité et une continuité remarquables, dont la dernière manifestation est l’insistance indécente avec laquelle le pouvoir pousse au vote accéléré de la loi dite de bioéthique en profitant des circonstances de la pandémie et des vacances d’été.

Quels droits ont nos gouvernants de légiférer si radicalement dans des domaines qui touchent si profondément à la nature humaine et aux libertés fondamentales ? Ce sont ceux qu’ils s’arrogent par une interprétation extensive des textes en collaboration avec le Conseil Constitutionnel et les juridictions administratives et judiciaires.

De tels abus pourraient conduire à une sanction directe par le peuple, en application d’une disposition constitutionnelle d’interprétation difficile et combien lourde de menaces, l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui cite, parmi les « droits naturels et imprescriptibles de l’homme », « la résistance à l’oppression ». Les « Gilets jaunes » en ont donné un avant-goût.

Qui est à la manœuvre pour imposer le développement accéléré de cette législation bio-perverse qualifiée de bioéthique ?

C’est un pouvoir manifestement minoritaire, déconsidéré, notamment pour son inaptitude totale, depuis 3 ans, à restreindre le gâchis, et pour sa gestion calamiteuse de la pandémie ( « Y a t’il une erreur qu’ils n’ont pas commise? » titre le Professeur Perronne dans son récent livre). Il est, quoi qu’en disent les médias aux ordres, en déficit massif de popularité. Une majorité écrasante de la population souhaite au moins qu’en soit différé l’examen ( Il faut lire en son entier le  remarquable communiqué de Mgr Aillet du 18/07/2020 : «  …qui ne serait effrayé devant une telle manipulation de l’être humain, … », «  Comment ne pas manifester son indignation …?»).

Le légalisme formel n’est pas tout.

Absence de légitimité sur le fond, absence de soutien populaire … oppression ?

Notre Président d’Honneur, le Docteur Dor, disait, un peu comme une boutade, que nous ne faisons pas de politique … alors que nous nous opposons à toute une législation mortifère !

Il voulait dire que SOS Tout-Petits n’est inféodée à aucun partI. Nous restons dans cette voie droite, dans la bienveillance pour les personnes.

Nous prions publiquement pour la France et, d’abord, pour que soient respectés les plus vulnérables, particulièrement les femmes enceintes en difficulté et les tout-petits enfants à naître.

C’est ce que nous ferons de nouveau :

  • A Paris le 12 septembre à 14 h.30 (Rosaire public, au croisement du boulevard du Montparnasse et de l’avenue de l’Observatoire. RER Port-Royal)
  • A Poissy le 19 septembre à 10 h.45 (Chapelet public,à la sortie de la gare)
  • A St Germain en Laye le 3 octobre à 10h.45 (Chapelet public, place du Château)

… et comme l’organisation de la Marche pour la Vie ne pourra se faire en octobre (elle aura lieu en janvier 2021) nous serons de nouveau au même endroit  : A Paris (RER Port-Royal) le samedi 24 octobre pour un Rosaire public. Source Le salon beige le 31 juillet 2020

Ces lois qui ne sont ni des lois, ni bio, ni éthique

Un des marionnettistes

News au 26 juillet 2020 Non-au-gouvernement-soros-1024x576

La fin de 2018 a été marquée par deux éléments majeurs : la révolte des gilets jaunes en France et le traité de Marrakech sur les migrations invasives que l’on cherche à imposer en particulier à l’Europe. Début 2020 la crise de la pandémie du COVID 19 a mis en lumière le poids financier de la fondation Bill & Melinda Gates dans le monde de l’industrie du médicament et le financement de l’Office Mondial de la Santé financé à raison de 15 % par cette fondation. Le milliardaire de l’informatique s’est créé ici, sous couvert de philanthropie, un empire aussi important si pas plus que dans son core business. Eugéniste et mondialiste, Bill Gates prône une centralisation de la santé au niveau mondial, une vaccination obligatoire de toute la population du globe (1). Des enjeux financiers gigantesques sont en jeu. Toute personne prônant l’usage de médicaments bon marché pour mettre fin à la pandémie avant qu’un vaccin puisse apparaître sur le marché met ces enjeux en danger. La cabale contre un docteur Raoult en France qui prône l’usage de la chloroquine en est une illustration. On notera que Donald Trump a dû s’assurer d’un ennemi en Bill Gates en prônant l’usage de ce médicament. Peut-on y voir un lien avec la campagne des black lives matter orchestrée peu après aux USA et visant principalement à déstabiliser la campagne électorale du président américain, mais qui a connu un développement mondial ? L’implication du milliardaire Soros semble ici confirmée selon divers témoignages d’organisateurs et participants à ces manifestation de haine anti-blancs, souvent violentes et soi-disant antiracistes. Existe-t-il une collaboration entre Bill Gates et Soros ? Je ne sais, mais les deux partagent des idéaux mondialistes semblables.
En complément à tout ce que l’on dit de Bill Gates aujourd’hui, j’ai pensé intéressant de ressortir un article de 2018 (2) illustrant qui est Soros :

Aujourd’hui deux hommes en particulier ont osé désigner l’ennemi malgré la dictature de la pensée unique. Viktor Orban d’abord qui osera mener une campagne nominative contre son ancien compatriote George Soros et Vladimir Poutine qui a pris des mesures de mise hors la loi des nombreuses ONG liées au réseau de l’Open Society du même Soros et actives sur son territoire.
George Soros est-il vraiment un épicentre de la déconstruction de nos sociétés ? Un nombre croissant de faits connus, révélés grâce à l’émergence d’un nombre de medias alternatifs de réinformation, plaide en ce sens (3). Le livre récemment paru de Pierre-Antoine Plaquevent intitulé Soros et la société ouverte fait pour la première fois en français une synthèse de qui est Soros, de quels sont son action et son inspiration, ses moyens financiers et ses réseaux. (4)
Lorsqu’on cherche à comprendre un homme politique ou une personnalité influente, son origine, son vécu – sa biographie en fait – sont importants à connaître, mais aussi et surtout peut-être ses maitres à penser et les théories qui l’ont influencé. Ainsi pour Bart De Wever selon ses propres dires ce fut le livre de Miroslav HrochSocial Preconditions of National Revival in Europe qu’il lut comme une sorte de manuel à l’usage des nationalistes (5).
Soros, lui, fut marqué à vie par la lecture de l’ouvrage majeur du Philosophe Karl Popper de la London School of Economics (ci-après LSE) où il fit ses études à partir de 1949. Dans ce livre intitulé La société ouverte et ses ennemis (6) publié en 1945, l’auteur, contemporain des deux totalitarismes national socialiste et communiste et fort marqué par l’histoire récente et la seconde guerre mondiale, cherche à dresser une généalogie du totalitarisme depuis Platon jusqu’à Marx. Pour résumer à l’extrême : Soros en tirera la conclusion que le totalitarisme trouve sa source dans les Etats nationaux qui trouvent eux-mêmes leur source dans l’existence de communautés héritières d’une histoire avec leur culture et leurs croyances religieuses. La solution pour la paix mondiale et le bonheur universel réside donc pour lui dans la suppression de ces états nations et le refus d’une historicité qui crée des groupes potentiellement antagonistes. En résulte son adhésion à l’idée d’un monde d’individus libérés de tout héritage et définissant eux-mêmes ce qu’ils sont, librement et sans aucune entrave. Cette adhésion est renforcée par son passé d’enfant d’une famille juive hongroise aisée et assimilée. Comme beaucoup de personnes d’origine juive dans ce milieu, Soros ne fait plus vraiment partie de la communauté juive mais n’est pas totalement accepté dans la société où il vit. Soros rêve d’une société d’individus indifférenciés, sans passé, sans héritage, sans règles transcendantes et sans territoire – la société ouverte – où cette dualité inconfortable disparaît.
Le deuxième apport important de la LSE pour Soros fut la découverte des théories économiques de Friedrich Hayek. Ce dernier « est l’« anti-Keynes » par excellence. Rejetant l’idée même de justice « sociale » et estimant les droits sociaux « absurdes », il s’est consacré à la défense des mécanismes autorégulateurs du marché. Appelant au recours minimal à la coercition, il affirme la supériorité de l’ordre spontané sur l’ordre décrété et confère à l’État le seul rôle de permettre l’ajustement mutuel des préférences et des anticipations individuelles. Il voyait dans toute planification un chemin ouvert vers le totalitarisme. » (7)
Tout l’enseignement de cette université qui a formé un grand nombre des gouvernants, politiciens et financiers de l’élite anglo-saxonne revêt un caractère mondialiste marqué. A l’origine de la LSE à la fin du XIXe siècle on trouve la Société fabienne, club de pensée, qui tout le XXe siècle exercera une influence prépondérante dans le monde culturel, financier et politique et sera à l’origine du parti travailliste anglais. Elle est nommée d’après le romain Fabius « cunctator » c.à.d. « temporisateur » qui par une habile politique de guérilla parvint à vaincre le carthaginois Hannibal sans l’affronter de face. Pour les fabiens l’ennemi est la société capitaliste mais la révolution doit se faire de façon furtive et permanente et non de façon violente qui suscite la réaction de la société. Voici ce qu’en dit Pierre Hillard cité dans le livre de Plaquevent : « C’est cette méthode de changement en douceur mais implacable qui est la marque de fabrique de la Société fabienne. Celle-ci défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l’État providence) et du capitalisme (les lois du marché), le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par “graduation”. L’influence de cette société est immense car de nombreux politiques anglais ont été membres de la Société fabienne. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante que cette société a été à l’origine de la création de la London School of Economies (LSE) en 1895 … ».
Le livre de Plaquevent reprend la biographie de Soros, les influences qu’il a subies, ses théories, sa carrière favorisée par sa fréquentation de la LSE (de même qu’en France les énarques se soutiennent entre eux). Je renvoie mes lecteurs à ce livre qui clarifie la méthode Soros, décrit en détail ses réseaux d’ONG, et lève de nombreuses ambiguïtés et contradictions apparentes dans son action. Faute de place, je me contenterai ici d’extraire quelques points qui me semblent les plus informatifs : citations, faits et considérations dont j’assume le choix nécessairement personnel et quelque peu arbitraire. En deux mots Soros fit une carrière de financier, trader en Angleterre puis d’analyste financier aux USA où après s’être enrichi, il put créer ses propres fonds d’investissement aidé par la sphère financière des Rothschild. Ces fonds furent le socle et le point de départ de ses ONG dont l’Open Society Fondation actuel noyau de tout son réseau d’influence.
Deux extraits concernant l’homme, sa psychologie et sa moralité :

1. « (Le père de Soros ayant vécu les conséquences de la première guerre mondiale) lui apprit les bases de la survie ainsi que les tactiques à adopter en temps de troubles. Notamment l’idée que durant une période révolutionnaire tout devient possible et que dès lors, la règle de base de la survie devient de savoir identifier le moment où il ne faut plus respecter les règles afin de s’en sortir vivant. »

2. Citation de Soros : « À dire vrai, je porte en moi depuis l’enfance certaines puissantes fantaisies messianiques. Fantaisies que j’ai toujours senti devoir contrôler sans quoi je risquais de finir dans un asile de fous. Mais après m’être fait une place dans le monde, j’ai voulu leur laisser libre cours dans la mesure où je pouvais me le permettre. »
Le premier extrait implique une attention aux situations de déséquilibre et une exploitation des opportunités qu’elles engendrent, en renonçant si nécessaire aux règles légales ou morales. Soros ne considère pas les marchés économiques comme des ensembles rationnels tendant à l’équilibre selon la loi de l’offre et la demande, mais comme un espace imprévisible où les acteurs agissent de façon souvent instinctive et non rationnelle. Sa théorie dite de la réflectivité a pour notion centrale le principe d’indétermination. Un tel marché, comme un état révolutionnaire, offre des opportunités à qui sait observer les tendances et à en profiter sans scrupules. Et Soros ne s’encombre pas de ces derniers comme l’illustre le titre d’un premier projet de livre envoyé à Popper « Le fardeau de la conscience ». Et Soros se comporta effectivement en prédateur sur les marchés financiers transformés en terrain d’expérimentation de ses théories ; avec succès et un succès de plus en plus aisé avec la croissance exponentielle de ses moyens lui permettant d’influencer les marchés tant privés que publics jusqu’à mettre des états et leurs monnaies en difficulté.
Le deuxième extrait explique pourquoi Soros ne se contente pas de faire fortune sur les marchés financiers mais ait voulu faire usage de cette fortune immense pour influencer le monde en vue de créer son Open society rêvée et d’adapter en vue de la politique les recettes expérimentées sur les marchés financiers. Il souhaite se hisser au niveau des plus grands réformateurs comme il le reconnaît lui-même : « J’admets que j’ai toujours nourri une vision exagérée de ma propre importance. Pour parler franchement, je m’imaginais même comme une sorte de dieu, de réformateur de l’économie comme Keynes, ou, mieux encore, comme un scientifique à la manière d’Einstein. » « Un scientifique qui aura le corps social comme objet de ses expériences et ses membres comme cobayes » observe justement Plaquevent.
Le livre reprend une liste d’ensemble des ONG crées par Soros et des innombrables actions entreprises pour parvenir à l’utopique société ouverte. Il en est trop pour les citer toutes. Elles recouvrent toutes le même objectif de déconstruction déguisé sous des oripeaux humanistes dans le domaine des mœurs, de la défense des minorités, de la déculturation, de l’ouverture à l’autre, de l’antiracisme, de la pensée unique et de la diabolisation des « mal pensants ». Je me limiterai ici à signaler le soutien à l’immigration, largement créée par la déstabilisation de pays du Proche-Orient et de l’Afrique et encouragée vers l’Europe (8 ) dont le dernier volet est la signature à l’ONU du Pacte pour l’immigration de Marrakech le 19 décembre. Toute nation signant ce pacte renonce à sa liberté, s’engageant à favoriser toute immigration et instaurer une censure interdisant de parler autrement qu’en termes positifs de ce qui est en fait une invasion migratoire dévastatrice.
Soros arrivera-t-il à réaliser son utopie ?

NOTES :
(1) A mentionner aussi l’ID2020, alliance de partenariat public-privé favorable à une vaccination généralisée comme plateforme pour l’identification numérique. Le projet d’ID 2020 comprenant la Fondation Rockefeller, Microsoft, GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization), Accenture, Ideo et des agences onusiennes fait partie des projets de développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU, et devrait être clôturé en 2030. Bill Gates soutient l’idée d’un vaccin unique pour tous, couvrant 20 à 25 maladies, vaccin qui selon certaines accusations permettrait de stériliser certaines populations et permettrait aussi l’insertion dans le corps de chaque humain d’une puce électronique qui contiendrait le suivi historique de son dossier médical. On notera qu’il fait l’objet d’une poursuite pénale pour crime contre l’humanité engagée par l’avocat Robert Kennedy devant le Tribunal Pénal International.
(2) https://www.renaissancecatholique.org/qui-dira-la-verite-aux-gilets-jaunes/

(3) Voir également l’article de Robert Steuckers Marxisme culturel ou Popperisme à la Soros dans Renaissance Européenne n°117 d’octobre 2018.

(4) Pierre-Antoine Plaquevent Soros et la Société ouverte – métapolitique du globalisme livre publié au Retour aux Sources en octobre 2018.

(5) Miroslav Hroch, Social Preconditions of National Revival in Europe, réed. Columbia University Press, 2000 ; ISBN-13: 978-0231117715, voir Renaissance Européenne n°97 d’octobre 2013.

(6) Karl Popper The Open Society and Its Enemies Routledge 1945.

(7) Source : https://le-blog-finance.com/decideurs/keynes-hayek-deux-visions-de-leconomie-qui-ont-forge-le-capitalisme-moderne/

(8 ) L’Europe de plus ennemie historique des puissances maritimes anglo-saxones qui ont toujours agi pour éviter l’apparition d’une grande puissance continentale concurrente. De là les actuelles campagnes anti Poutine et les révolutions colorées à l’Est et les provocations militaires contre la Russie pour interdire toute alliance entre l’Europe et la Russie.

(9) La scandaleuse et culpabilisante campagne radio de Médecins sans frontière (organisation profitant de financements de l’Open Society) est destinée à collecter désespérément des fonds, après la chute des dons depuis la mise en évidence de sa collusion avec les trafiquants d’hommes dans l’affaire de l’Aquarius, navire chargeant des migrants le long de côtes africaines.
Voir l’article Génération Identitaire, la petite bête maousse qui grandit, grandit et fait peur ! qui parle de l’opération Defend Europe en méditerranée dans Renaissance n° 116 de juillet 2018.

Un des marionnettistes

Un délit et un défi à la civilisation

L’accord d’Abou Dhabi trouve un débouché cynique mais logique dans l’invitation du président turc Erdoğan au pape François à venir prier dans la « mosquée » Sainte-Sophie

L'accord d'Abou Dhabi trouve un débouché cynique mais logique dans l'invitation du président turc Erdoğan au pape François à venir prier dans la "mosquée" Sainte-Sophie

Dans l’accord d’Abou Dhabi du 4 février 2019 signé entre le Pape François et le Grand Imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb, se trouve une phrase controversée selon laquelle « le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, du sexe, de la race et de la langue sont une sage volonté divine« . Comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité et la résurrection du Christ ?, a pu demander le philosophe autrichien Joseph Seifert. 

Hier, vendredi 24 juillet, la déclaration a pu trouver un débouché cynique dans l’invitation du président turc Erdoğan au pape François à venir prier dans la « mosquée » Sainte-Sophie. Selon l’agence turque Anadolou, le président Recep Erdogan, par la voix de son porte parole, Ibrahim Kalin, a en effet invité « tout le monde, y compris le pape François » à la cérémonie d’ouverture à la prière musulmane de Sainte-Sophie le 24 juillet, « après avoir rétabli le statut de mosquée à Sainte-Sophie le 10 juillet 2020 », a rapporté le site Aleteia le 22 juillet dernier. La Grèce, opposée à la réouverture de la basilique stambouliote à la prière musulmane, a demandé le soutien du Pape et l’a de plus officiellement invité à se rendre en Grèce.

Selon « Liberation.fr« , « en réalité, François n’a pas été officiellement invité à la cérémonie d’ouverture. Il est mentionné, lors de l’interview du porte-parole du président, sur CNN le 17 juillet. Interrogé sur l’ouverture du site aux touristes, Ibrahim Kalin répond : « Je veux dire à tout le monde, croyants, non-croyants, musulmans, chrétiens, bouddhistes et nous invitons en fait tout le monde, y compris le pape qui s’est dit triste à ce sujet, à venir visiter Sainte-Sophie en tant que mosquée. » »

Le Pape François n’a pas répondu à l’invitation d’Erdoğan, invitation cynique mais logique, eu égard à l’accord dit « d’Abou Dhabi » ou de la déclaration « Nostra Aetate » du concile Vatican II du 28 octobre 1965 stipulant que « l’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. […] Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté. » (« Nostra Aetate« , # 3.)

Il reste cependant qu’après 86 ans, l’Islam revient prier dans ce qui était l’église la plus importante du christianisme et ne s’arrête pas là. Pour l’Occident, cela ne semble pas être un événement pour lequel élever la voix. Erdoğan jouit du triomphe islamiste et annonce des travaux pour déchristianiser la basilique et débarquer également en Andalousie…

Quelque chose d’aussi symbolique dans le monde ne s’était pas produit depuis des années: seul le terrorisme islamique, de temps en temps, avait si bien réussi à toucher le cœur du christianisme.

Des centaines de milliers de personnes ont quitté toute la Turquie pour assister à la première prière du vendredi à Sainte-Sophie. Selon Erdoğan hier, il y avait 350 000 musulmans priant avec lui, Allah. Peut-être qu’il n’y en a pas eu autant, mais l’étendue des corps à plat ventre, à l’intérieur et à l’extérieur de Santa Sofia, a fait une telle impression qu’il est surprenant qu’aucun fonds n’apparaisse dans la presse internationale pour dénoncer l’irresponsabilité de ces fidèles malgré le danger de coronavirus.

Le sultan en herbe Erdoğan était au premier rang, bien observé par la caméra, accompagné des ministres de son gouvernement, et d’Ali Erbas, le chef de Diyanet, la direction turque des affaires religieuses, pour la prière collective islamique et pour la récitation versets du Coran. À l’extérieur du monument millénaire, des milliers de fidèles ont envahi les rues environnantes – certains sont arrivés la veille et ont prié toute la nuit pour remercier Allah pour l’immense faveur et pour obtenir un meilleur endroit près de l’ancienne basilique.

Le président turc, avec 500 dignitaires , était tendu et excité en jouant l’adhan – l’appel islamique à la prière – et la grande plaque en or qui dit: « La grande mosquée de Sainte-Sophie » a été découverte dans ce qu’il a lui-même décrit comme le « rêve de notre jeunesse » ancré dans le mouvement islamique turc.

Le drone, utilisé pour capturer la journée historique , a repris à plusieurs reprises la foule qui affichait le salut aux quatre doigts, celui de la confrérie musulmane, et beaucoup portaient la chemise turque avec l’inscription, vétéran du 15 juillet – le jour du coup d’État manqué en 2016.

Au premier rang, absorbé dans la prière, évidemment entouré uniquement d’hommes dans toute l’ancienne basilique, Erdoğan s’est assis sur les tapis turquoise choisis pour recouvrir les sols de l’église, joyau de l’architecture byzantine. Sont également couverts tous les symboles du christianisme qui ont survécu au premier passage d’église en mosquée: les mosaïques de la Vierge Marie et les icônes de l’archange Gabriel. [Archange annonçant à Marie la naissance du Sauveur. Ndlr.] Zuccotti blanc sur la tête, bandes rouges ou vertes sur la tête, dans une main le drapeau vert de l’Islam ou le rouge avec le croissant, dans l’autre le tespih, chants et cris de jubilation:  » Allah u Akbar « !

Entre-temps, quelqu’un à l’extérieur s’est évanoui à cause de la chaleur. Il y a deux zones réservées aux femmes. Tout a commencé à 9 italiens, 10 turcs, tandis que la première prière était à 13 avec le sultan pour réciter une sourate du Coran.

Les seules voix de dissidence, tout au long de la journée qui marque une triste date, sont venues du monde orthodoxe et grec. Le Premier ministre grec, Kryakos Mitsotakis, a qualifié la conversion de l’ancienne basilique byzantine en mosquée de « délit à la civilisation qui ne peut éclipser la splendeur d’un site du patrimoine mondial » et « exige une condamnation universelle ». « Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas une épreuve de force, mais de faiblesse », a-t-il ajouté, tandis qu’à midi les cloches de l’église sonnaient en deuil et leurs drapeaux étaient mis en berne.

Puis vint une note du Comité pour la Fraternité humaine, signée Mohamad Abdel Salam, conseiller spécial du grand imam d’al Azhar, Ahmed Al-Tayeb, qui invitait « tout le monde à éviter toute démarche qui pourrait saper le dialogue et la communication interreligieuse interculturelle et qui peut créer des tensions et de la haine parmi les adeptes de différentes religions, confirmant la nécessité pour l’humanité de donner la priorité aux valeurs de coexistence ». Pendant ce temps, le président Erdoğan a mis en garde contre les travaux de restauration imminents de l’ancienne basilique et l’a rendue de moins en moins chrétienne.

Le rêve du sultan a duré 17 ans , mais il est aujourd’hui réalité. Les sondages et les analystes sont convaincus que la décision de transformer l’église chrétienne en mosquée est venue rapidement distraire les Turcs des graves difficultés économiques auxquelles le pays est confronté. Un excellent opiacé pour une Turquie qui, désormais réislamisée, se nourrit de ces conquêtes.

Ainsi, alors qu’Erdoğan avait couvert les mosaïques du christianisme, l’église la plus importante du monde depuis près de mille ans s’est convertie en haussant les épaules. Aujourd’hui, les églises catholiques étaient censées sonner les cloches de deuil, mais il n’y avait que le silence. Après tout, l’autocensure de l’histoire et l’auto-incendie des églises sont mises en scène en Occident. « La renaissance de Santa Sofia est un salut de notre cœur à toutes les villes qui symbolisent notre civilisation. De Boukhara à l’Andalousie ». Le président turc regarde déjà vers l’avenir.  (La Nuova Bussola Quotidiana)

Le Pape François a pu expliquer le document controversé d’Abou Dhabi par la volonté dite « permissive » de Dieu, en occultant la volonté prescriptrice de Dieu, d' »aller dans le monde entier, proclamer l’Évangile à toute la création. » (Mc 16,15).

Un délit et un défi à la civilisation

Masques obligatoires ou la soft dictature

Alors qu’il est scientifiquement prouvé que le masque est inutile, voire nocif, que l’épidémie est terminée, cette obligation irrationnelle cache autre chose, le maintien de la peur, le maintien d’un état anxiogène et de soumission.

News au 23 juillet 2020 JDMichel

DEUXIÈME VAGUE :
« C’est DIFFICILE de RESTER SILENCIEUX »

par Jean-Dominique Michel
Nous vivons une époque formidable ! Alors que l’épidémie, selon les critères usuels en la matière, n’existe plus chez nous, le matraquage médiatique continue de plus belle. Avec des titres confinant au surréalisme comme celui-ci provenant de l’OFSP : nous vivons une stabilité dangereuse. Ah, la vache !
La perte des repères abondamment soulignée au long des mois sur ce blog semble ne pas être prête de prendre fin. La réalité est qu’il y a une augmentation mécanique de « nouveaux cas » due au fait que l’on teste de plus en plus. Mais corrélée à une baisse tout aussi significative en Europe des cas graves, des hospitalisations et des décès.
L’immunité de groupe -grâce notamment à l’immunité croisée avec les autres coronavirus- 
semble sur le point d’être atteinte, le virus a perdu (comme il est naturel) de sa virulence à la faveur d’un processus d’adaptation à la nouvelle espèce d’hôtes que nous sommes pour lui, les indicateurs sont dans l’ensemble aussi rassurants qu’il est possible de l’être… mais il en faudrait plus pour calmer la panique chronique des autorités et de la presse.
On prend comme un danger terrible la circulation résiduelle du coronavirus alors que sauf à trogloditiser durablement la population, il est normal et même bon à ce stade qu’il circule ainsi, puisqu’il le fait aujourd’hui à peu près sans dommages et essentiellement auprès des jeunes, qui ne risquent rien, hors cas bien sûr tristes mais heureusement exceptionnels.
Tout ceci alors qu’après huit mois d’épidémie worldwide, le Sars-CoV-2 a fait moitié moins de victimes que la grippe de Hong Kong de 1968-69, avec une surestimation évidente tenant à la manière de comptabiliser les décès, dont la plupart ne sont de toute manière pas dus au coronavirus mais aux conséquences de la panique qui s’est emparée de nos sociétés et des décisions qui ont été prises.
Bref, la bouffée délirante perdure et il serait tout de même temps de remettre -enfin- les choses en perspectives !(…)
Dans ce concert de distorsions informationnelles et cognitives, la voix du Pr Yonathan Freund, médecin-urgentiste à la Pitié-Salpêtrière, s’est fait salutairement entendre. Je livre aux lectrices et lecteurs de ce blog le texte intégral du fil de Tweets qu’il a publiés avant-hier.
Le thème est le même aujourd’hui qu’hier : comment donner des informations pertinentes et mesurées qui invitent à une saine prudence sans entretenir une panique elle-même excessivement dommageable pour la population ? L’équation est évidemment complexe, mais c’est peu dire que nous sommes encore loin du compte en entretenant diligemment la panique comme continuent à le faire les médias et les autorités.

C’est difficile de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les réseaux sociaux, et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent punir les français mal disciplinés.

Alors on va debunker un peu. Ma position n’est pas imprudente. Je livre une analyse que j’espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.

Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n’ayant jamais vu un patient COVID, qui nous apprennent que l’épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur. Voilà deux mois qu’il existe des arguments pour douter d’une seconde vague meurtrière et d’une reprise de l’épidémie. Les épidémiologistes chefs d’entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS.

Il n’y a eu aucune reprise nulle part.
Les évènements et comportements qu’on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n’ont causé aucune reprise. Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. Mais, et c’est le point central, toujours le même, à ce jour, il y a chaque jour, chaque semaine, de moins en moins de nouveaux cas hospitalisés ou en réanimation. Et ce partout (hors Guyanne). Alors bien sûr, on arrive à un niveau si bas que nous allons forcément voir des hausses. Quand on est tout en bas, ça ne peut qu’augmenter. Le virus n’est pas mort je le rappelle. Mais est-ce nécessaire de dire qu’on a un signal de reprise quand on passe de 1 à 3 par semaine ? On va arriver à un bruit de fond. En tout cas dans les régions déjà très touchées.

Le R est à 2 et quelques en Bretagne [ndlr, sur la signification de ce coefficient « R », voir sur mon site: Prenez au sérieux les mesures de prophylaxie]. Alerte ! Mais non. Il y a juste eu des clusters et des dépistages systématiques. Donc des cas.

R
(on l’a déjà dit) n’a aucun sens quand l’épidémie est au point mort, outre des clusters. Aucun sens. Sur toute la Bretagne, on est passé de 6 hospitalisations la semaine dernière à 8. Est-ce une explosion ? Soyons sérieux. Bien sûr qu’il y aura toutes les semaines des régions qui verront une augmentation des cas. On part de tellement bas. En Mayenne alerte rouge ? Quasi zéro hospitalisations. Zéro.

La décision d’imposer le port du masque est très difficile à comprendre.
Pourquoi avoir pris cette décision au moment où tous les indicateurs sont au vert ? Quel est le plan ? Pour combien de temps ? Faut-il vraiment changer la société pour une durée indéterminée sans savoir si c’est nécessaire, et surtout sans savoir ce qui fera revenir en arrière ? Nous sommes nombreux à être d’accord : dans les régions fortement touchées, l’immunité est importante. Probablement suffisante, l’immunité n’est pas uniquement visible sur la sérologie. Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment. Aucune.

Pourquoi cette décision du port du masque obligatoire ? Pour protéger les personnes vulnérables ? Mais les personnes vulnérables se protègent. Elles peuvent respecter strictement les mesures de distanciations et autres. En revanche, il faut se poser la question : veut-on totalement arrêter la circulation du virus ? Je pense que c’est illusoire. Ou alors j’espère que vous avez du temps devant vous. La solution de le laisser circuler tout en le contrôlant est probablement la bonne. Certains disent « pour protéger les personnes vulnérables, protégez-vous ». C’est peut-être faux. Pour protéger les personnes vulnérables, protégez LES, mais si vous êtes malades puis immunisés, vous les protégerez à vie. Attention, je ne dis pas qu’il faut disséminer le virus partout. Mais vouloir à tout prix arrêter sa diffusion, partout, est illusoire et pas forcément un bon calcul à long terme.

Il n’y a pas d’autre plan cohérent que de poursuivre les mesures de distanciations sans les renforcer, en pouvant assouplir selon l’évolution, et surveiller les vrais indicateurs (pas les appels à SOS médecin qui augmentent au début des vacances et face à l’alarmisme ambiant). Il y a une part d’incertitude dans cette maladie. Tout le monde est d’accord là-dessus. Mais pourquoi la prendre systématiquement sur le pire scénario possible ? Pourquoi une telle symbiose des médias, « experts » etc, alors que c’est incertain ? Ce n’est pas logique. »

Masques obligatoires ou la soft dictature

Le cynisme du grand Turc

Erdogan invite le pape François à la prière musulmane d’inauguration de Sainte-Sophie

Pape François à la mosquée Sainte-Sophie

Le pape François visite la basilique Sainte-Sophie en 2014.  ©AGUL – ANANOLU AGENCY – AFP

À l’approche de la conversion de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée, le président turc a fait savoir que le pape était invité à la première prière musulmane. Une énième provocation.

Le président Recep Tayyip Erdogan n’est pas à une provocation près ! Par la voix de son porte-parole, le président turc a ainsi invité « tout le monde, y compris le pape François », à la cérémonie d’ouverture à la prière musulmane de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, prévue le 24 juillet prochain. La décision du gouvernement turc d’ouvrir aux prières musulmanes l’ancienne basilique Sainte-Sophie d’Istanbul a provoqué un grand émoi dans la communauté orthodoxe et plus largement chrétienne, entraînant de nombreuses condamnations.

L’invitation lancée au pape le 21 juillet par le président turc a semblé répondre à la tristesse exprimée par le pontife lui-même, lors de la prière de l’Angélus une dizaine de jours plus tôt. Depuis la fenêtre du Palais apostolique au Vatican, le chef de l’Église catholique s’était dit « affligé » face à la décision d’Ankara de redonner son statut de mosquée à Sainte-Sophie, laissant à la diplomatie du Saint-Siège le soin de faire part plus discrètement de son opposition à ce projet. Basilique chrétienne du IVe siècle, Hagia Sophia fut transformée en mosquée au XVe siècle suite à la chute de Constantinople et à la domination ottomane. En 1934, avec la révolution kémaliste qui s’était donné pour objectif de moderniser la Turquie, Sainte-Sophie fut offerte par Atatürk à l’humanité, et transformée en musée.

La président grecque Katerina Sakellaropoúlou a indiqué le 20 juillet avoir échangé avec le pape François afin de lui demander d’intervenir auprès de la communauté internationale pour empêcher la conversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée. Selon l’Autorité des Affaires religieuses (Diyanet), quelque 500 personnes doivent participer à la première prière collective le 24 juillet à l’intérieur de Sainte-Sophie. Les icônes chrétiennes qui ornent l’intérieur de l’ancienne basilique byzantine seront dissimulées le temps de la prière.
Comme Benoît XVI avant lui huit ans plus tôt, le pape François avait visité la basilique Sainte-Sophie en novembre 2014. Après avoir foulé le sol de la Mosquée Bleue d’Istanbul, en face, le pape argentin s’était ainsi rendu dans l’ancienne basique chrétienne. Une visite intervenue alors sur fond d’appel à la prière du muezzin de la mosquée voisine. 

Revers de la médaille de la décision du président turc, la réouverture exclusive de la basilique au culte musulman est jugée par des intellectuels de son propre pays comme “une erreur grave et irréparable”. Dans une tribune relayée par la presse locale, indique l’agence Fides, trois intellectuels turcs jugent que cette décision met à mal « le message de réconciliation et de justice de l’islam ». « Cela va offenser les non-musulmans et va redonner de l’élan à l’islamophobie et à la haine contre l’islam », écrivent encore ces experts en théologie musulmane et en histoire de la Turquie.

Antoine-Marie Izoard SourceFamillechrétienne

Le cynisme du grand Turc

La dictature en marche

Au nom de la santé et de la »solidarité »

Port du masque obligatoire dans les lieux publics clos : une amende de 135 euros pour les contrevenants

La mesure entre en vigueur sur tout le territoire français à partir de ce lundi 20 juillet.Par

Un décret va préciser les lieux concernés par la mesure.
Un décret va préciser les lieux concernés par la mesure. SEBASTIEN ST-JEAN / AFP

Pour casser une reprise de l’épidémie de Covid-19, le port du masque devient obligatoire à partir de lundi 20 juillet dans les lieux clos recevant du public. La mesure a été anticipée localement en Mayenne, sur certains marchés et îles du Finistère ou encore à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Elle s’étend désormais à tout le territoire, et ce avant le 1er août comme l’avait annoncé Emmanuel Macron lors de son discours du 14 juillet. En attendant le décret, voici déjà ce à quoi il faut s’attendre.

  • Une amende de 135 euros

Aujourd’hui, dans les transports en commun, les contrevenants sont passibles d’une amende de 135 euros. Cette sanction va concerner à partir de lundi tous les lieux publics clos. «Le non-respect de cette mesure pourrait être susceptible, comme c’est le cas dans les autres lieux où le port du masque est obligatoire, notamment les transports, d’une contravention de 4e classe» qui est définie par une amende forfaitaire de 135 euros, a précisé la Direction générale de la santé.

  • Masque obligatoire dans les lieux publics clos

L’inutilité et la dangerosité des masques :

https://gloria.tv/post/7qrwpi9pFP8aBKYGvTgyEschf

La dictature en marche

H.G.WELLS le prophète du Nouvel Ordre Mondial

La FABIAN SOCIETY et la DOCTRINE pour le NOUVEL ORDRE MONDIAL

Il est un fait que l’intellect honnête ne peut pas ignorer : l’histoire récente a été façonnée par des agences opérant en dehors du champ général de perception de la majorité de la population. Ces agences se sont exprimées sous la forme de deux polarités opérant à partir d’un seul esprit émanant d’Oxford au cours des premières années du XXe siècle. Ces deux pôles étaient d’une part la Round Table, qui s’adressait aux anglophiles du monde entier dits de « nouvelle droite », et une secte de « nouvelle gauche » connue sous le nom de Fabian Socialists d’autre part. À travers leurs diverses manifestations au cours du siècle, et sous couvert de s’opposer, les deux organisations ont travaillé ensemble pour créer des structures de pensée, de croyance et de droit qui enferment leurs victimes dans un monde où l’amélioration créative de l’être humain et de la Nature arbitrée par une raison consciente est abandonnée.

La Fabian Society est une synthèse du capitalisme et du socialisme

Dans ce monde sans changement, l’affreuse réalité des rendements décroissants ne peut être évitée, car aucune nouvelle ressource, à l’exception de celles qui sont déjà en pratique, ne peut voir le jour. Dans ce système de rareté, l’horrible nécessité de la stérilisation et du meurtre des inaptes sur la base de considérations matérielles — à la fois génétiques et environnementales — devient réelle, et la Loi de Malthus devient hégémonique. Comme le précise Michael Parenti dans son livre L’Horreur impériale, ce système inclut « des coûts sociaux et psychologiques exorbitants, le découragement et le déclin de l’intégrité publique, la militarisation d’une culture populaire de plus en plus violente et l’application de solutions sans cesse plus autoritaires à nos malaises sociaux. » Et c’est encore plus vrai aujourd’hui, si l’on considère que ce livre a été publié en 2004.

Ce processus de décomposition est devenu plus populaire sous le nom d’« entropie » ou de « deuxième loi de la thermodynamique », et fut traité par un langage développé comme une excroissance de la croyance appelée « analyse des systèmes ». Pour rappel, la deuxième loi de la thermodynamique présume que tous les systèmes fixes contiennent une quantité fixe d’énergie, et donc que pour chaque ajout d’activité dans le système fixe, le système dans son ensemble a toujours moins d’énergie pour se maintenir, et est donc inexorablement dirigé vers un point « d’équilibre » de mort thermique — c’est-à-dire que le potentiel de changement diminue toujours à mesure que l’entropie augmente proportionnellement. L’hégémonie de l’analyse des systèmes est aujourd’hui directement due aux réseaux de la Fabian Society [ou Société fabienne] et aux alliés du Rhodes Trust qui ont travaillé à travers les systèmes soviétiques et occidentaux tout au long de la guerre froide.

Historique

La Fabian Society est un institut qui a vu le jour à Londres en 1884 sous l’impulsion de politiques anglais comme l’écrivain irlandais George Bernard Shaw (1856-1950) ou encore de Sydney Webb (1859-1947) et de son épouse, Béatrice, qui écrivait dans son livre Our Partnership :

Aucune grande transformation n’est possible dans une démocratie libre comme l’Angleterre sans que vous altériez l’opinion de toutes les classes de la communauté.

Loup camouflé sous une peau d’agneau, le blason original de la Fabian Society

Le vitrail présenté en début d’article fut conçu par George Bernard Shaw dans les premières années du XXe siècle, en commémoration de la Fabian Society dont il était membre. Il se trouve aujourd’hui à la bibliothèque George Bernard Shaw de la London school of Economics. L’université est toujours florissante et compte de nombreux économistes socialistes dans le monde, comme nous le verrons plus loin. Le sinistre symbole de la Fabian Society représente un loup vêtu en mouton.

L’avant-garde de cette société se fit sous l’influence de certains promoteurs du socialisme comme Robert Owen (1771-1858) qui transmit ses idées à John Ruskin (1819-1900), professeur à l’université d’Oxford et qui influença Cecil Rhodes. L’université d’Oxford est par ailleurs devenue l’un des foyers de recrutement des élites grâce aux « bourses d’études Cecil Rhodes ». D’autres personnes imprégnées d’un idéal socialiste chrétien comme Frederick Denison Maurice (1805-1872) — opposé au catholicisme de par son unitarisme, puis converti plus tard à l’anglicanisme — ont posé les jalons au cours du XIXe siècle ouvrant la voie à la fondation de la Fabian Society.

Plus largement, la Fabian Society fut fondée en 1884 par une clique élitiste de propagandistes darwiniens qui voyaient dans le système nouvellement publié de Karl Marx — Le Capital le véhicule parfait pour porter la logique de Darwin dans la structure de croyance des masses. Et puisque tout est lié, notons en aparté que « le darwinisme représente la transposition au monde biologique de la doctrine calviniste », elle-même « foncièrement tournée vers l’action et l’exploitation du monde » :

À en croire Darwin, la sélection naturelle agirait sans relâche pour améliorer les espèces. Or c’est exactement ce que fait la « divine providence » dans la doctrine réformée. Plus encore que Luther, ce sont les idées de Calvin que Darwin et ses disciples transposèrent au monde de la biologie […] Calvin et Darwin fondent leur doctrine sur un même truisme, l’élection des élus dans un cas, la survie des survivants dans l’autre.

~ Nissim Amzallag, La réforme du vrai


Selon l’historien
anglais R. H. Tawney, Calvin serait à l’origine de « l’homme nouveau » au sein d’une « ère nouvelle » :

[…] sur une arène plus étroite, mais avec des armes non moins formidables, Calvin a fait pour la bourgeoisie du seizième siècle ce que Marx fera pour le prolétariat du dix-neuvième siècle.


En fait, tous les membres de la Fabian Society étaient de fervents racistes obsédés par le problème de convaincre l’humanité de se soumettre au nettoyage racial selon les lignes prescrites par le calvinisme et le darwinisme social d’Herbert Spencer et le domaine de l’eugénisme de Francis Galton. Spencer et Galton étaient tous deux étroitement dirigés par le X Club de Thomas Huxley, à ce moment-là entièrement responsable de la politique scientifique impériale.

Le choix de « Fabian » s’explique puisqu’il se réfère au général romain de l’époque des guerres puniques vers 200 avant J.-C., Quintus Fabius Maximus Verrucosus, appelé aussi Fabius « Cunctator » — c’est-à-dire le « temporisateur ».

Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d’atteindre son but et sa renommée s’est fondée d’après sa victoire sur Hannibal contre lequel il ne s’est jamais engagé dans un combat direct, mais choisit plutôt la pure endurance et l’attrition. C’est une méthode de changement en douceur mais implacable qui constitue la marque de fabrique de la Fabian Society. Celle-ci défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme — l’État providence — et du capitalisme — les lois du marché — le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial.

Dans le document fondateur de la Fabian Society, il est écrit :

Il faut attendre le bon moment, comme Fabius l’a fait avec beaucoup de patience, lors de la guerre contre Hannibal, bien que beaucoup aient critiqué ses lenteurs ; mais le moment venu, il faut frapper fort, comme Fabius l’a fait, sinon votre attente sera vaine et infructueuse.


L’influence de la Fabian Society

Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas — ou à pas de loup — ou, selon leur expression, par « graduation ». Son influence est immense car de nombreux politiques anglais en ont été membres, et elle fut d’autant plus importante que sous l’impulsion de Sydney Webb, elle fut à l’origine de la création de la London school of Economics en 1895. Cette prestigieuse école de formation économique qui s’est par la suite diversifiée a formé, dans un esprit fabien, des générations de dirigeants anglais, mais aussi de nombreux étudiants de part et d’autre de la planète. Ceux-ci sont souvent devenus par la suite des acteurs majeurs de la vie politique et économique de leur pays. Ainsi, l’ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi ; le président John Kennedy ; la reine du Danemark Margareth II ; Pierre Elliot Trudeau, premier ministre canadien et père de Justin Trudeau ; le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks Richard Perle, « le prince des ténèbres » ; le financier George Soros, fondateur des instituts Open Society ; l’ancien conseiller de François Mitterand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling Stones, Mike Jagger — qui n’a fait qu’une année. Ils ont tous fréquenté les bancs de cette université, qui grâce à l’action de la Fabian Society a contribué au formatage de nombreux esprits de par le monde. Nous y reviendrons plus loin. Outre la London school of Economics, le magazine New Statesman, fondé en 1913, constitue l’autre contribution des époux Webbs à persister encore aujourd’hui.


En 1932
, les Webb se rendirent en Union soviétique,
et Sydney y retourna en 1934. Après leurs deux voyages, ils publièrent l’ouvrage Soviet Communism : A New Civilization ? (1935), qui décrivait l’organisation soviétique comme la solution aux problèmes qu’ils avaient essayé de résoudre depuis les années 1880. Ils y relataient ainsi avec enthousiasme l’abandon des distinctions de classe, mais surtout une organisation où chaque individu, chaque association défendait le bien commun plutôt que des intérêts particuliers ou sectoriels. Le point d’interrogation à la fin du titre disparut d’ailleurs lors de la réédition de l’ouvrage en 1937.

H. G. Wells fut lui aussi un membre de la Fabian Society. Imprégné de l’idéal fabien, il a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur à succès comme L’homme invisible, La machine à remonter le temps ou encore La guerre des mondes, cet écrivain anglais a su répandre ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, Open ConspiracyLa conspiration au grand jour, publié en français en 1929 — prônant un État mondial sans classe, contrôlant tout — « une nouvelle communauté humaine » selon son expression — encourageant la réduction drastique de la population mondiale et la pratique de l’eugénisme. En fait, dès le début, H. G. Wells a présenté ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre correspond exactement à la formule maçonnique Ordo ab chao : La destruction libératrice. Paru en 1914, cet ouvrage raconte l’histoire d’une guerre généralisée aboutissant à la création d’un État mondial constitué de dix blocs — « dix circonscriptions », selon la formule de l’auteur. C’est dans ce livre — paru en 1914, pour rappel — que l’on retrouve l’expression « nouvel ordre mondial » : « Ce fut dans une ambiance légèrement incrédule que démarra la réunion qui devait instaurer le nouvel ordre mondial. ». Par la suite, H. G. Wells a récidivé en publiant en 1940 un livre au titre sans aucune équivoque : Le nouvel ordre mondial.

La conspiration ouverte de H.G. Wells (1928) a jeté les bases du Nouvel ordre mondial de l’Empire britannique (1940). Dans Le Nouvel ordre mondial, Wells a écrit : « C’est le système de l’individualisme nationaliste qui doit régner […] Nous vivons la fin des États souverains […] Dans la grande lutte pour évoquer un socialisme mondial occidentalisé, les gouvernements contemporains peuvent disparaître […] D’innombrables personnes […] haïront le Nouvel ordre mondial […] et mourront en protestant contre lui ! ».

N’oubliez pas que tout est lié. De près ou de loin, tous ces représentants fabiens collaboraient avec et fréquentaient l’équipe de Cecil Rhodes puis celle de Lord Milner. Ces différentes personnes étaient animés d’un véritable esprit de corps en faveur d’un but commun, un État mondial. Ces élites anglo-saxonnes, qui ne sont que la suite logique de ces aristocraties commerciales du Moyen Âge, ont continué à rassembler leurs forces au sein d’autres clubs comme la Pilgrim Society en 1902 à Londres et New York. La vitesse supérieure fut atteinte, en 1910, avec la création sous l’impulsion de Lord Milner et de ses proches de la Round Table qui fut une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un État mondial assuré par la prééminence du monde anglo-saxon.

À noter que ces grandes familles du mondialisme, même animées par une finalité commune, n’en sont pas moins déchirées par des dissensions internes ; les rivalités d’ambitions et d’ambitieux cherchant plus de pouvoir, plus d’influence et plus de richesses afin d’occuper les meilleures places ont émaillées l’histoire de cette aristocratie commerciale. Elles s’opposent principalement sur la nature du mondialisme. Un courant prône un mondialisme qui serait anglo-saxon par point d’ancrage à un monde unifié mais dans lequel aucun pays ne serait en mesure d’imposer sa loi ou sa philosophie politique. L’autre courant envisage le mondialisme émergeant d’une « purée » générale unifiant l’humanité entière en un seul bloc et sans distinction aucune.

Le fabianisme — Un fascisme de gauche qui ne dit pas son nom

La thèse de Darwin sur la sélection naturelle comme effet d’une lutte constante pour l’existence avait fourni un nouveau carburant à la vision du monde impérialiste et avait alimenté la thèse de Karl Marx. Après avoir lu De l’origine des espèces, Marx envoya à Darwin, en 1873, un exemplaire personnellement signé de Le Capital et fit consacrer une édition allemande « En profonde reconnaissance pour Charles Darwin ».

Le programme de la Fabian Society s’est concentré sur de vastes campagnes d’aide sociale, telles que les soins de santé universels, l’éducation pour tous et l’amélioration des conditions de travail qui furent conçues pour attirer les couches défavorisées de la population. Ces programmes n’avaient dans la réalité aucune substance, car les véritables mécanismes permettant de justifier leur création étaient a priori à l’époque inexistants — les progrès scientifique et technologique. Autrement dit, il s’agissait d’activer la raison consciente de soi au sein de tous les membres.

Cette ruse visait donc simplement à faire passer la volonté des classes inférieures sous l’influence plus profonde d’une oligarchie au pouvoir par le biais de la promesse d’un « socialisme démocratique » et d’un idéal de « fin de l’histoire » naïvement utopique. Pour recevoir leurs gâteries, les masses n’ont qu’à accepter d’être gouvernées par un sacerdoce scientifique qui gérera leur vie et finira par les tuer si elles sont jugées trop nombreuses ou trop pénibles à entretenir. Ce sacerdoce gérera les richesses préexistantes de manière à apaiser la foule, mais ne permettra pas la création de nouvelles richesses par l’activation des pouvoirs de l’esprit car cela obligerait à changer les paramètres des canaux fixes du système qu’ils cherchent à gérer comme des dieux. Les dirigeants du socialisme fabien ne sont pas, et n’ont jamais été, des « socialistes démocratiques », mais des darwinistes sociaux brutaux. Comme l’a énoncé la théosophe Annie Besant au parti du Congrès indien — dont elle fut nommée présidente en 1917 :

Mais l’idée générale est que chaque homme doit avoir le pouvoir en fonction de ses connaissances et de ses capacités. […] Et la note principale est celle de mon État féerique : de chaque homme selon sa capacité ; à chaque homme selon ses besoins. Un socialisme démocratique, contrôlé par des votes majoritaires, guidé par le nombre, ne peut jamais réussir ; un socialisme vraiment aristocratique, contrôlé par le devoir, guidé par la sagesse, est la prochaine étape ascendante de la civilisation.


~ Annie Besant, « The Future Socialism » — Bibby’s Annual (reprinted by Adyar Pamphlet) OCLC 038686071.


Sans un véritable engagement en faveur de la découverte scientifique et de l’augmentation illimitée des forces productives du travail, comme le stipule clairement le Système américain d’Économie politique, aucune promesse de mesures de protection sociale n’est durable. Toute aide de ce type entraînera nécessairement une crise de type pyramide de Ponzi qui, par sa nature même, imposera aux dupes qui ont « démocratiquement » permis son hégémonie la logique du tri et donc du fascisme. Tous les arguments actuels visant à réduire la sécurité sociale, les régimes de retraite, les soins de santé et l’éducation découlent de cette fonction. La montée de l’environnementalisme en tant que « nouvelle religion post-industrielle » aujourd’hui poussée par un Green New Deal comporte sous son costume socialiste nominal un programme de dépeuplement sanglant. Mais cette montée n’est pas la seule… Nous faisons aujourd’hui face à d’autres montées, comme celle d’un hygiénisme « salutaire » et « salvateur » porté par la « secte du Corona » qui sert différents agendas, y compris ceux mentionnés ci-dessus, et au sein de laquelle « ce n’est plus la science qui brise les monopoles, mais les monopoles pharmaceutiques qui veulent à présent briser la science sur l’autel de l’argent. ».

Comme nous l’avons vu plus haut, les Fabians ont créé en 1895 leur propre école, la London school of Economics — qui fut financée par Rothschild — et ils l’ont fait en travaillant en étroite collaboration avec des personnalités d’Oxford, et en particulier avec le Rhodes Trust. Le cadre idéologique utilisé par les agents de la London school of Economics et d’Oxford a toujours été formulé par Cambridge, qui reste à ce jour la principale ruche intellectuelle des idées pourries de l’empire. Oxford et la London school of Economics continuent d’exister principalement dans le but de mettre en place des programmes qui « appliquent » dans la pratique générale les idées « pures » formulées à Cambridge au profit des intérêts de l’oligarchie au pouvoir. Les principaux dirigeants au sein des Fabians à avoir recruté de jeunes talents à la London school of Economics étaient Frederick von Hayek, Bertrand Russell, John Maynard Keynes et Harold Laski.

Cinq ans après la création de la London school of Economics, le Parti travailliste fut créé en tant que parti politique officiel des Fabians. Sa fonction consistait essentiellement à reprendre le rôle de la gauche dévolu aux Libéraux pour s’opposer au gouvernement Conservateur, qui constituaient auparavant les deux partis hégémoniques en Grande-Bretagne. L’un des membres les plus pervers du mouvement, le dramaturge George Bernard Shaw, a exposé la méthode de diffusion qui avait présidé au succès des Fabians dans leurs actions et influences entreprises au sein des institutions socio-politiques influentes :

Notre propagande s’imprègne — nous avons exhorté nos membres à rejoindre les associations libérales et radicales de leur district ou, s’ils le préféraient, les associations conservatrices — nous avons imprégné les organisations du parti et tiré toutes les ficelles possibles avec les plus absolues habileté et énergie, et nous avons si bien réussi qu’en 1888 nous avons obtenu le solide avantage d’une majorité progressiste pleine d’idées qui ne leur seraient jamais venues à l’esprit si les Fabians ne les y avaient pas introduites.


Et c’est exactement ce qui fut fait. Au cours de ce siècle, la London school of Economics a conditionné des dizaines de chefs d’État, des dizaines de milliers de fonctionnaires et plusieurs générations d’universitaires. La Fabian Society se définit elle-même comme étant : le plus ancien groupe de réflexion politique de Grande-Bretagne. Fondée en 1884, la société a été à l’avant-garde du développement des idées politiques et de la politique publique de gauche pendant plus de 130 ans.

Au Canada, ce processus s’est reproduit en 1931 lorsque la Fabian Society of Canada fut créée par cinq boursiers de Rhodes et baptisée League for Social Reconstruction. En 1932, elle a rapidement créé un parti politique pro-eugénisme nommé la Cooperative Commonwealth Federation — la Fédération du Commonwealth coopératif — qui changea de nom pour devenir en 1961 le New Democratic Party — le Nouveau parti démocratique. Nombre de ses principaux dirigeants ont pris la tête du Parti libéral après la purge de l’homme d’État pro-système américain Clarence Decatur Howe et de ses alliés après 1957.


Sous la direction de Barack Obama, plus de membres du cabinet avaient étudié à Oxford et à la London school of Economics que leurs homologues américains de Yale, Harvard ou Princeton. Sous la présidence d’Obama, le chef de cabinet de la Maison Blanche, le chef de cabinet adjoint, le directeur du budget et le secrétaire à la sécurité intérieure ont tous étudié à la London school of Economics alors que la secrétaire d’État Susan Rice était boursière de Rhodes à Oxford. Cela ne signifie bien sûr pas que Yale, Harvard ou Princeton sont des écoles plus respectables, mais ces fait témoignent de qui dirige réellement la politique américaine. C’est l’essence même du Deep State qui cherche à renverser le président Trump depuis qu’il est devenu un candidat sérieux aux élections de 2016.

Cette méthode d’« imprégnation » est analogue à un virus qui s’empare des globules blancs d’une victime. Au début, la présence du virus dans le système est à peine perceptible, mais lorsque les organes commencent à dysfonctionner sans crier gare, la personne inconsciente peut bêtement choisir de ne pas solliciter d’aide médicale et d’attendre le moment immanent où elle aura dépassé le point de non-retour. Cette infection a débuté il y a des milliers d’années, et bien que l’humanité de par son génie ait été capable d’élans créatifs menés au fil des générations, l’humanité n’a toujours pas appris sa leçon. Comme Jack D. Forbes l’explique très bien dans son livre Christophe Colomb et autres cannibales :

Depuis des milliers d’années, les êtres humains souffrent d’un fléau, d’une affection pire que la lèpre, d’un mal pire que la malaria, d’une maladie bien plus terrible que la variole.


Il est d’une absolue nécessité, même à ce stade avancé, de tirer les leçons des erreurs passées avant que l’issue légale de ce « virus » ne suive son cours et ne tue son hôte. Dans l’avant-propos de son livre Chroniques du mondialisme, paru en 2014, Pierre Hillard, docteur en science politique écrit :

Une inquiétude croissante envahit certains observateurs au vu de tous les événements qui secouent la planète. En effet, on assiste à une mutation accélérée d’un monde prêt à basculer vers une étape supérieure préparée depuis longtemps par les thuriféraires du Nouvel ordre mondial. Ce passage ne peut se faire qu’à travers un feu ardent. De nombreuses étapes ont déjà été franchies afin d’aboutir à cet idéal de communauté humaine unifiée et régie par une religion universelle en voie de parachèvement.


La « secte du Corona » et les mesures prises pour littéralement museler les populations présente aujourd’hui tous les atours de ce feu ardent, et l’essence des problèmes de l’humanité ne découle d’aucun défaut dans sa nature, ni de notre « désir avide de progrès ». Elle n’existe que par l’acceptation du joug des puissants par lequel les populations vont à l’encontre de leur nature. Comme l’écrivait Étienne de la Boétie dans Discours de la servitude volontaire, « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »

L’essence des problèmes de l’humanité ne découle pas d’une « nature égoïste » figée, et toutes les préoccupations humaines ne seront pas non plus résolus par l’adoption d’un système totalitaire porté par un hygiénisme insensé. Un tel système n’existe que dans l’esprit délirant d’un oligarque ou de ses victimes, et certainement pas au sein de la Nature. C’est pourtant un tel système destructeur qui est déployé par les nouvelles élites mondiales depuis ces cinquante dernières années dans des efforts prométhéens « pour réaliser à n’importe quel prix cette société impossible », grâce à l’École du capitalisme total à partir desquelles les plus grandes firmes transnationales […] pourront conduire [et conduisent] avec toute l’efficacité voulue la guerre économique mondiale du XXIe siècle.

~ Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance

Si un tel système devait être imposé à nos sociétés du XXIe siècle, il en résulterait un génocide d’une ampleur dépassant en proportion tout ce qu’ont pu rêver les pires criminels que la Terre ait porté. Au fil de l’Histoire — et notamment la plus récente — les pouvoirs en place ont sacrifié la vérité sur l’autel du mensonge d’une manière à ce point perverse qu’elle leur permet aujourd’hui de pouvoir rêver à la mise en place de leurs idées délirantes d’un Nouvel ordre mondial. Cette réalisation en cours sous nos yeux n’est possible que parce que cet enseignement de l’ignorance a été — et est encore car pourquoi s’arrêter en chemin — mis en place depuis plusieurs décennies au travers des successives réformes de l’Éducation visant — dans la plupart des pays occidentaux — « à transformer chaque lycéen et chaque étudiant en un crétin militant », puisqu’il est clair, toujours selon Michéa que

[…] la transmission coûteuse de savoirs réels — et, a fortiori, critiques — tout comme l’apprentissage des comportement civiques élémentaires ou même, tout simplement, l’encouragement à la droiture et à l’honnêteté, n’offrent ici aucun intérêt pour le système, et peuvent même représenter, dans certaines circonstances politiques une menace pour sa sécurité.

Si la bascule de nos sociétés vers un nouveau régime social doublé d’un totalitarisme mortifère n’a plus rien d’une science-fiction et que le Covid-19 sert de prétexte pour établir une surveillance de masse et un traçage numérique de tous via des nano-puces implantées, que reste-t-il à l’humanité ? Doit-elle avoir peur que le ciel ne lui tombe sur la tête et/ou espérer que le Soleil envoie dans la magnétosphère une impulsion électromagnétique à même de réduire à néant ces rêves délirants d’un Nouvel ordre mondial transhumaniste ? Serait-ce finalement son seul espoir de briser les chaînes qui l’entravent ?

Sources de l’article : Lew Rockwell & La décomposition des Nations européennes, Pierre Hillard – Juin 2010 – 2e Édition

H.G.WELLS le prophète du Nouvel Ordre Mondial

Saint Henri PPN

Les effets néfastes d’institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes

Les effets néfastes d’institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes

De Louis, duc d’Anjou :

Le 15 juillet, l’Église catholique honore Saint Henri. Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIème siècle. Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord  qui aurait dû devenir Henri V.

Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie. Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité. Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ».  Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu. Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle,  de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société. Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire. Sans doute moins perceptible à son époque,  cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité. Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.

Bonne fête de Saint Henri à tous.

Saint Henri PPN

Victoire du masque

Covid-19 oblige, le défilé du 14-Juillet en format réduit

C’est une première depuis 1945 : le traditionnel défilé des armées à Paris, pour la Fête nationale du 14 juillet, sera remplacé par une cérémonie en format réduit, qui mettra à l’honneur les militaires et civils mobilisés pendant la crise sanitaire.

Le 2e Régiment de Dragons de Fontevraud (Maine-et-Loire) lors d’une répétition.

Situation sanitaire oblige, le 14-Juillet parisien change, non pas d’esprit, mais de format. La traditionnelle cérémonie militaire durera cette fois 1 h 15- l’arrivée du président de la République est prévue à 10 h 45- et elle se tiendra sur la place de la Concorde. L’adieu à la perspective martiale des Champs-Élysées est, toutefois, temporaire. Quant à l’esprit, il met cette année à l’honneur « une Nation engagée, unie et solidaire ».

Ce 14 juillet 2020 sera placé sous le signe de la reconnaissance. Et Florence Parly, la ministre des Armées, d’expliquer : Celle que nous avons à l’égard des soignants qui ont été au chevet des Français, celle que nous exprimerons aussi à l’intention de toutes les professions qui se sont mobilisées avec courage et abnégation tout au long de la crise sanitaire pour nous permettre de poursuivre nos vies dans un semblant d’habitude. Notre reconnaissance également à nos amis européens qui nous ont épaulés en accueillant des patients français dans leurs hôpitaux, l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Suisse.

Civils et militaires engagés contre le Covid-19 à l’honneur

À la cérémonie militaire prendront part, statiquement, 2 195 personnels civils et militaires (contre 4 212 en 2019), 52 avions (66 l’an dernier) et 18 hélicoptères (contre 36) ainsi que 60 cavaliers de la Garde républicaine (contre 200). Aucun véhicule ne défilera alors qu’en 2019, près de 200 blindés de tous types avaient descendu la célèbre avenue.

Le gouverneur militaire de Paris, maître d’œuvre des cérémonies précise que sera mis à l’honneur le personnel civil (police, douane, administration pénitentiaire) et militaire (le Service de santé des armées en particulier) engagé dans la lutte contre le Covid-19. Parmi les 33 détachements figurera, par exemple, un contingent du 2e régiment de dragons de Fontevraud, près de Saumur (Maine-et-Loire), unité spécialisée dans la décontamination et lourdement engagée dans des opérations en métropole et outre-mer. Sa garde au drapeau comptera parmi les 30 gardes présentes sur les 8,6 ha de la place de la Concorde.

Quatre pays invités d’honneur

Cinq pays étrangers seront représentés dont quatre invités d’honneur : Allemagne, Autriche, Luxembourg, Suisse, tous associés à la lutte contre le coronavirus. Le Royaume-Uni sera, lui, présent dans le ciel parisien avec deux chasseurs Typhoon, lors de l’hommage au général de Gaulle. Hommage qui sera suivi d’un hommage aux militaires et civils engagés dans l’opération Résilience.

Enfin, dans le cadre de l’hommage au personnel engagé dans la lutte contre le coronavirus, le passage de la Patrouille de France, à partir de 11 h 35, sera dédié aux soignants. Source OuestFrance 13/07/20

Victoire du masque

Halte à la mascarade

Le PORT du MASQUE et la DOMESTICATION des MASSES par l’OLIGARCHIE
Pour Michel Maffesoli (Professeur Émérite en Sorbonne), la généralisation du port du masque est l’une des illustrations qui permettent de témoigner de la stratégie totalitaire que l’oligarchie déploie pour mettre la société civile en coupe réglée et sous contrôle.

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Il analyse pour nous cette obsession de la propagation de l’affect entre les individus pour mieux les surveiller et les faire soumettre.

Un monde entièrement stérilisé, promouvoir une vie sans microbe, ce qui, bien entendu, induit la nécessité de se laver les mains le plus souvent possible, de développer les gestes barrière et la distanciation sociale, le tout selon l’injonction connue : « pour votre protection » voilà bien l’objectif de l’oligarchie au pouvoir !

Répétées sur un ton macabre et ad nauseam, de telles recommandations et autres impératifs catégoriques de la même eau, soulignent bien ce qu’est, en vérité, la société de contrôle qui risque de s’imposer à tous et à tout un chacun. Qui risque, car à l’encontre de ce que croient les esprits chagrins, le pire n’est pas certain.

Vers une société de contrôle

Le danger cependant est bien réel. Les protagonistes de la domination médiatique s’emploient, de par le pouvoir qu’ils détiennent, à convaincre que les règles, préparant une telle aseptie de l’existence, généralisée, soient acceptées, voire intériorisées, ce qui rend bien difficile la rébellion contre le totalitarisme en train d’émerger.

Ces tenants du pouvoir médiatique, perroquets de l’oligarchie politique, déversent, sans aucune vergogne un Niagara de vérités approximatives et divers lieux communs afin de justifier le port du masque, le confinement et autres préconisations vaines, qui semblables aux agents pathogènes d’une authentique pandémie tendent à contaminer, de proche en proche, une multiplicité de gogos trouvant dans la mascarade généralisée une manière de donner du sens à une vie en étant de plus en plus dépourvue.

Songeons à cet égard à ce que Max Scheler (« Nature et formes de la sympathie») nommait, fort simplement, les processus de la « contamination affective ». Plus proche de nous, Jean Baudrillard a longuement développé les puissants et inéluctables mécanismes de la « viralité ».

Ces contaminations, cette viralité sont utilisées pour maintenir voire consolider la dictature de l’argent, réduisant l’homme « animal politique » à l’animal économique. C’est cela que le système s’emploie à générer. Et ce pour durer encore un moment. Pour survivre. Et cela le pousse à mettre en place une réglementation de plus en plus minutieuse, de plus en plus stricte. Au nom toujours de la protection des populations. Big Brother, le Grand Frère, veille sur la santé de tous !

Domestication de masses

Le déterminisme économique de l’oligarchie au pouvoir la conduisant, paradoxalement, à susciter une crise économique de grande ampleur.

Mais le paradoxe n’est qu’apparent, car l’objectif d’une telle crise, est, en réalité, de susciter une domestication stricte des masses.

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On en donnera pour exemple le sort cruel et peu médiatisé réservé à tous les métiers de « l’anormalité » : prostitution, travail au noir, échange de services voire mendicité : ceux-là ne mourront peut-être pas du virus, mais de faim et de misère. Car aucune des mesures prises par un État soudain très généreux ne leur est destinée. Seuls les participants au « contrat social » bénéficient de la protection sociale, fondée sur les réflexes de peur et de repli.

Cette stratégie de la peur est on ne peut plus perverse. Perverse, car en son sens étymologique, per via (par voie détournée) : par la crainte du chômage, de l’appauvrissement, des traites en cours à payer, le système poursuit inexorablement son objectif essentiel : mettre au pas un peuple toujours prompt à se rebeller. Assujettissement urgent, car on voit, un peu partout de par le monde, la « révolte des masses » (Ortega y Gasset) revenir à l’ordre du jour.

La voix de l’instinct populaire devient de plus en plus tonitruante quand l’on pressent, plus ou moins confusément, que le fondement de toute démocratie authentique, à savoir la puissance du peuple, puissance instituante, n’est plus prise en compte par le pouvoir institué, c’est-à-dire par le pouvoir d’une élite en perdition.

Comment l’oligarchie contre la rébellion des masses

C’est pour contrer une telle rébellion instinctuelle que l’oligarchie utilise les habituels outils de la politique : tactique et stratégie. Tactique à court terme :

mascarade généralisée, mise à distance de l’autre, imposition des précautions de divers ordres, interdiction des rassemblements et manifestations de rue. Stratégie sur le long terme : isolement de chaque individu, uniformisation galopante, infantilisation de plus en plus importante. Et ce, afin de conforter un pouvoir on ne peut plus abstrait. C’est toujours ainsi que celui-ci a procédé : diviser pour mieux régner.
Abstraction du pouvoir, car ainsi que le savent les plus lucides observateurs sociaux, c’est le primum relationis, la relation essentielle qui constitue le vrai réel de l’humaine nature. Ainsi que l’indique Hannah Arendt, c’est la présence des autres, voyant ce que nous voyons, entendant ce que nous entendons, qui nous assure de la réalité du monde », qui conforte notre propre réalité.

Comment peut-on vivre une telle « réalité » en avançant masqué, en maintenant une barrière entre l’autre et moi, en refusant les câlins propres à cet « Ordo amoris » qu’est toute vie sociale ? Mais cette tactique et cette stratégie du pouvoir oligarchique s’emploient dans un monde apparemment non totalitaire à préparer à une réelle domination totalitaire. Et c’est bien un tel totalitarisme qui est l’objectif ultime et intime d’un État de plus en plus obèse.

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Puis-je rappeler ici la lucide analyse de Guy Debord dans ses « Commentaires sur la société du spectacle». Il montrait que les deux formes du spectaculaire : concentrée (nazisme, stalinisme) et diffuse (libéralisme) aboutissaient immanquablement à un « spectaculaire intégré ». Celui du pouvoir médiatique, celui de la technocratie et des divers experts leur servant la soupe. Le tout, bien sûr, s’appuyant sur une Science tout à fait désincarnée, science n’étant plus qu’une industrie soit-disant scientifique. Ce qui donne une nouvelle Caste, celle des scientistes qui sont avant tout ce que l’on peut appeler « des savants de commerce » ou représentants de commerce, légitimant l’oligarchie en lui fournissant en bons commerciaux les arguments, les éléments de langage et divers poncifs servant à endormir le bon peuple.

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Politiques, journalistes, experts, toujours entre-soi et constituant, pour reprendre une prémonitoire remarque de Guy de Maupassant,« une société délicate, une société d’élite, une société fine et maniérée qui, d’ordinaire, a des nausées devant le peuple qui peine et sent la fatigue » (La Vie errante).
Nausée devant un peuple sentant mauvais et qu’il faut donc, de ce fait, tenir à distance. C’est bien cela l’essence du totalitarisme en train de s’élaborer. Non seulement maintenir la distance entre l’élite et le peuple, mais également imposer une distanciation entre les membres de ce dernier.

Le totalitarisme doux du Big Brother étatiste

Distanciation sociale, gestes barrière aidant, ayant pour seul objectif d’assurer la main mise sur un peuple toujours potentiellement dangereux. Il y a en effet, une étroite relation entre la violence totalitaire, celle de la technocratie et l’idéologie du service public, la bureaucratie. Celle-ci ne sert nullement le peuple, mais met le peuple à son service. Analysant le rapport tétanique existant entre technocratie et bureaucratie j’avais en son temps parlé d’un « totalitarisme doux » (La Violence totalitaire, 1979). J’aurais pu également dire « totalitarisme intégré ».

Intégré par tous ces « imbéciles » hantant tels des zombies masqués les rues de nos villes. Imbéciles, stricto sensu, ceux qui marchent sans bâton (bacillus), ces bâtons que sont le discernement et le bon sens. Comment, étant masqué peut-on connaître ou reconnaître l’autre, c’est-à-dire, en son sens fort, naître avec (cum nascere) ou connaître (cum nocere) avec cet autre, ce qui est le b.a.-ba de tout être ensemble.

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La mascarade généralisée, la distanciation clamée à temps et à contretemps, voilà les armes principales du Big Brother étatiste, qui en aseptisant à outrance suscite un climat irrespirable, où à court terme, il ne sera plus possible de vivre.
De vivre, tout simplement en syntonie avec la parentèle, les amis, les voisins, les proches et les lointains déterminant l’habitus, ces principes pratiques, qui selon St Thomas d’Aquin fondent toute vie sociale.

Le totalitarisme si doux soit-il, au travers des injonctions dont il vient d’être question a la prétention (l’ambition ?) de dénier le mal, le dysfonctionnement ou même transhumanisme aidant l’idée de finitude et de mort.

Mascarade et danse macabre

Les principes pratiques de l’habitus, bien au contraire s’emploient à dénier la mort, mais à s’ajuster, à s’accommoder, tant bien que mal avec elle. Et pourquoi cela ? Tout simplement parce que cette accommodation, qui est une aptitude à s’adapter à ce qui est, est le fondement même de l’expérience ordinaire et du savoir incorporé qui en est issu. En bref la sagesse populaire, que les élites arrogantes nomment populisme, sait que la tâche de l’espèce humaine est d’apprendre à mourir. Tâche qui concerne tout à la fois l’être individuel et l’être collectif. Tâche qui fait la grandeur de l’humaine nature et qui, sur la longue durée, a été au fondement de toute création digne de ce nom.

En écho à cette sagesse populaire, il convient de se souvenir que selon le philosophe, natalité et mortalité sont bien les conditions ultimes caractérisant l’existence humaine. Et c’est en déniant cette dernière que l’on atrophie singulièrement, « l’élan vital » qu’induit la première. Les grands moments culturels, ceux où la vie était célébrée intensément, se sont toujours élaborés « sub specie mortis ». C’est en sachant regarder en face cette mort inévitable qu’on est capable de vivre avec intensité la vie commune. Car, on ne le redira jamais assez, l’essence du Zoon politicon est la communicabilité.

C’est bien ce caractère relationnel que s’emploient à nier, à dénier les divers gestes barrières que l’oligarchie tente d’imposer. Ces injonctions de la bienpensance sont de véritables machines de guerre contre le peuple. Très précisément parce qu’elles induisent des manières de penser et d’agir totalement aseptisées conduisant immanquablement au délitement du lien social miné par l’hystérie et les fantasmes cause et effet d’une supposée pandémie.

J’ai dit l’imbécillité de ceux qui avancent masqués. En se pliant à la mascarade généralisée, ceux qui trouvent leur place dans ce bal masqué ne font que rejouer la danse macabre d’antique mémoire. Dansez musette !

Halte à la mascarade